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Ali Benflis met en garde contre l’échec du dialogue national

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  • Ali Benflis met en garde contre l’échec du dialogue national

    Ali Benflis met en garde contre l’échec du dialogue national

    TSA

    Le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a appelé ce mercredi à « donner sa chance » au dialogue national prenant actuellement place à l’initiative du pouvoir, estimant que son échec « ferait véritablement entrer le pays en territoire inconnu et l’exposer à des dangers redoutables ».

    « Il aura fallu attendre le 26 juillet dernier, c’est-à-dire l’entrée de la crise politique dans son sixième mois, pour qu’un panel de personnalités soit constitué à l’effet d’ouvrir un dialogue national », a indiqué l’ex-chef du gouvernement dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie. « Mais sans même lui laisser le temps de faire son chemin, l’idée du dialogue national a subi des assauts de toutes sortes qui ne pouvaient avoir pour résultat inévitable que celui de faire dérailler, avant même qu’il ne prenne son départ, un processus si laborieusement mis en état de marche », a estimé Benflis.

    « Nul ne pouvait penser qu’un état de grâce serait accordé au dialogue national, mais l’on pouvait raisonnablement espérer de la réserve le temps qu’il fasse ses preuves. Il faut donner sa chance au dialogue national. Il ne faut pas se précipiter à le ranger au rayon des occasions manquées », a estimé encore le président de Talaie El Hourriyet.

    « Le dialogue national, ce n’est pas seulement un ordre du jour, un cadre, des objectifs et des procédures. C’est aussi, et surtout, un environnement d’apaisement et de confiance qu’il faut savoir créer. Le dialogue national a un besoin vital d’apaisement et de confiance », a préconisé Ali Benflis. Évoquant son éventuelle participation au dialogue, l’ex-chef du gouvernement a affirmé qu’il assumera ses responsabilités « en droite ligne des choix que j’ai faits, du positionnement que j’ai clairement adopté et des convictions que j’ai exprimées depuis le début de la crise », a-t-il indiqué.

    « Sans des mesures d’apaisement et de confiance, il y a tout lieu de craindre que le dialogue national ne vienne s’ajouter, à son tour, à la liste déjà fournie des occasions que le règlement de la crise actuelle aura manquées. Les conséquences en seraient alors incalculables », a affirmé Ali Benflis. « Il ne faut pas se cacher la vérité et admettre que l’échec du dialogue national ferait véritablement entrer le pays en territoire inconnu et l’exposer à des dangers redoutables », a-t-il insisté.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Benflis qui soutient ses chiappas... que c'est étonnant. L'échec de cette mascarade sera l'échec de sa propre tentative de draguer Sissi l'impératrice, pour tenter de remporter la future "election" présidentielle... Benflis n'arrive pas à se résoudre, jamais 2 sans 3, lièvre il était, lièvre il restera...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Selon Ahmed Benbitour, le dialogue ne mènera à rien, ce qu'il faut c'est négocier
      « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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      • #4
        Y'en a marre de Benflis et de ses semblables. Que les sangsues de l'est laissent un peu le pouvoir pour ceux du Centre. Il n'y a pas que Batna, Tebessa, Souk Ahrass qui ont produit des moudjahidines (surtout les vrais).
        "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
        Miguel de Cervantes.

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        • #5
          Tiens, tiens, lui aussi met en garde...

          Comme son copain djaballah..

          Les négociations avec les bottes ont été concluantes ?

          Ils ont les mêmes éléments de langage.
          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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          • #6
            Mais ça, c'était avant que les ambitions de Benflis entrevoient une infime possibilité de présider aux destinées du pays...

            Fatiha Benabbou : «Le pouvoir ne doit pas être entre les mains d’un individu»

            AP - août 14, 2019 - 8:05 Rédaction

            La constitutionnaliste Fatiha Benabbou. D. R.
            Par Karim B. – La constitutionnaliste Fatiha Benabbou s’était exprimée la veille de l’annonce du cinquième mandat et de la démission de Bouteflika qui s’en était suivie. La juriste, qui fait aujourd’hui partie du panel contesté par le Mouvement populaire, avait affirmé que «lorsqu’on fait un pacte politique, parce qu’il le faut lorsque nous sommes dans une période à constitutionnaliser, il faudrait qu’il y ait un consensus entre les forces vives, parce qu’il n’y a plus de droit, il a été balayé, ou que la Constitution est mise entre parenthèses».

            Au moment de cette déclaration, fin 2018 début 2019, l’Algérie était à la croisée des chemins et le débat battait son plein sur les choix qui s’offraient alors à l’ex-président Bouteflika, dans un contexte qui était marqué par un flou total et qui augurait de la situation explosive actuelle.

            Fatiha Benabbou évoquait déjà une nécessaire «négociation» et ne parlait pas de dialogue. Une négociation qui doit aboutir à un «contrat», un «pacte politique», en estimant que les questions identitaires et religieuses ne devraient pas être abordées, mais que cela ne voulait pas dire que les uns et les autres devraient inviter leurs interlocuteurs à «se débarrasser» de leurs convictions, car «c’est le patrimoine commun de tous les Algériens».

            Ce membre du panel controversé présidé par Karim Younès confiait que «nous sommes dans un pays où les institutions sont très faibles». «Le pouvoir reste encore au début de sa construction», avait-elle ajouté, en précisant que l’Algérie «a deux faiblesses qu’il ne faut jamais oublier». «Nous avons un Etat faible – le pouvoir ne doit pas être entre les mains d’un clan, d’un homme, d’un individu – et nous n’avons pas encore une communauté politique.» «Or, avait-elle explicité, l’Etat moderne se construit sur une nation consciente de son parcours historique et qui n’est pas divisée. C’est le peuple conscient de son unité politique. Je dis bien unité politique, je ne dis pas unité linguistique, religieuse ou ethnique. Peu importe celui qui est à côté de moi. Qu’il soit chrétien, qu’il parle arabe ou berbère, cela m’importe peu, même si moi je suis musulmane, sunnite, cela ne m’intéresse pas, je mets tout cela dans la sphère privée.»

            Pour Fatiha Benabbou, «le peuple souverain n’apparaît que lorsqu’il y a une révolution où lorsque nous sommes dans une situation d’un Etat nouveau. Le peuple est là en tant que formation souveraine pour poser le droit et pour mettre en place ses institutions». «Ce peuple, avait-elle insisté, c’est lui la caution de la légitimité. C’est lui qui va accepter de légitimer tous les pouvoirs.»

            La juriste contestait la légitimité de la Constitution en vigueur, en affirmant que la révision de 2016 a été faite par le Parlement réuni en ses deux chambres sur la base de l’ancien article 176. «Cela signifie que nous n’avons pas une Constitution nouvelle puisque c’est un pouvoir constitué par la Constitution», en ajoutant que cela a été prémédité «pour qu’il y ait confusion», avait relevé Mme Fatiha Benabbou qui promettait de toujours être du côté du peuple et de «ne jamais brosser dans le sens du poil».

            En acceptant de faire partie du panel rejeté par le peuple qu’elle dit côtoyer tous les jours, Mme Benabbou se contredit-elle ou a-t-elle changé son fusil d’épaule ?
            Othmane BENZAGHOU

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