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Au Maroc, l’illusion du développement

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  • Au Maroc, l’illusion du développement

    Et quid des 23 milliards de dollars annuels rapportés par le haschich?

    - "Il est grand temps de parier sur une économie de la connaissance, sur la formation de notre jeunesse".

    A l’occasion de l’anniversaire des 20 ans de règne de Mohammed VI, l’hebdomadaire français Le Point titrait ce mois-ci “Le Maroc, la nouvelle puissance”. Le lecteur français, appelons-le François, feuillette le magazine et y trouve un portrait dithyrambique du Maroc. “Ah ça me rappelle mes vacances au Club Med à Agadir, c’était merveilleux. En plus maintenant, ils ont Tanger Med et le TGV”, se dit-il. Ainsi, le développement en trompe-l’œil du Maroc relève d’une campagne publicitaire destinée à charmer l’étranger plus que d’une véritable révolution.

    Sous le règne de Mohammed VI, la façade du Maroc a radicalement changé et il serait totalement insensé de le nier. Exit le Royaume tenu d’une main de fer durant les années de plomb; dites bonjour au Royaume tenu d’une main de velours. Les projets d’aménagement du territoire national, l’émergence de champions marocains à l’étranger, notamment en Afrique, et la stabilité politique du pays contrastent avec le marasme ambiant chez nos voisins arabes et africains. Ces attributs sont souvent érigés en tant que trophée par nos décideurs. La bénédiction de l’étranger et de ses capitaux, voilà le Saint Graal. Force est de constater que le modèle de développement du Maroc, si tant est qu’il y en ait eu un, s’essouffle, comme l’a souligné le roi Mohammed VI en octobre 2017.

    " Où sont passés les fruits de la croissance?"

    Trickle down economics. Cela a été l’alibi utilisé par les élites pour justifier leur enrichissement progressif aux dépens du peuple. L’idée est simple, limite simpliste: les riches en s’enrichissant enrichiront les classes sociales les moins riches car ils paieront leurs impôts, créeront des emplois etc. Néanmoins, le Maroc demeure le pays le plus inégalitaire d’Afrique du Nord comme le montre le rapport d’Oxfam. Le coefficient de Gini, une mesure internationale de calcul des inégalités, était de 39,9 en 1985. Il est de 39,5 en 2014, et ce en excluant les inégalités de patrimoine.

    Où sont passés les fruits de la croissance? Et en parlant de croissance, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de livrer son rapport sur l’économie du pays: un taux de croissance de 3%, en-dessous des espérances, du fait d’une saison agricole décevante marquée par, je cite, une “pluviométrie en recul”. L’économie du Maroc reste trop dépendante d’un secteur agricole qui ne crée pas d’emplois, qui ne paie pas d’impôts et qui reste à la merci d’une Dame Nature qui a de plus en plus chaud. Voilà désormais trop longtemps que ce constat a été établi sans que rien ne soit fait.

    "La crise de l’éducation est une crise morale et structurelle"

    Aujourd’hui, l’analphabétisme touche encore 30% de notre population. Pour dire les choses autrement, au moins 30% des Marocains sont livrés à eux-mêmes. Or comment voulez-vous qu’un enfant, sans éducation, sans enseignement civique, sans esprit critique puisse se défendre face à l’obscurantisme religieux et la mondialisation acharnée? Il est grand temps de parier sur une économie de la connaissance, sur la formation de notre jeunesse. Ce faisant, le Maroc pourra petit à petit grimper dans la chaîne de valeur, nos entreprises pourront innover et exporter. Notre pays dispose d’une pléthore d’avantages stratégiques sous-exploités car nous n’avons pas aujourd’hui les compétences pour le faire.

    La crise de l’éducation que connait notre pays depuis des années est une crise morale et structurelle. Celle-ci n’a duré que trop longtemps et menace l’avenir de notre pays. Ce dernier peut être radieux, à condition d’avoir un système éducatif digne de ce nom-.


    Par Hicham Moustaine
    Etudiant en Master in Management à HEC Paris in All Maghreb

  • #2
    rago

    Tu te répètes comme un vieux de 80 ans
    Personne ne dit le contraire sauf les 3iyachas évidement.

    Le Maroc est pauvre et il y'a beaucoup de pauvres. Il est mal géré et le Makhzen sévit et vole sans qu'il soit inquiété. Plus que la moitié des jeunes cherche à quitter la prison Maroc à ciel ouvert et tant pis pour les pays européens qui apportent leur soutien au régime féodale d'accueillir plus de migrants y compris les chamkaras.

    Idem pour l'Algérie.

    Pas la peine de le rapeller tous les jours car il y'a rien à prouver et personne ne te contredire sauf nos mkhazias et vos cachiristes et chiatas.

    Le diagnostic est fait et connu. Il faut réfléchir au remède et aux solutions au lieu de radoter ou "ragoter"

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    • #3
      Le développement d'une nation se mesure à sa population carcérale et avec plus de 83'000 incarcérés, l'espoir est utopique en égard de la dictature marocaine.

      - Walid Cherqaoui: "La prison est le thermomètre de la société"

      Pour le militant associatif, la prison en tant que "poubelle humaine" révèle les dysfonctionnements de la société marocaine.
      (…).
      Parlons chiffres. Selon les statistiques de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la population carcérale a atteint 83.757 détenus 2018, dont 1.907 femmes, 1.224 mineurs, et 32.732 détenus prévenus représentant 39,08% de l’ensemble de la population carcérale. Ce nouveau record aggrave le surpeuplement carcéral: la prison de Ain Sebaa 1 est occupée à 159%, celle de Kénitra à 172%, celle d’Al Arjjat 1 à 205%, etc.

      Ces statistiques sont frappantes! Pour sortir de ce cercle vicieux de la sclérose institutionnelle, il incombe d’apporter un nouveau souffle à l’institution judiciaire en la repensant de fond en comble-.

      Interview de Anaïs Lefébure in All Maghreb

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      • #4
        Trop d'inégalité au Maroc, l'argent est non seulement mal réparti mais en plus il y a trop de dépense inutile qui ne sert pas a la population.

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        • #5
          Le diagnostic est fait et connu. Il faut réfléchir au remède et aux solutions au lieu de radoter ou "ragoter"
          Yetnahaou Ga3 ..........Pas d'autres solutions ,ils ont échoué
          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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          • #6
            Yetnahaou Ga3 ..........Pas d'autres solutions ,ils ont échoué
            Que la force de la persévérance soit avec vous !

            Commentaire


            • #7
              Que la force de la persévérance soit avec vous !
              Avec nous tous !
              L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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              • #8
                Peut-être qu'au lieu de recourir à des séismes et limoger tous azimuts, le narcotrafiquant et addictif à la coke M6 devrait abdiquer. En effet, en 20 ans de règne à 25% et seulement lors de jours ouvrables, seule sa fortune personnelle s'est augmentée de 500 millions de dollars à 7,5 milliards de dollars et n'est-ce pas bizarre?

                -Les discours royaux, de l’introspection sans fin face à l’urgence

                Depuis cinq ans, les discours de Mohammed VI adoptent un ton commun, celui de l’introspection alors que les instances de décision du pays tardent dangereusement à accoucher d’idées novatrices à même de sortir le Maroc de l’impasse. Une « pause nationale » qui n’a que trop duré et dont le temps long alimente le sentiment d’incertitude

                La presse internationale a retenu du discours royal donné à l’occasion du 20 ème anniversaire de l’intronisation du roi Mohammed VI, la reconnaissance par le souverain des inégalités persistantes et des conditions socio-économiques précaires d’une large frange des Marocains. La veille, deux conseillers royaux, Omar Azziman et Abdelatif Menouni, en donnaient le ton dans des déclarations à l’AFP. Une certaine forme d’autocritique qui est pourtant de mise depuis cinq ans, sans résultats tangibles.

                Dès 2014, à l’occasion des quinze ans de règne du roi, Mohammed VI appelait déjà à « une pause introspective ». Dans son discours donné à l’occasion de la Fête du trône, il rappelait que la même halte avait été faite, en 2005, incarnée à l’époque par le Rapport du Cinquantenaire, un document colossal qui exposait déjà noir sur blanc les grandes difficultés du Maroc d’aujourd’hui…

                Mohammed VI déclarait alors : « Aujourd’hui, quinze années après notre accession au Trône, il me paraît nécessaire de renouveler cette pause nationale ». Principale défaillance observée par le roi : la promotion du développement humain, qui malgré les éloges faites au programme de l’Initiative nationale du développement humain (INDH), lancé neuf ans plus tôt, n’avait pas atteint les objectifs escomptés. Le roi s’était alors interrogé « Où est la richesse ? », une expression largement commentée à l’époque…

                Le modèle du développement marocain était déjà présenté par le souverain comme « ayant atteint un seuil de maturité qui nous habilite à adopter des critères avancés et plus pointus pour évaluer la pertinence des politiques publiques et la portée de leur impact effectif sur la vie des citoyens ». L’occasion pour lui de souligner l’importance du capital immatériel qui devait, selon la position officielle de l’époque, constituer un indicateur correctif à ceux pris en compte par les organismes internationaux, jugés trop sévères à l’endroit du Maroc-.

                Le Desk (extraits)

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                • #9
                  - Crise socio-économique au Maroc : à quoi sert la monarchie ?

                  La fête du trône, ce mardi 30 juillet, couronne aussi vingt ans de règne pour Mohammed VI. Malgré une situation socioéconomique insoutenable et des vagues de protestations sans précédent, le monarque réussit à se maintenir au pouvoir

                  Vers la fin de son règne, lors de la session d’ouverture du Parlement en 1995, le roi Hassan II prononça cette phrase accablante : « Le Maroc est au bord de la crise cardiaque ».

                  Ce fut un constat d’échec cuisant qui nécessita la réforme d’une économie rentière dominée par le palais. Après presque vingt ans de règne, les Marocains ne se faisaient plus d’illusions.

                  Le roi Mohammed VI a annoncé, lui aussi, l’échec du modèle de développement national dont il est le véritable instigateur.
                  Autre point commun entre les deux monarques : ils rejettent la responsabilité des crises socio-économiques sur la classe politique, alors que ce sont eux qui décident des orientations stratégiques du pays.

                  À la question d’un journaliste français sur ses relations avec le prince héritier, Hassan II répondit en ces termes : « Le style, c’est l’homme. Moi, c’est moi, et lui c’est lui ». Une manière de dire que le règne de Mohammed VI serait différent de celui de son père.

                  Il va de soi que les deux hommes sont différents. Il ne faut cependant pas perdre de vue que leurs modes de gouvernance émanent de la même filiation idéologique, celle qui privilégie la personnification de l’influence, la concentration des pouvoirs et la domination politique des opposants.

                  Les bonnes affaires du Palais

                  Paradoxalement, la monarchie est parvenue à fructifier ses affaires puisqu’entre 2004 et 2009, en pleine crise financière, le roi Mohammed VI a réussi à doubler sa fortune, qui est passée à 2,5 milliards de dollars.
                  En 2010, alors que le groupe ONA était en crise, le roi a pesé de tout son poids pour racheter la Société nationale d’investissement (SNI) et en faire par la suite un fonds d’investissement panafricain. Les affaires de la famille royale reprenaient ainsi de plus belle.

                  Le 30 juillet 2014, à l’occasion d’un discours du trône, centré sur le bilan des quinze ans de règne, les masques sont tombés : le « roi des pauvres » s’est dit surpris des inégalités sociales flagrantes et s’est demandé pourquoi les richesses du pays ne profitaient pas à tous les Marocains. Avec cette phrase qui restera dans les annales : « Où est la richesse ? »

                  En octobre 2017, lors de son discours de la nouvelle législature, avec un air résigné, le monarque a reconnu que son modèle de développement était inapte à réaliser la justice sociale, notamment parmi les jeunes qui composent pourtant les deux tiers de la population-.

                  Middle east eye

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                  • #10
                    Tant que Sidhoum est vivant sa seras comme ça.il faut être courageux avec Sidhoum de victoire à fictoire.

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                    • #11
                      AICH EL MALIK ALLAHI NASRO - dima dima moghrabi

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                      • #12
                        " Tant que Sidhoum est vivant sa seras comme ça.il faut être courageux avec Sidhoum de victoire à fictoire."

                        Pourquoi le Maroc ne s'inspire de la Malaisie où le roi est élu par suffrage? Par ce truchement, la dictature chérifienne se débarrasserait du trafiquant et addictif à la coke M6.

                        - Malaisie: élection du roi et du roi adjoint

                        Le sultan de Pahang, Abdullah Ri’ayatuddin Al-Mustafa Billah Shah, a été élu jeudi 24 janvier en tant que 16e roi de Malaisie, alors que le sultan de Perak, Nazrin Muizzuddin Shah, a conservé son poste. Ces résultats ont été annoncés à l’issue d’une réunion spéciale de la Conférence des souverains.

                        Le règne du nouveau roi durera cinq ans à partir du 31 janvier prochain. Le roi adjoint assumera son poste pour le même mandat. L'élection du nouveau roi a eu lieu à la suite de la démission sans précédent du 15e roi Muhammad V, sultan de Kelantan, le 6 janvier dernier.

                        Le nouveau roi, qui a 60 ans cette année, est une personnalité bien connue sur la scène sportive, en particulier dans le football. Il est actuellement membre du Conseil de la Fédération de football d’Asie (AFF), membre du comité exécutif de la FIFA et a également été président de l'Association de football de Malaisie (FAM) entre 2014 et 2017.

                        La Malaisie est une monarchie constitutionnelle, avec un arrangement unique en vertu duquel le trône national change de mains tous les cinq ans entre les dirigeants des neuf États du pays dirigés par la royauté islamique. Pour être élu roi, un sultan doit être soutenu par au moins cinq des dirigeants de l'État. Le roi est également le chef symbolique de l'islam dans le pays, ainsi que le chef nominal de l'armée-.

                        Courrier du Vietnam

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