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Le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Patrick Michael Shanahan (centre). D. R.
Par Saïd N. – L’ambassade des Etats-Unis en Algérie a annoncé mercredi, dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook, qu’une délégation composée de quinze hauts responsables militaires et civils est arrivée le jour même à Alger. Selon le communiqué, cette visite, qui durera deux jours, s’inscrit dans le cadre du programme de formation dit «Capston» et vise à faire connaître à des généraux et de hauts cadres nouvellement promus la culture et l’histoire de l’Algérie.
Le programme ne va pas se limiter à de simples excursions, puisqu’on apprend que les membres de la délégation auront des discussions avec «les responsables algériens» sur les questions d’intérêt commun, telles que la coopération sécuritaire et l’actualité régionale. Comprendre que la délégation s’enquerra fatalement de la situation qui prévaut en Algérie, où la poursuite des manifestations populaires contre le système politique en place demeure la principale préoccupation depuis plus de cinq mois.
Les Américains seraient certainement curieux de connaître les perspectives politiques en Algérie à l’aune du processus de dialogue qui peine à démarrer et d’avoir, par conséquent, des garanties sur un retour rapide à la légitimité. Car, cette paralysie institutionnelle qui frappe de plein fouet un partenaire stratégique pour les pays occidentaux ne peut, à l’évidence, qu’inquiéter les capitales occidentales.
Si les dirigeants occidentaux évoquent avec toujours une grande prudence la situation «confuse» en Algérie, la presse américaine et européenne ne manquent pas de soulever le risque d’enlisement qui n’est pas sans rappeler les dures épreuves connues par certains pays de la région depuis 2011.
S. N.
Par Saïd N. – L’ambassade des Etats-Unis en Algérie a annoncé mercredi, dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook, qu’une délégation composée de quinze hauts responsables militaires et civils est arrivée le jour même à Alger. Selon le communiqué, cette visite, qui durera deux jours, s’inscrit dans le cadre du programme de formation dit «Capston» et vise à faire connaître à des généraux et de hauts cadres nouvellement promus la culture et l’histoire de l’Algérie.
Le programme ne va pas se limiter à de simples excursions, puisqu’on apprend que les membres de la délégation auront des discussions avec «les responsables algériens» sur les questions d’intérêt commun, telles que la coopération sécuritaire et l’actualité régionale. Comprendre que la délégation s’enquerra fatalement de la situation qui prévaut en Algérie, où la poursuite des manifestations populaires contre le système politique en place demeure la principale préoccupation depuis plus de cinq mois.
Les Américains seraient certainement curieux de connaître les perspectives politiques en Algérie à l’aune du processus de dialogue qui peine à démarrer et d’avoir, par conséquent, des garanties sur un retour rapide à la légitimité. Car, cette paralysie institutionnelle qui frappe de plein fouet un partenaire stratégique pour les pays occidentaux ne peut, à l’évidence, qu’inquiéter les capitales occidentales.
Si les dirigeants occidentaux évoquent avec toujours une grande prudence la situation «confuse» en Algérie, la presse américaine et européenne ne manquent pas de soulever le risque d’enlisement qui n’est pas sans rappeler les dures épreuves connues par certains pays de la région depuis 2011.
S. N.
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