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Risco Caido : un patrimoine mondiale pour l'humanité

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  • Risco Caido : un patrimoine mondiale pour l'humanité

    Parmi les sites inscrits, l’ancien village de Risco Caido, un ensemble de logements troglodytes, creusés à même une falaise.

    Le palais de Mafra, monument baroque du XVIIIe siècle témoignant de l’opulence de l’ancien empire colonial portugais, le paysage culturel de Risco Caido et les montagnes de grande Canarie en Espagne, ont été inscrits, hier, par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité.

    Situé à l’intérieur de l’archipel espagnol des Canaries, le paysage Risco Caido inclut dix sites avec des vestiges d’habitations et de lieux de culte qui racontent la vie des communautés héritières des Berbères d’Afrique du Nord, qui vécurent isolées pendant 1500 ans.

    Parmi ces sites, l’ancien village de Risco Caido, un ensemble de logements troglodytes, creusés à même une falaise. Le joyau du paysage est une grotte-sanctuaire, découverte en 1996, avec un toit surmonté d’une coupole.


    Des ouvertures dans les parois permettent aux rayons du soleil ou à la lumière de la lune, d’entrer et d’éclairer des gravures sur les murs que les experts rapprochent d’un calendrier agricole. Les montagnes «sacrées» de grande Canarie mettent en relief les vestiges de la civilisation aborigène qui habita l’île volcanique, jusqu’à sa conquête par l’Espagne, à la fin du XVe siècle.

    Avec l’inscription de Risco Caido, l’Espagne compte désormais 48 sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui en fait le troisième pays le plus représenté dans la liste. Le site culturel de Mafra, situé à 25 km au nord de Lisbonne, est composé d’un palais royal, d’une basilique, d’un couvent, d’un jardin et d’un domaine de chasse.


    A l’instar du château de Versailles, près de Paris, et du palais de l’Escorial de Madrid, Mafra a été érigé par un monarque souhaitant laisser une trace de son pouvoir et de sa richesse. Sous les ordres du roi JeanV, sa construction a débuté en 1717 et a duré une trentaine d’années, la bâtisse de marbre n’ayant été terminée qu’à la mort du monarque, en 1750.

    L’écrivain portugais, José Saramago, prix Nobel de littérature 1998, a consacré à l’histoire de ce monument, un de ses romans les plus populaires, Le Dieu Manchot, paru en 1982. Le palais de Mafra a également servi de décor au film La Reine Margot, de Patrice Chéreau, primé à Cannes en 1994.
    Depuis le 30 juin et jusqu’au 10 juillet, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco se réunit à Bakou, en Azerbaïdjan.

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