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1re réunion demain avec certains acteurs du hirak
PUBLIE LE : 06-08-2019
Le premier objectif à consacrer dans le cadre de cette nouvelle dynamique de dialogue qui émerge en tant que fait majeur de l’actualité politique se rapporte à l’adhésion massive souhaitée des partis, personnalités et organisations de la société civile à la démarche prônée par l’Instance de médiation présidée par Karim Younès.
C’est bien du succès de cette première étape, qui demeure certes tributaire de l’action de sensibilisation qu’engagera ladite Instance à l’endroit de toutes les parties concernées, que dépendra certainement la suite du processus. Voilà ce qui est à même d’expliquer pourquoi la même instance a jugé utile de se doter d’un comité de sages mis sur pied à l’issue de la réunion de dimanche. La mission de ce comité ne peut se concevoir en effet en dehors du fait de concilier les visions des partis et de la société civile et d’œuvrer dans le sens d’aboutir à un dénominateur commun des différentes et multiples initiatives déjà élaborées et d’avancer sur la voie d’une réforme profonde du mode de gouvernance. Ceci à travers, bien évidemment, la mise en place d’un système de représentation démocratique à laquelle s’ajoute la nécessité de consolider davantage l’ancrage de l’Etat de droit et d’une justice indépendante, non sans omettre de bannir toutes les inégalités sociales et autres entraves d’ordre bureautique ayant empêché jusque là le pays de connaitre son envol, en dépit d’un potentiel de richesses diversifiées. Le patriotisme qui caractérise le mouvement citoyen du 22 février à pour ambition majeure de bâtir un Etat fort qui tranche définitivement avec cette parenthèse de règne d’une caste de privilégiés qui ont fait de l’Algérie un bien personnel dont ils disposaient à leur guise. Aujourd’hui, la possibilité de faire de cette ambition une réalité bien palpable, au grand bonheur des Algériennes et des Algériens de toutes catégories qui ont investi la rue pour manifester pacifiquement leur désir de changement et d’accéder à un avenir meilleur est offerte à travers ce nouveau processus de dialogue tel que proposé par l’Instance de médiation.
Convergence vers la tenue d’une présidentielle
Dans son communiqué diffusé à l’issue de sa réunion de dimanche dernier, l’Instance a réitéré son attachement à agir dans le cadre d’une démarche inclusive et qu’en ce sens, toutes les initiatives et propositions de sortie de crise seront valorisées. Elles constitueront des documents de travail qui serviront à l’élaboration d’une feuille de route consensuelle à soumettre à l’examen et à l’enrichissement lors d’une conférence nationale à fixer, a fait savoir en effet l’Iinstance de médiation. L’une des premières consultations est annoncée pour demain avec les acteurs du «hirak». Quant aux initiatives et propositions de sortie de crise citées plus haut, force est de constater que celles-ci privilégient, dans leur majorité, le retour au processus électoral, soit la réunion des conditions optimales pour la tenue d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais. Cette élection sera «entourée de toutes les garanties requises» avait soutenu pour sa part le chef de l’Etat dans son discours du 3 juillet dernier à la Nation. Il avait aussi insisté sur le fait que seul un président de la République issu d’une majorité incontestable aura, en effet, toute la confiance et la légitimité nécessaires et toutes les prérogatives requises pour concrétiser l’aspiration profonde au changement et satisfaire l’ensemble des revendications populaires légitimes.
Karim Aoudia
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1re réunion demain avec certains acteurs du hirak
Le comité politique de l’Instance nationale de dialogue et de médiation a décidé, hier à Alger, de tenir, demain, sa première réunion avec certains acteurs du Hirak populaire, a indiqué un communiqué de l’Instance. Le comité politique a examiné lors d’une réunion présidée par Ammar Belhimer, président du comité, en présence du coordinateur général de l’Instance de dialogue et de médiation, Karim Younes, ainsi que d’autres membres, Mokhtar Bensaïd et Bekat Berkani Mohamed, les points inscrits à l’ordre du jour, a précisé le communiqué. Il s’agit, poursuit la même source, du calendrier des rounds de dialogue, indiquant que le comité avait décidé de «tenir, mercredi prochain à 10h00 au niveau de son siège provisoire (Alger), sa première rencontre avec certains acteurs du Hirak populaire». Lors de cette réunion, il a été également question «d’examiner la composante du comité des sages et des experts et de contacter des membres de la communauté nationale établie à l’étranger». Pour rappel, l’Instance nationale de dialogue et de médiation avait annoncé, dimanche, la création d’un comité des sages regroupant des personnalités et des experts ayant accepté de rejoindre l’Instance. L’Instance avait fait part, aussi, de sa décision d’entamer «immédiatement» l’organisation des consultations de dialogue avec la classe politique, des personnalités nationales et la société civile, assurant que «toutes ces plates-formes et ces propositions constitueront des documents de travail qui seront utilisées pour l’élaboration des propositions qui seront présentées à la conférence nationale qui sera organisée à la fin des consultations».
PUBLIE LE : 06-08-2019
Le premier objectif à consacrer dans le cadre de cette nouvelle dynamique de dialogue qui émerge en tant que fait majeur de l’actualité politique se rapporte à l’adhésion massive souhaitée des partis, personnalités et organisations de la société civile à la démarche prônée par l’Instance de médiation présidée par Karim Younès.
C’est bien du succès de cette première étape, qui demeure certes tributaire de l’action de sensibilisation qu’engagera ladite Instance à l’endroit de toutes les parties concernées, que dépendra certainement la suite du processus. Voilà ce qui est à même d’expliquer pourquoi la même instance a jugé utile de se doter d’un comité de sages mis sur pied à l’issue de la réunion de dimanche. La mission de ce comité ne peut se concevoir en effet en dehors du fait de concilier les visions des partis et de la société civile et d’œuvrer dans le sens d’aboutir à un dénominateur commun des différentes et multiples initiatives déjà élaborées et d’avancer sur la voie d’une réforme profonde du mode de gouvernance. Ceci à travers, bien évidemment, la mise en place d’un système de représentation démocratique à laquelle s’ajoute la nécessité de consolider davantage l’ancrage de l’Etat de droit et d’une justice indépendante, non sans omettre de bannir toutes les inégalités sociales et autres entraves d’ordre bureautique ayant empêché jusque là le pays de connaitre son envol, en dépit d’un potentiel de richesses diversifiées. Le patriotisme qui caractérise le mouvement citoyen du 22 février à pour ambition majeure de bâtir un Etat fort qui tranche définitivement avec cette parenthèse de règne d’une caste de privilégiés qui ont fait de l’Algérie un bien personnel dont ils disposaient à leur guise. Aujourd’hui, la possibilité de faire de cette ambition une réalité bien palpable, au grand bonheur des Algériennes et des Algériens de toutes catégories qui ont investi la rue pour manifester pacifiquement leur désir de changement et d’accéder à un avenir meilleur est offerte à travers ce nouveau processus de dialogue tel que proposé par l’Instance de médiation.
Convergence vers la tenue d’une présidentielle
Dans son communiqué diffusé à l’issue de sa réunion de dimanche dernier, l’Instance a réitéré son attachement à agir dans le cadre d’une démarche inclusive et qu’en ce sens, toutes les initiatives et propositions de sortie de crise seront valorisées. Elles constitueront des documents de travail qui serviront à l’élaboration d’une feuille de route consensuelle à soumettre à l’examen et à l’enrichissement lors d’une conférence nationale à fixer, a fait savoir en effet l’Iinstance de médiation. L’une des premières consultations est annoncée pour demain avec les acteurs du «hirak». Quant aux initiatives et propositions de sortie de crise citées plus haut, force est de constater que celles-ci privilégient, dans leur majorité, le retour au processus électoral, soit la réunion des conditions optimales pour la tenue d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais. Cette élection sera «entourée de toutes les garanties requises» avait soutenu pour sa part le chef de l’Etat dans son discours du 3 juillet dernier à la Nation. Il avait aussi insisté sur le fait que seul un président de la République issu d’une majorité incontestable aura, en effet, toute la confiance et la légitimité nécessaires et toutes les prérogatives requises pour concrétiser l’aspiration profonde au changement et satisfaire l’ensemble des revendications populaires légitimes.
Karim Aoudia
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1re réunion demain avec certains acteurs du hirak
Le comité politique de l’Instance nationale de dialogue et de médiation a décidé, hier à Alger, de tenir, demain, sa première réunion avec certains acteurs du Hirak populaire, a indiqué un communiqué de l’Instance. Le comité politique a examiné lors d’une réunion présidée par Ammar Belhimer, président du comité, en présence du coordinateur général de l’Instance de dialogue et de médiation, Karim Younes, ainsi que d’autres membres, Mokhtar Bensaïd et Bekat Berkani Mohamed, les points inscrits à l’ordre du jour, a précisé le communiqué. Il s’agit, poursuit la même source, du calendrier des rounds de dialogue, indiquant que le comité avait décidé de «tenir, mercredi prochain à 10h00 au niveau de son siège provisoire (Alger), sa première rencontre avec certains acteurs du Hirak populaire». Lors de cette réunion, il a été également question «d’examiner la composante du comité des sages et des experts et de contacter des membres de la communauté nationale établie à l’étranger». Pour rappel, l’Instance nationale de dialogue et de médiation avait annoncé, dimanche, la création d’un comité des sages regroupant des personnalités et des experts ayant accepté de rejoindre l’Instance. L’Instance avait fait part, aussi, de sa décision d’entamer «immédiatement» l’organisation des consultations de dialogue avec la classe politique, des personnalités nationales et la société civile, assurant que «toutes ces plates-formes et ces propositions constitueront des documents de travail qui seront utilisées pour l’élaboration des propositions qui seront présentées à la conférence nationale qui sera organisée à la fin des consultations».