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Sortie de crise : s’inspirer du 1er Novembre et de la Soummam

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  • Sortie de crise : s’inspirer du 1er Novembre et de la Soummam

    Sortie de crise : s’inspirer du 1er Novembre et de la Soummam

    TSA - 03/08/2019 - 08:19

    Présidentielle ou transition*?


    Faut-il négocier, comme le suggère M. Benbitour, pour éventuellement faire ces concessions réciproques et couper la poire en deux*?

    Faut-il, comme le préconise Saïd Saadi, désigner des délégués du hirak, pour organiser des assises et aller vers une périlleuse mise en place de nouvelles institutions*en dehors de tout ce qui existe ?

    Faut-il dialoguer, en incluant le plus de monde possible, pour aller à une solution qui ne fasse pas pleurer le berger et n’affame pas le loup, comme le demande le MSP*?

    Alors que la contestation populaire boucle bientôt son sixième mois, force est de constater que le débat politique n’a guère avancé en Algérie. Entre ceux qui demandent le départ des deux ou trois B, ceux qui exigent des préalables avant de dialoguer, entre un patron de l’armée qui fixe comme seul objet du dialogue l’organisation d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais, et ceux qui estiment que le départ de ce même patron de l’armée est la clé pour débloquer la situation, il est difficile d’entrevoir un début de solution. C’est un paradoxe d’autant plus troublant que le 22 février est supposé avoir débloqué une situation qui semblait figée.

    Visions contradictoires

    Cette confusion est le résultat de perceptions contradictoires de la nature de la crise, et donc des solutions à apporter. À part la formule générique «*changer de système*», tout le reste fait polémique. D’où la difficulté de s’entendre sur les remèdes à apporter, le calendrier à mettre en place, les acteurs qui doivent y participer, et comment organiser les séquences*pour la construction de cette nouvelle Algérie.

    Pour le chef d’état-major de l’armée, le général Gaïd Salah, engagé dans une guerre contre ce qu’il appelle la issaba, priorité doit être accordée à la neutralisation puis l’écrasement des groupes qui gravitaient autour du pouvoir durant un quart de siècle, symbolisé par la toute-puissance du général Toufik Mediène. Les éliminer, détruire leurs relais, leur puissance économique et financière, leurs médias, c’est, pour lui, la mère des batailles. Tout projet doit être envisagé sous cette optique. À l’inverse, toute action qui déroge à cette règle est considérée comme hostile. Le travail est entamé, mais à terme, c’est un président élu, donc légitime, qui seul peut maintenir ce cap.

    Pour le hirak, il est impossible d’organiser une élection équitable dans les conditions actuelles. Les hommes et les mécanismes de la fraude sont encore là, et il n’est guère possible de les contourner. Les garanties offertes par le pouvoir ne sont pas suffisantes.

    Pour des élites, très présentes dans le champ politique et dans les médias, mais pas assez implantées au sein de la société, aller à une élection risque de déboucher sur un résultat incontrôlable. Il est préférable donc de négocier sur un terrain maitrisé avant de s’engager dans la grande aventure du vote populaire.

    Crise globale, solution globale


    On peut multiplier les exemples de ces analyses, qui peuvent reposer sur un argumentaire solide, mais qui se rejoignent toutes sur un point*: elles abordent la crise selon un prisme particulier, et proposent des solutions en conséquence, des solutions fragmentaires, partielles, incomplètes. Une présidentielle, par exemple, permettrait de régler la question de la légitimité du chef de l’État, mais règle-t-elle pour autant la question de la place de l’armée, des institutions, des libertés, etc.*?

    Une constituante peut déboucher sur un texte acceptable, mais aura-t-on vraiment un texte adapté à la société algérienne, à son état de développement, ou s’agira-t-il d’un texte de compromis, énonçant de jolis principes mais inopérants, car totalement décalé de la réalité algérienne ?

    La complexité de la situation est telle qu’il faudra poser, et se poser les questions, toutes les questions, puis procéder à la simplification nécessaire en vue d’apporter les réponses adéquates. Le pays connait une crise politique, une crise de représentation, une crise institutionnelle, une crise de confiance, une crise de légitimité, etc.

    Face à une crise d’une telle ampleur, le hirak a débloqué la situation. Il a ouvert des pistes, et permis une sorte de mise à niveau du pays. Pas de prolongation du 4e mandat ni de 5e mandat, départ du président Bouteflika, neutralisation des principaux acteurs de l’ancien pouvoir. Mais le hirak n’apportera pas les solutions. Il faudra les inventer, grâce à une concertation entre le pouvoir et les élites, celles du pouvoir et des oppositions.

    Élaborer un nouveau consensus national

    Cela se fera en posant les bonnes questions, et en y apportant les bonnes réponses. Étant entendu qu’une bonne réponse est celle qui puisse faire consensus, satisfaire le plus grand nombre, et non satisfaire une catégorie, une frange sociale, un courant de pensée ou une quelconque caste, aussi éclairée soit-elle.

    De quoi a besoin l’Algérie aujourd’hui*? D’un Président*? D’une constitution*? D’une transition*? D’un parlement*? D’une loi électorale*? D’un panel*? D’une dawla madania*?

    L’Algérie a besoin de satisfaire des revendications assez simples, largement exprimées par la contestation populaire*: un État de droit, un pouvoir légitime, respectueux des libertés individuelles et collectives, des Droits de l’Homme et de la dignité des citoyens, une séparation claire des pouvoirs, une justice indépendante, un respect strict de la liberté d’opinion, de la presse et de l’action politique et associative, l’égalité devant la loi, un minimum de justice sociale et d’efficacité économique.

    S’inspirer des grands succès historiques

    Ce sont les termes de ce qui peut constituer un nouveau consensus national. Cela peut être obtenu dans un document à faire adopter par une conférence nationale crédible. Il s’agira d’une déclaration solennelle, similaire à celle du 1er*novembre 1954, qui consacrera ce qui unit les Algériens. Ce serait un texte court, un texte fondateur, énonçant des principes et des objectifs, et définissant ce qui va lier l’ensemble des acteurs politiques et sociaux.

    Ce texte sera mis en musique à travers une nouvelle constitution, et une série de textes législatifs*: lois*sur les partis, les associations, la presse, loi électorale, etc. Il ne s’agit pas de voter des textes selon le rapport de forces du moment, mais des lois susceptibles de traverser le temps.

    La conférence qui adoptera le document de référence pourra, soit confier l’exécution de la lettre et de l’esprit de ce texte aux institutions en place, soit désigner de nouvelles institutions chargées de les concrétiser. Ce ne sera pas une période de transition, mais une ère de transformation politique majeure.

    Une nouvelle constitution pour un siècle


    Au cœur de ce nouveau dispositif, figure la nouvelle constitution
    . Le pays doit se donner le temps d’en débattre, pour adopter un texte qui tiendra au moins un demi-siècle. Ce sera un texte dépouillé de tout ce qui est superflu, et tenant compte à la fois du présent et de l’avenir. Une constitution ne doit pas gérer les équilibres politiques et institutionnels du moment, mais doter le pays des institutions nécessaires pour arbitrer tous genres de conflits.

    Dans quel ordre adopter cette constitution et ces nouvelles lois*? Il n’y a pas de réponse toute prête. Ce sera à l’équipe chargée de gérer cette période de transformation d’apprécier. Mais au final, le résultat sera l’équivalent de ce qu’a été le congrès de la Soummam par rapport à la déclaration du 1er*novembre. La première a défini un cap, un objectif à atteindre, et jeté l’embryon d’organisation pour y arriver. Le second a mis en place les institutions, les principes, les mécanismes et l’ingénierie politique, militaire et diplomatique devant y mener.

    La conférence nationale qui adopterait le manifeste de cette Algérie nouvelle peut se tenir dans un délai de six mois. Il faudra ensuite près de deux ans pour adopter l’ensemble du dispositif législatif et constitutionnel, en veillant à sa cohérence. Ce serait le résultat d’un nouveau consensus national, qui permettra au pays d’échapper aux polémiques du moment, de débattre des questions de fond engageant l’avenir du pays, et d’apprendre à construire des projets de manière méthodique, en se donnant le temps nécessaire.

    Il serait, par exemple, nécessaire d’entamer le projet de construction de cette nouvelle Algérie par une constitution dont découleraient les nouvelles lois, ce qui faciliterait la cohérence de tout le projet. Mais rien n’empêcherait de commencer par des lois, en veillant à ce qu’elles restent dans l’esprit du hirak, pour se donner le temps de débattre d’une constitution susceptible de traverser les décennies, voire les siècles.

    Vu sous cet angle, le projet Algérie change complètement d’optique. Les priorités changent radicalement. Les polémiques sur l’idée d’un panel, sa composition et sa mission deviennent obsolètes. On ne se demandera plus s’il faut dialoguer ou négocier, mais comment il faudra construire cette nouvelle Algérie. L’opposition dawala madania contre dawla aaskaria disparaitra au profit d’une dawla forte de toutes ses institutions.

    Les préalables ne concerneront plus la libération de détenus, ou le départ de quelques dirigeants. Ils porteront, d’un côté, sur la nécessité pour l’armée d’endosser complètement les revendications à la justice, à la liberté et au changement de système exprimées par la contestation populaire*; d’un autre côté, pour les oppositions, y compris le hirak, les préalables consisteront à changer d’optique et de méthode, pour sortir du refus systématique, et entamer une nouvelle phase, celle de la maturité, qui les mène à la construction du nouveau consensus national.

    *Abed Charef est journaliste
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Hahaha... la Caporalerie qui encensait Abed Charef comme l'incarnation du nouveau président en aura pris pour son grade pour un texte bien dosé qui fait la part belle à la constitution....

    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...94#post5422694
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Bonjour

      ott


      passe une bonne journée

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      • #4
        Saha Aloha. Merci à toi aussi...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          il n'y a rien de nouveau, en politique c'est ce qu'on appelle faire des compromis, il me semble qu'Abed Charef a toujours préconisé cette voie, celle des compromis, la fameuse "3 ème voie"... exiger une transition sans passer par les elections c'est aller droit dans le pourrissement, je dirais même pire ça prendra du temps et ça laissera une autre mafia se régénérer...

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          • #6
            Il faut continuer la chasse aux mafieux, juger notamment Bouteflika A. Saaidani, Belkhadem, Sidhoum said, ainsi que beaucoup d'autres
            « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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            • #7
              Entre ceux qui demandent le départ des deux ou trois B, ceux qui exigent des préalables avant de dialoguer, entre un patron de l’armée qui fixe comme seul objet du dialogue l’organisation d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais, et ceux qui estiment que le départ de ce même patron de l’armée est la clé pour débloquer la situation,

              Entre LE PEUPLE et un certain CHEF D' ETAT MAJOR C'est tout. chacun veut le pouvoir. Le peuple veut légitimement le récupérer, et l'autre veut le garder.
              Les données sont claires et la seule solution consiste à pousser le Gaid vers la touche. Il a du poids et il faut s'y mettre à plusieurs, en restant pacifiques et unis. Il n'y a aucun problème, ni divergence entre ceux qui demandent le départ du système, ceux qui veulent ou ne veulent pas dialoguer, ceux qui posent les préalables et d'autres qu'on va encore inventer pour donner l'impression que le peuple est divisé.

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              • #8
                c'est d'une naiveté que de penser que le bermil est le seul maitre a bord dans l'institution militaire. d'ailleurs les militaires vont devoir le sacrifier comme il l'ont fait plusieurs fois pour permettre au systeme de se régénérer. Mais ce ne sera qu’une enieme arnaque, dont le peuple payera les frais.
                A moins d’une révolution brutale avec son lot de dégats et encore ce n’est meme pas garantie, ces militaires du moins la majorité absolue pour ne pas dire la quasi-totalité de ses officiers supérieurs qui se sont engraissés a l’argent sale et habitués a des privilèges que vous ne saurez imaginer, ne lacheront pas prise de sitot.
                Si on veut que ce pacifisme continu, il faut négocier avec ces memes militaires et amorcer le changement vers une vrai démocratie, que peut etre nos enfants savoureront les resultats.
                Dernière modification par amicalement, 04 août 2019, 10h56.

                Commentaire


                • #9
                  @Arbia

                  Depuis Chadli, la mafia s'est-elle offusquée des élections... mieux Sissi l'impératrice qui a imposé le quatrième et le cinquième mandat pense-t-il un instant à la représentativité des algeriens et la légitimité des institutions, il affirme le pouvoir c'est moi quand il s'offusque du slogan daoula madania, machi askarya...

                  Ce qui les intéresse, c'est d'essayer d'étouffer le hirak dans l'élection d'un homme providentiel, qui va diviser le hirak et qui de toute façon ne peut rien pour ce pays, car les problèmes sont hors de portée d'un seul homme, aussi éclairé, charismatique et compétent soit-il.

                  Nos casquettes veulent sauver les meubles dans la figure d'un président sous pression au nom de la patrie, comme un Ben Salah ou un Karim Youness démissionnaires sont prisonniers de la logique d'un pouvoir qui affirme, nous ou le chaos...

                  La démarche de Abed Charef a le mérite de chercher une operabilitė dans des sujets de fonds, et sa proposition est digne d'intérêt car elle peut être une excellente base de travail...
                  Dernière modification par ott, 04 août 2019, 10h59.
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    le bermil est le seul maitre a bord dans l'institution militaire.

                    Bien sûr que non. C'est façon de parler. Lui sait à peine lire un discours. C'est connu. La plupart des militaires haut gradés profitent de la situation aux dépens du peuple, on va négocier quoi avec eux, la façon de nous cuisiner?
                    Je pars du principe qu'on ne doit pas négocier ce qui n'est pas négociable. En plus des préalables posés, on veut des élections contrôlées par un groupe hors système et sans les militaires. Le peuple doit rester au dessus des magouilles et continuer inexorablement son hirak jusqu'à la satisfaction de ses revendications légitimes.

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                    • #11
                      La démarche de Abed Charef a le mérite de chercher une opérabilité dans des sujets de fonds, et sa proposition est digne d'intérêt car elle peut être une excellente base de travail...

                      En plus clair, les algériens doivent accepter de vivre sous dictature militaire, avec un président choisi qui prend ses directives d'un groupe de mafieux, une justice qui fermera les yeux devant la corruption mais condamnera les vrais moudjahidines et les opposants...
                      La langue de bois a de beaux jours devant elle.
                      On espère quoi en cédant aux caprices du Bermil? des miettes de démocratie? Je ne pense pas qu'il puisse exister de demie-mesure en système de gouvernance. Ou c'est la démocratie conforme au modèle adopté ailleurs, ou c'est la dictature elle-même conforme à ce qu'on voit ailleurs.

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                      • #12
                        Bonjour Laari1,

                        Pourquoi ces conclusions... Abed Charef a le mérite de déminer les sujets de fonds posés sur la table... les personnes n'ont aucun intérêt et leurs folie les disqualifie de fait...

                        Adopter une charte qui met les bases de la nouvelle constitution, sur les "constances nationales" a le mérite de déminer les peurs sur les débats constitutionnels. Parler de transformation permet de déminer les antagonistes dans leurs logiques jusqu'au boulistes pour transformer l'état et la représentation politique pour construire ensuite a légitimité des institutions issues de la nouvelle constitution...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Bonjour, Ott,

                          Inch Allah, c'est tout ce que je dirais...
                          Sauf qu'on sait que les constances nationales, ça nous rappelle les vieux discours. Comment peut-on déminer un sujet de fond, et c'est quoi les sujets de fond? Tout ce qu'on peut disserter peut sembler hors sujet quand on se retrouve face à un gros militaire qui désavoue un président avec désinvolture.
                          J'estime que le côté positif est le comportement du Hirak. Tel qu'on le connaît, malgré les nombreuses tentatives de division.
                          Le côté négatif, c'est le comportement de l'armée. On devrait se concentrer sur la dénonciation de l'usurpation du pouvoir par le CEM. s'opposer au pouvoir militaire, refuser de prêter le flanc n'est pas du jusqu'au boutisme, mais de la légitime défense.
                          Sinon, proposer des solutions, mais concrètement et sans rester dans le général.

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                          • #14
                            Sissi l'impératrice est tellement une caricature du dictateur militaire, que sa personne ne m'inquiète nullement.... il est en sursis, et ne dépassera pas les 2 ans. Ce qui m'interpelle, c'est ce qu'on nous prépare pour après, le Poutine Algerien, ou une démocratisation... Sissi l'impératrice a comme rôle de focaliser les antagonismes et de polariser le débat politique, il sera aussi vite oublié par l'histoire de ce pays que l'infraction qui lui a permis de se mettre en tête d'affiche était cousue de fil blanc...

                            PS : sans prétention, j'avais prévu le coup d'état médical pour février, il a du être retardé d'un mois après des résistances médicalo helvétiques...

                            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...hlight=Vitrine


                            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...highlight=coup

                            A partir de 22'45"...

                            Dernière modification par ott, 04 août 2019, 12h43.
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par amicalement
                              Si on veut que ce pacifisme continu, il faut négocier avec ces memes militaires et amorcer le changement vers une vrai démocratie, que peut etre nos enfants savoureront les resultats.
                              c'est ce qui a toujours été préconisé; la demi mesure qui plus est envers de généraux qui n'ont pas pour habitude de faire dans la dentelle... mais ceux qui adhèrent à cette idée se font insulter de lahassin ranjas

                              Envoyé par Ott
                              Ce qui les intéresse, c'est d'essayer d'étouffer le hirak dans l'élection d'un homme providentiel, qui va diviser le hirak et qui de toute façon ne peut rien pour ce pays, car les problèmes sont hors de portée d'un seul homme, aussi éclairé, charismatique et compétent soit-il.
                              en fait, élire un président pourrait certainement servir de "clé de voûte", un élu du peuple qui respectera les conditions d'une déclaration comme l'a conseillé Abed Charef afin de passer à une seconde république... on n'exige pas à ce futur chef d'état de faire des miracle mais seulement de respecter les (futures) conditions de cette déclaration afin de mettre en place une équipe, pour enfin passer aux réformes et de glisser doucement mais sûrement vers une nouvelle constitution et nouvelle république, quitte à passer par des référendum pour demander si telle ou telle lois adhèrent à la majorité du peuple, ça prendra du temps mais le plus important c'est de ne pas perdre de temps...et je suis persuadée qu'il y a des hommes et des femmes capables
                              Dernière modification par Arbia, 04 août 2019, 13h11.

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