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Smail Lalmas : «Le dernier discours du chef d’état-major prouve que c’est lui qui dirige»

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  • Smail Lalmas : «Le dernier discours du chef d’état-major prouve que c’est lui qui dirige»

    Par Mounir Serraï – L’économiste Smail Lalmas, qui a quitté le panel de médiation conduit par Karim Younès, estime qu’il y a un véritable désaccord entre la Présidence et le chef d’état-major de l’ANP. «Franchement, je m’attendais à une approche différente de la part de l’institution militaire. On s’attendait à ce que l’armée appuie le discours de la Présidence et non le contraire. J’étais vraiment surpris par le ton et le contenu du discours de Gaïd-Salah», at-il souligné dans un entretien publié dans le journal El-Watan.

    Cet ex-membre du panel a évoqué l’audience avec Abdelkader Bensalah ; il a affirmé que le chef de l’Etat par intérim avait montré sa disponibilité à satisfaire les conditions du dialogue, exigées par toutes les forces politiques. « Nous avons été très bien reçus à la Présidence, nos interlocuteurs donnaient l’impression d’être conscients de la gravité de la situation et le chef de l’Etat par intérim s’était engagé à répondre favorablement à nos conditions. On sentait qu’il allait mettre le paquet pour la réussite de ce panel, mais après l’intervention du chef d’état-major, j’ai compris que le panel était mort-né et qu’il y avait de sérieux problèmes au sommet de l’Etat», a indiqué cet économiste, qui fait partie du hirak en marche depuis le 22 février.

    Selon Smail Lalmas, «entre la Présidence et l’institution militaire il y a un désaccord, il y a même un fossé. Je les invite à créer un panel pour engager un dialogue entre eux. Le panel dirigé par Karim Younès a mis a nu les divergences existant en haut lieu». Et d’affirmer avoir cru qu’«avec l’installation du panel, Gaïd-Salah n’allait plus s’immiscer dans les affaires politiques qu’on allait donner la possibilité à l’armée de reculer et de laisser la Présidence prendre le relais avec les prérogatives du panel, mais ce n’est pas le cas». «Bien au contraire, le dernier discours du chef d’état-major prouve que c’est lui qui dirige dans le pays», a ajouté M. Lalmas, qui pointe donc la responsabilité du chef d’état-major de l’ANP dans le blocage politique actuel.

    Pour Smail Lalmas, «si l’on veut éviter le pire au pays, les stratèges de l’armée doivent revoir leur copie». Ils doivent, a-t-il estimé, «épargner à l’institution militaire de s’impliquer dans le politique. Aux problèmes politiques, il faut des solutions politiques».

    M. S.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Moi je ne suis pas étonné dutout de la réaction de gaid qui désavoue son président fantoche ,ce type n'est absolument pas a la hauteur de l'enjeu historique ,il n'est pas taillé pour le job ,et puis les Emiratis ont peut être du le recadrer pour qu'il ne lâche pas un pouce. .
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      «entre la Présidence et l’institution militaire il y a un désaccord,

      C'est quoi, ce délire? Dans toutes les républiques du monde, l'institution militaire est placée sous l'autorité du président de la république. Tout militaire qui conteste l'autorité civile devient un hors-la-loi. Parler de dialogue dans ce cas est une capitulation, surtout face à des militaires qui n'ont pas connu la guerre, et qui se complaisent dans les affaires malsaines dans le civil.

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      • #4
        Ils n'arrivent pas à maîtriser la situation actuelle (politiquement parlant) , ils s'affolent , et l'affolement se traduit par une agressivité des militaires comme pour nous dire qu'ils sont les maîtres du pays que ça plaise ou pas
        Dernière modification par ACAPULCO, 05 août 2019, 00h12.
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          Smail Lalmas : «Le dernier discours du chef d’état-major prouve que c’est lui qui dirige»
          Bientôt l'économiste Smail Lalmas va nous annoncer cette révélation extraordinaire: "La canicule qui sévit pendant l'été en Algérie prouve que le Soleil est vraiment chaud!"

          C'est évident que c'est l'Etat-major de l'ANP qui dirige l'Algérie depuis l'indépendance. Le dictateur mafieux Boumediène et ses poulains du clan d'Oudja avaient mis en place le régime pourri du cartel mafieux ANP/FLN qui dirige l'Algérie depuis les années 60.

          D'ailleurs, le mafieux Gaid Salah avait commencé à débiter ses discours politiciens et complotistes contre les manifestants avant même la démission de son parrain mafieux Bouteflika.

          Aussi, il est très important de ne pas oublier que c'est l'Etat-major de l'ANP qui avait installé le mafieux Bouteflika au pouvoir en 1999 et l'avait soutenu avec ferveur pendant 20 ans, y compris le 5e mandat du zombie Bouteflika.

          Sans la pression des braves manifestants, le mafieux zombie Bouteflika serait encore président pour un 5e mandat avec la bénédiction et le soutien inconditionnel de l'ANP.

          L'Etat-major de l'ANP agit comme le pyromane qui met le feu à la maison Algérie et ensuite prétend qu'il est le seul pompier capable d'éteindre l'incendie.

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