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Jordanie: Les Marocaines de 18 à 35 ans pourront désormais obtenir leur visa sans restrictions
Les règles ont été assouplies pour les femmes.
VISA - Les Marocaines de 18 à 35 ans n’auront plus besoin d’être accompagnées de leur mari ou d’un homme de leur famille (mahram ou tuteur), ou d’obtenir une autorisation particulière du ministère de l’Intérieur jordanien pour se rendre en Jordanie.
Suite à la récente visite à Amman, en Jordanie, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI) Nasser Bourita, qui a tenu des consultations politiques les 19, 20 et 21 juillet avec son homologue jordanien Aymen al-Safdi, un accord sur la délivrance de visas pour les voyageuses marocaines a été trouvé, indique une source autorisée du MAECI au HuffPost Maroc.
"Le ministre a insisté auprès de son homologue jordanien pour supprimer toute restriction d’obtention du visa pour les Marocaines", nous confie notre source. Les conditions de délivrance du visa pour la Jordanie seront donc les mêmes pour tous les Marocains, hommes et femmes, qui pourront l’obtenir à leur arrivée sur le territoire jordanien.
En janvier dernier, une polémique au sujet de la difficulté, pour les Marocaines, d’obtenir un visa pour la Jordanie avait éclaté suite au coup de gueule lancé sur les réseaux sociaux par Mounia Semlali, responsable du programme justice des genres de l’ONG Oxfam au Maroc.
Alors qu’elle devait se rendre en Jordanie pour participer à une formation organisée par son employeur, son visa avait été refusé parce qu’il fallait une autorisation expresse du ministère de l’Intérieur jordanien ou, à défaut, un mahram, c’est-à-dire, qu’un membre masculin de sa famille l’accompagne dans son voyage.
Âgée de 28 ans, la jeune femme av
ait protesté et l’affaire était remontée jusqu’au ministère des Affaires étrangères et à l’ambassade de Jordanie au Maroc. Une pétition contre l’exigence d’un mahram pour voyager avait même été lancée.
L’ambassadeur de Jordanie au Maroc, Hazim Al Khateb Attamimi, avait alors déclaré que l’octroi de visas d’entrée, comme c’est le cas dans plusieurs pays du monde, "est régi par des dispositions réglementaires liées à la légalisation et à la protection du marché du travail en Jordanie", et que ces procédures tendent, parfois, à "limiter ou restreindre l’entrée de certaines tranches d’âge, et ne pas les interdire".
L’ambassadeur avait, cependant, dans sa déclaration, plaidé pour "faciliter la mobilité et le mouvement des citoyens des deux pays, en vue de la suppression, de façon définitive, des conditions d’obtention du visa entre les deux pays frères".
huffpostmaghreb
Les règles ont été assouplies pour les femmes.
VISA - Les Marocaines de 18 à 35 ans n’auront plus besoin d’être accompagnées de leur mari ou d’un homme de leur famille (mahram ou tuteur), ou d’obtenir une autorisation particulière du ministère de l’Intérieur jordanien pour se rendre en Jordanie.
Suite à la récente visite à Amman, en Jordanie, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI) Nasser Bourita, qui a tenu des consultations politiques les 19, 20 et 21 juillet avec son homologue jordanien Aymen al-Safdi, un accord sur la délivrance de visas pour les voyageuses marocaines a été trouvé, indique une source autorisée du MAECI au HuffPost Maroc.
"Le ministre a insisté auprès de son homologue jordanien pour supprimer toute restriction d’obtention du visa pour les Marocaines", nous confie notre source. Les conditions de délivrance du visa pour la Jordanie seront donc les mêmes pour tous les Marocains, hommes et femmes, qui pourront l’obtenir à leur arrivée sur le territoire jordanien.
En janvier dernier, une polémique au sujet de la difficulté, pour les Marocaines, d’obtenir un visa pour la Jordanie avait éclaté suite au coup de gueule lancé sur les réseaux sociaux par Mounia Semlali, responsable du programme justice des genres de l’ONG Oxfam au Maroc.
Alors qu’elle devait se rendre en Jordanie pour participer à une formation organisée par son employeur, son visa avait été refusé parce qu’il fallait une autorisation expresse du ministère de l’Intérieur jordanien ou, à défaut, un mahram, c’est-à-dire, qu’un membre masculin de sa famille l’accompagne dans son voyage.
Âgée de 28 ans, la jeune femme av
ait protesté et l’affaire était remontée jusqu’au ministère des Affaires étrangères et à l’ambassade de Jordanie au Maroc. Une pétition contre l’exigence d’un mahram pour voyager avait même été lancée.
L’ambassadeur de Jordanie au Maroc, Hazim Al Khateb Attamimi, avait alors déclaré que l’octroi de visas d’entrée, comme c’est le cas dans plusieurs pays du monde, "est régi par des dispositions réglementaires liées à la légalisation et à la protection du marché du travail en Jordanie", et que ces procédures tendent, parfois, à "limiter ou restreindre l’entrée de certaines tranches d’âge, et ne pas les interdire".
L’ambassadeur avait, cependant, dans sa déclaration, plaidé pour "faciliter la mobilité et le mouvement des citoyens des deux pays, en vue de la suppression, de façon définitive, des conditions d’obtention du visa entre les deux pays frères".
huffpostmaghreb
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