L’instance dirigeante, appelée Conseil souverain et composée de cinq militaires et de six civils, sera chargée de mener, avec un Parlement, la transition politique pendant un peu plus de trois ans.
Les militaires au pouvoir au Soudan et les chefs de la contestation ont convenu de former le 18 août l’instance dirigeante chargée de mener la transition politique, a déclaré ce dimanche 4 août un chef de la contestation.
Dimanche également, les deux camps ont paraphé une déclaration constitutionnelle sur laquelle ils sont tombés d’accord la veille.
Signe des bouleversements politiques profonds à l’œuvre, ce nouveau « Conseil souverain » où les civils auront la majorité, sera mis en place au lendemain du début du procès pour corruption du président Omar el-Béchir, destitué et arrêté par l’armée le 11 avril sous la pression de la rue.
« Révolution, révolution »
Dimanche, les généraux au pouvoir depuis cette destitution et les chefs de la contestation ont paraphé à Khartoum une déclaration constitutionnelle qui avec une déclaration politique conclue et signée auparavant forment l’accord global sur un pouvoir civil, qui lui sera formellement signé le 17 août.
« Les membres du Conseil souverain seront désignés le 18 août, le Premier ministre le 20 août et les membres du gouvernement le 28 août », a déclaré un des meneurs de la contestation Monzer Abou al-Maali en marge de la cérémonie.
« Notre gouvernement est civil », « Révolution, révolution », ont chanté des dizaines de Soudanais rassemblés à l’extérieur du bâtiment où a eu lieu la cérémonie pour parapher cet accord accueilli aussi par un concert de klaxons.
À l’intérieur de la salle, les membres de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, se sont embrassés en pleurant de joie.
« Nous avons tourné une page de l’Histoire du Soudan en paraphant cet accord », a déclaré Mohammed Hamdan Daglo, le numéro deux du Conseil militaire au pouvoir depuis la mise à l’écart de Omar el-Béchir, et chef des redoutés paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF).
ouest-france
Les militaires au pouvoir au Soudan et les chefs de la contestation ont convenu de former le 18 août l’instance dirigeante chargée de mener la transition politique, a déclaré ce dimanche 4 août un chef de la contestation.
Dimanche également, les deux camps ont paraphé une déclaration constitutionnelle sur laquelle ils sont tombés d’accord la veille.
Signe des bouleversements politiques profonds à l’œuvre, ce nouveau « Conseil souverain » où les civils auront la majorité, sera mis en place au lendemain du début du procès pour corruption du président Omar el-Béchir, destitué et arrêté par l’armée le 11 avril sous la pression de la rue.
« Révolution, révolution »
Dimanche, les généraux au pouvoir depuis cette destitution et les chefs de la contestation ont paraphé à Khartoum une déclaration constitutionnelle qui avec une déclaration politique conclue et signée auparavant forment l’accord global sur un pouvoir civil, qui lui sera formellement signé le 17 août.
« Les membres du Conseil souverain seront désignés le 18 août, le Premier ministre le 20 août et les membres du gouvernement le 28 août », a déclaré un des meneurs de la contestation Monzer Abou al-Maali en marge de la cérémonie.
« Notre gouvernement est civil », « Révolution, révolution », ont chanté des dizaines de Soudanais rassemblés à l’extérieur du bâtiment où a eu lieu la cérémonie pour parapher cet accord accueilli aussi par un concert de klaxons.
À l’intérieur de la salle, les membres de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, se sont embrassés en pleurant de joie.
« Nous avons tourné une page de l’Histoire du Soudan en paraphant cet accord », a déclaré Mohammed Hamdan Daglo, le numéro deux du Conseil militaire au pouvoir depuis la mise à l’écart de Omar el-Béchir, et chef des redoutés paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF).
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