L’implication directe de l’armée dans la politique est un danger, estime Smaïl Lalmas membre démissionnaire du panel qui appelle les “stratèges de l’armée” à revoir leur copie si l’on “veut éviter le pire”.
Dans un entretien publié ce dimanche par le journal El Watan, Smaïl Lalmas estime que le chef d’état-major de l’armée a donné le coup de grâce au “panel” à travers son discours de rejet des mesures d’apaisements préalables.
Pour lui, la position dure du chef de l’armée est le signe de l’existence “ de sérieux problèmes au sommet de l’Etat” car le chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, s’était engagé en rencontrant les membres du panel “à répondre favorablement à ces préalables.”
Smaïl Lalmas qui s’attendait à ce que l’armée “appuie le discours de la Présidence et non le contraire” dit avoir été surpris “par le ton et le contenu du discours de Gaïd Salah”.
Le démissionnaire du panel affirme que Bensalah semblait prêt à “mettre le paquet pour la réussite de ce panel, mais après l’intervention du chef d’état-major, j’ai compris que le panel était mort-né et qu’il y avait de sérieux problèmes au sommet de l’Etat.”
Selon lui, le “dernier discours du chef d’état-major prouve que c’est lui qui dirige dans le pays”. Il a appelé les “ stratèges de l’armée doivent revoir leur copie, ils doivent épargner à l’institution militaire de s’impliquer dans le politique. Aux problèmes politiques, il faut des solutions politiques…”.
S’agissant du panel de Karim Younes, Smaïl Lalmas est catégorique: il n’a “aucun avenir, il est voué à l’échec”.
HuffPost Algérie
04/08/2019
Dans un entretien publié ce dimanche par le journal El Watan, Smaïl Lalmas estime que le chef d’état-major de l’armée a donné le coup de grâce au “panel” à travers son discours de rejet des mesures d’apaisements préalables.
Pour lui, la position dure du chef de l’armée est le signe de l’existence “ de sérieux problèmes au sommet de l’Etat” car le chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, s’était engagé en rencontrant les membres du panel “à répondre favorablement à ces préalables.”
Smaïl Lalmas qui s’attendait à ce que l’armée “appuie le discours de la Présidence et non le contraire” dit avoir été surpris “par le ton et le contenu du discours de Gaïd Salah”.
Le démissionnaire du panel affirme que Bensalah semblait prêt à “mettre le paquet pour la réussite de ce panel, mais après l’intervention du chef d’état-major, j’ai compris que le panel était mort-né et qu’il y avait de sérieux problèmes au sommet de l’Etat.”
Selon lui, le “dernier discours du chef d’état-major prouve que c’est lui qui dirige dans le pays”. Il a appelé les “ stratèges de l’armée doivent revoir leur copie, ils doivent épargner à l’institution militaire de s’impliquer dans le politique. Aux problèmes politiques, il faut des solutions politiques…”.
S’agissant du panel de Karim Younes, Smaïl Lalmas est catégorique: il n’a “aucun avenir, il est voué à l’échec”.
HuffPost Algérie
04/08/2019
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