PPA : Commémoration du 83ème anniversaire du discours prononcé par Messali Hadj le 2 août 1936 au stade d’El Anasser
Algerie 1 - Par Amel Benabi| 05 Aout 2019 | 13:39
Les militants et sympathisants du PPA se sont rencontrés samedi 3 août à Hussein Dey, Alger pour revisiter le parcours de Messali Hadj, à l’occasion du 83ème anniversaire de son mémorable discours, prononcé le 2 août 1936 au stade d’El Annasser et dans lequel il avait déclaré : « Cette terre n’est pas à vendre » .
L’Organisation Nationale pour la Continuité des Générations a mis son siège à la disposition des organisateurs de cette commémoration, parmi lesquels des anciens compagnons de Messali Hadj, des chercheurs en histoire, des journalistes, des acteurs politiques, le tout dans une ambiance empreinte de gravité et de solennité.
Belghanem, président de l’ONCG a ouvert la cérémonie par une intervention dans laquelle il a notamment indiqué que « Le père fondateur du Mouvement national, Messali Hadj, constitue un jalon majeur dans la formation de ceux qui ont déclenché la révolution, car Messali Hadj est le premier à appeler à l’indépendance de l’Algérie »
Le Pr d’histoire Dahou Derbal, habitué de ce rendez-vous commémoratif a qualifié le date du 2 août 1936 de « moment clé dans le cheminement de l’Algérie vers son indépendance ».
Mountasser Abtroun, journaliste, fait la jonction entre le passé et le présent en voyant dans le mouvement populaire du 22 février « un écho du discours de Messali Hadj qui avait appelé alors à la rupture avec le système colonial, alors qu’aujourd’hui, il est question de rupture avec le système ».
Berghal Mohamed, dans une longue prise de parole émaillée d’anecdotes et de souvenirs a rendu hommage au « Père fondateur du nationalisme algérien » relatant son combat pour l’indépendance de l’Algérie et ses déboires avec les autorités coloniales.
Ali Agouni, porte-parole du PPA (non agréé), compagnon de Messali et organisateur de la cérémonie, qualifie dans son allocution la date du 2 août 1936 de « hautement historique où Messali Hadj à prononcer un mémorable discours au stade du 20 août , clamant avec détermination et lucidité la volonté du peuple algérien d’accéder à son indépendance ».
Faisant un retour au passé , Ali Agouni relate ce jour mémorable du 2 août, au cours duquel Messali Hadj ravi la vedette aux autres leaders du Mouvement national réuni au stade El Anasser.
« Il y a 83 ans Messali Hadj, père du nationalisme algérien arrive en Algérie et est accueilli au port d’Alger par le grand militant Mestoul Mohamed pour l’accompagner au stade d’El Anasser où se tenait le Congrès musulman. Messali fut reçu par Cheikh Abdelhamid Benbadis, puis prenant la parole , il dénonça haut et fort le projet du gouverneur colonialiste Violette et Blum qui préconisait le rattachement de l’Algérie à la France et réclama l’in dépendance l’Algérie devant plus de 2.000 algériens présents au stade », témoigne-t-il.
Ali Agouni s’arrêtera sur ce geste à la fois symbolique et mémorable de Messahi Hadj qui, descendant de la tribune s’agenouille pour prendre une motte de terre et dire sa phrase célèbre : « Mes chères frères cette terre bénie est la nôtre, elle appartient à l’Algérie, cette terre n’est ni à vendre ni à acheter, ni à hypothéquer, ses héritiers sont là et l’Etoile Nord-africaine y veillera ».
Après ce détour par l’histoire, Ali Agouni revient au présent pour dire que « Aujourd’hui l’Algérie est dans l’impasse, on doit être clair, net et précis et répondre favorablement aux revendications du peuple algérien en lui accordant la liberté d’expression pour pouvoir construire une démocratie, un état moderne, une justice indépendante et des élections libres et transparentes contrôlées par le peuple pour élire un président de la République dans la fraternité », la réconciliation de tous les algériens sans distinction d’opinion politique ».
Et le compagnon de Messali Hadj de soutenir le dialogue politique en cours, le considérant comme « l’option privilégiée et la voie de l’aboutissement de ce que revendique le peuple algérien, avec le souci de placer l’intérêt vital de l’Algérien et dessus de toutes les autres considérations ».
Algerie 1 - Par Amel Benabi| 05 Aout 2019 | 13:39
Les militants et sympathisants du PPA se sont rencontrés samedi 3 août à Hussein Dey, Alger pour revisiter le parcours de Messali Hadj, à l’occasion du 83ème anniversaire de son mémorable discours, prononcé le 2 août 1936 au stade d’El Annasser et dans lequel il avait déclaré : « Cette terre n’est pas à vendre » .
L’Organisation Nationale pour la Continuité des Générations a mis son siège à la disposition des organisateurs de cette commémoration, parmi lesquels des anciens compagnons de Messali Hadj, des chercheurs en histoire, des journalistes, des acteurs politiques, le tout dans une ambiance empreinte de gravité et de solennité.
Belghanem, président de l’ONCG a ouvert la cérémonie par une intervention dans laquelle il a notamment indiqué que « Le père fondateur du Mouvement national, Messali Hadj, constitue un jalon majeur dans la formation de ceux qui ont déclenché la révolution, car Messali Hadj est le premier à appeler à l’indépendance de l’Algérie »
Le Pr d’histoire Dahou Derbal, habitué de ce rendez-vous commémoratif a qualifié le date du 2 août 1936 de « moment clé dans le cheminement de l’Algérie vers son indépendance ».
Mountasser Abtroun, journaliste, fait la jonction entre le passé et le présent en voyant dans le mouvement populaire du 22 février « un écho du discours de Messali Hadj qui avait appelé alors à la rupture avec le système colonial, alors qu’aujourd’hui, il est question de rupture avec le système ».
Berghal Mohamed, dans une longue prise de parole émaillée d’anecdotes et de souvenirs a rendu hommage au « Père fondateur du nationalisme algérien » relatant son combat pour l’indépendance de l’Algérie et ses déboires avec les autorités coloniales.
Ali Agouni, porte-parole du PPA (non agréé), compagnon de Messali et organisateur de la cérémonie, qualifie dans son allocution la date du 2 août 1936 de « hautement historique où Messali Hadj à prononcer un mémorable discours au stade du 20 août , clamant avec détermination et lucidité la volonté du peuple algérien d’accéder à son indépendance ».
Faisant un retour au passé , Ali Agouni relate ce jour mémorable du 2 août, au cours duquel Messali Hadj ravi la vedette aux autres leaders du Mouvement national réuni au stade El Anasser.
« Il y a 83 ans Messali Hadj, père du nationalisme algérien arrive en Algérie et est accueilli au port d’Alger par le grand militant Mestoul Mohamed pour l’accompagner au stade d’El Anasser où se tenait le Congrès musulman. Messali fut reçu par Cheikh Abdelhamid Benbadis, puis prenant la parole , il dénonça haut et fort le projet du gouverneur colonialiste Violette et Blum qui préconisait le rattachement de l’Algérie à la France et réclama l’in dépendance l’Algérie devant plus de 2.000 algériens présents au stade », témoigne-t-il.
Ali Agouni s’arrêtera sur ce geste à la fois symbolique et mémorable de Messahi Hadj qui, descendant de la tribune s’agenouille pour prendre une motte de terre et dire sa phrase célèbre : « Mes chères frères cette terre bénie est la nôtre, elle appartient à l’Algérie, cette terre n’est ni à vendre ni à acheter, ni à hypothéquer, ses héritiers sont là et l’Etoile Nord-africaine y veillera ».
Après ce détour par l’histoire, Ali Agouni revient au présent pour dire que « Aujourd’hui l’Algérie est dans l’impasse, on doit être clair, net et précis et répondre favorablement aux revendications du peuple algérien en lui accordant la liberté d’expression pour pouvoir construire une démocratie, un état moderne, une justice indépendante et des élections libres et transparentes contrôlées par le peuple pour élire un président de la République dans la fraternité », la réconciliation de tous les algériens sans distinction d’opinion politique ».
Et le compagnon de Messali Hadj de soutenir le dialogue politique en cours, le considérant comme « l’option privilégiée et la voie de l’aboutissement de ce que revendique le peuple algérien, avec le souci de placer l’intérêt vital de l’Algérien et dessus de toutes les autres considérations ».
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