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Hirak : les Marocains, sur la même longueur d’onde que les Algériens !

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  • Hirak : les Marocains, sur la même longueur d’onde que les Algériens !

    Trop optimiste Ali Lmrabet. Certains peuples sont d'âmes révolutionnaires et d'autres pas.

    - Si la Tunisie a pu se débarrasser de son satrape et si l’Algérie arrive à effacer son régime ploutocratique, pourquoi le Maroc ne ferait-il pas de même avec son indécrottable makhzen ?

    Pendant que les Algériens, ivres de liberté, cherchent par un ultime effort à se débarrasser des restes du clan de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, plus à l’est, du côté de cette indéchiffrable frontière, les Marocains sont dubitatifs, inquiets, voire euphoriques.

    Certains espèrent que le nouveau régime qui va sortir de la convulsion en cours va permettre de normaliser les relations avec le Maroc, mettre fin au soutien algérien au Front Polisario et s’atteler à la construction de ce vieux serpent de mer qu’est le Grand Maghreb.

    Rêves secrets

    D’autres par contre, assis sur un gisement de peur, espèrent en silence que la révolution tranquille qui se déroule aux portes de leur pays va finir par déteindre sur le peuple marocain et l’aider à sortir de son sommeil.

    Ces derniers sont confiants. Si la Tunisie a pu se débarrasser de son satrape et si l’Algérie arrive à effacer son régime ploutocratique, pourquoi le Maroc ne ferait-il de même avec son indécrottable makhzen ?

    En fin de compte, qu’est-ce qui différencie la Tunisie de Ben Ali et l’Algérie de Bouteflika du Maroc sinon la géographie et la forme du régime ? Pour le reste, c’est du kif kif.

    " C’est donc pour toutes ces raisons que nous regardons, nous autres Marocains, la saine colère qui s’exprime à nos portes"

    Une accélération de l’histoire

    Car, pour la première fois de notre histoire, les manifestations qui ont lieu en Algérie, pays que nos dirigeants s’évertuent depuis des décennies à présenter comme l’ennemi ancestral, semblent être les nôtres, comme si elles se déroulaient chez nous, dans nos villes, nos avenues et nos rues.

    Lutter pour les droits fondamentaux

    Deuxièmement, la menace de « fitna », agitée comme un épouvantail par le régime algérien au début de la crise, a fait long feu. Personne n’a de vocation de martyr.

    Les manifestants s’exhibent pacifiquement dans la rue et le font souvent avec un haut degré d’humour. Et même les islamistes, grande phobie des Occidentaux, sont aux abonnés absents.

    Enfin, troisième et dernier point, les Algériens n’ont apparemment pas très envie de quitter en masse leur pays-.

    Par Ali Lmrabet in Middle east eye

  • #2
    Ali Lamrabet, journaliste Rifain francophone et hispanophone bien introduit des cercles du pouvoir, a été interdit d'exercer son métier de journaliste pendant 15 ans et a été contraint de s'exiler en Espagne car il a le courage de critiquer ouvertement le makhzen.

    J'ai beaucoup de respect pour lui même si en tant que Rifain il n'a jamais été ni dans le mouvement amazigh ni aucune association Rifaine qui défend la spécificité du Rif.

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    • #3
      Le pouvoir marocain c'est adapté pour limité la contagion révolutionnaire algérienne estimant que cette monarchie est parfaite pour eux le grand nettoyage contre la corruption a commencé quelques lampistes des fonctionnaires on été arrêté qui font les choux gras de la presses créé une illusion pour un besoin du peuple ,

      Commentaire

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