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1940's : a la découverte des peintures préhistoriques du Hoggar

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  • 1940's : a la découverte des peintures préhistoriques du Hoggar

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  • #2
    Les rites funéraires des anciens berbères

    Les berbères, avant m’avènement de l’Islam, enterraient déjà leurs morts et pratiquaient des rites funéraires. Leurs tombeaux variaient de la simple fosse surmontée de terre ou de tumulus de pierres, au superbe mausolée royale.

    La nécropole mégalithique de Roknia, située à une trentaine de km au Nord-ouest de Guelma, à l’extrême est de l’Algérie, non loin de la côte méditerranéenne, est la plus importante d’Afrique du nord, en raison de sa concentration en dolmens et hypogées.
    Elle comprend des milliers de monuments répartis sur quatre kilomètres de long et trois cent mètres de large. La nécropole est classée patrimoine national. Lors des fouilles de Jules René Bourguignat en 1868, on y a retrouvé des ossements, des poteries et des bijoux. Comme s’en plaint le journal Elwatan du 12 janvier dernier, les lieux sont quasiment abandonnés. Malgré leur classement, ils ne font pas l’objet d’une attention particulière de la part des autorités. La clôture installée dans les années 1980, l’entrée et deux locaux en dur sont aujourd’hui fortement dégradés. Clairement, la réhabilitation et la valorisation du site touristique de Roknia ne figurent pas parmi les priorités des autorités locales. La vaste nécropole mégalithique qui couvre le versant ouest et le sommet du Djebel Mazela près du village de Bou Nouara est l’une des plus célèbres d’Algérie orientale. Le Djebel Mazela est un anticlinal de calcaires aptiens qui dépend du massif de l’Oum Settas, à trente kilomètres au sud-est de Constantine. Le nombre des dolmens de cette nécropole est considérable ; tous les auteurs s’accordent pour l’estimer à plusieurs milliers.Le plus grand nombre de monuments de Bou Nouara ont moins de 4 m de diamètre.
    En tenant compte des innombrables destructions perpétrées au cours des siècles dans ce site d’accès facile, on peut estimer entre 3 000 et 4 000 le nombre total des dolmens de cette nécropole qui est la plus importante et la plus étendue de toute l’Afrique du nord.Les fouilles de 1954 ont apporté une contribution intéressante à l’étude de l’architecture des dolmens et à leur mode de construction.
    Le calcaire du Djebel Mazela se délite en strates régulières qu’il est facile de débiter en dalles de couverture, en orthostates et en parpaings parallélépipédiques, de ce fait les monuments de ce site paraissent plus soignés que ceux des autres nécropoles comme Beni Messous* ou Roknia*.Il faut reconnaître que l’architecture des plus grands dolmens, ceux qui, hélas, furent le plus tôt visités et pillés, est bien plus savante que ne le laisserait croire leur apparente rudesse.
    Le mobilier funéraire des monuments de Bou Nouara est très pauvre, réduit au minimum, c’est-à-dire un vase ou un fragment de vase par sépulture.
    Les formes de poterie modelée sont les plus banales et les plus simples du répertoire céramique berbère.
    Ce sont des bols, des gobelets et des jattes, c’est-à-dire des bols ou des écuelles dont les parois sont carénées.
    Elles reproduisent, mais en réduction, les formes de la vaisselle domestique les plus usuelles, celles qui servent à contenir la boisson ou les aliments prêts à être consommés.
    Une pièce exceptionnelle échappe à cette banalité, c’est le seul vase fait au tour découvert dans la nécropole par Debruge et Joleaud.Les monuments de Bou Nouara sont dans l’ensemble orientés nord-sud, conformément à la disposition générale du versant.
    Les constructeurs des dolmens et des bazinas de Bou Nouara étaient des paysans, comme le prouve leur vaisselle plate, et éleveurs de moutons qui constituaient l’essentiel des offrandes funéraires animales ; ils ne semblent pas avoir connu l’opulence à en juger par la pauvreté du mobilier funéraire. Leurs habitations n’étaient certainement pas sur le Djebel Mazela, dont le nom pourrait évoquer d’anciens sacrifices (de la racine berbère ezlu : égorger), mais dans la vallée, à proximité de leurs champs.
    Leurs mapalia (gourbis) de terre et de paille ne laissent guère de traces dans des sols cultivés depuis des siècles.
    Les documents archéologiques ont été exhumés dans la nécropole entre le 19e et le 20e siècle par des archéologues français.
    Ils sont aujourd’hui répartis entre le musée du Bardo à Alger et celui de Germain-en-Laye en France
    dz(0000/1111)dz

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