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Le procès de Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune : Miloud Brahimi, « l’espoir du non-lieu » !

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  • Le procès de Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune : Miloud Brahimi, « l’espoir du non-lieu » !

    Par Hakim Ould Mohamed - 5 août 2019

    Maître Miloud Brahimi, avocat de Saïd Bouteflika, de Mohamed Mediène et de Bachir Tartag a démenti, hier, l’information selon laquelle les enquêtes de ces trois prévenus étaient bouclées et qu’il ne reste plus que l’organisation du procès. Il plaide le non-lieu.

    Tôt dans la journée d’hier, la Chaine III de la Radio algérienne a rapporté une information selon laquelle le procès de Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien chef de l’Etat, Abdellaziz Bouteflika, ainsi que celui de l’ancien chef de l’ex-Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediène, dénommé Toufik, de Bachir Tartag, ex-chef du Département de surveillance et de sécurité (DSS) et de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleur (PT) débutera «dans les prochaines semaines». La même source précise que le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida «a clos son enquête» concernant ces prévenus, précisant que l’affaire dans laquelle ils sont impliqués a éclaté au début du mois de mai 2019, au moment de leur interpellation. Rien de tout cela, dément Me Miloud Brahimi. «C’est une information complètement fausse», a-t-il démenti, soulignant que «l’affaire est toujours en instruction» et qu’il «garde espoir qu’elle se termine avec un non-lieu», nous a-t-il indiqué, contacté par nos soins. Il fait allusion bien évidemment à l’affaire de Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène et de Bachir Tartag, dont il est l’avocat. Le 5 mai dernier, faut-il le rappeler, un communiqué du procureur près le tribunal militaire de Blida a indiqué que Saïd Bouteflika, Mohamed Midiène et Bachir Tartag ont été mis sous mandat de dépôt à l’issue de leur audition par ladite juridiction. Leur arrestation est intervenue quelques jours plutôt et l’information s’est répandue comme une trainée de poudre, suscitant doutes et suspicion, avant que les chaines de télévision privées ne montrent les trois prévenus monter les marches du tribunal militaire de Blida. Peu avant leur arrestation, le vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah avait, à maintes reprises, alerté l’opinion sur une conspiration contre l’institution militaire et le mouvement citoyen, en identifiant clairement les auteurs sans pour autant les citer nommément. Le chef d’état-major a été, ensuite, conforté dans ses accusations, tantôt par l’ancien chef de l’Etat, Liamine Zeroual, tantôt par le général à la retraite, Khaled Nezzar. En effet, Liamine Zeroual était le premier à rompre le silence, le 2 avril dernier, en parlant d’une rencontre qui a eu lieu avec le général Toufik, à la demande de ce dernier qui lui a fait, au nom de Saïd Bouteflika, la proposition de conduire la période de transition. Khaled Nezzar était le second à sortir de son silence, en postant un communiqué sur Algérie Patriotique, dans lequel il admet avoir eu deux discussions avec le frère du président déchu, Saïd Bouteflika en l’occurrence, qui lui avait signifié son intention de créer les conditions d’un état d’exception de venir à bout d’un mouvement réclamant la tête de son frère et de tous ceux qui ont incarné son régime ces dernières années. Après avoir été auditionnés par le parquet général du tribunal militaire, Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène et Bachir Tartag ont été aussitôt mis sous mandat de dépôt. Ils font face à de lourds chefs d’inculpation, dont «l’atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat». Quant à Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), celle-ci a été convoqué dans la semaine qui a suivi l’incarcération de Saïd Bouteflika, de Mohamed Mediène et de Bachir Tartag. Elle a été convoquée le jeudi 9 mai et placée sous mandat dépôt à l’issue de son audition. Selon la télévision publique, sa convocation était en rapport avec l’enquête sur les deux ex-patrons du renseignement, Mohamed Mediène et Bachir Tartag ainsi que Saïd Bouteflika. Les dossiers des quatre prévenus attendent d’être transférés vers les services habilités à programmer leur procès, lequel pourrait s’ouvrir «dans les semaines à venir», à en croire des sources cités par la Chaîne III de la Radio algérienne. C’est le procès du siècle, tant il est vrai qu’il concerne trois des plus puissants hommes qui ont marqué les vingt ans de règne d’Abdelaziz Bouteflika.

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    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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