10 août 2019 à 19h07
Mis à jour le 11 août 2019 à 10h23
Les belligérants en Libye ont donné leur accord sur le principe d'une trêve pendant les festivités de l'Aïd al-Adha, donnant l'espoir d'un répit pour le pays, qui a connu le même jour un attentat meurtrier contre un convoi de l'ONU.
Les forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen, ont annoncé souscrire à la trêve réclamée par l’ONU à l’occasion de l’Aïd al-Adha, que le Gouvernement d’union nationale (GNA) a dit accepter sous conditions.
Homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar a lancé le 4 avril une offensive pour conquérir Tripoli, siège du GNA, reconnu par l’ONU. Après plus de quatre mois d’affrontements meurtriers, les forces du maréchal stagnent aux abords de la capitale, freinées par les forces loyales au GNA.
Le maréchal a décidé « l’arrêt de toutes les opérations militaires dans la banlieue de Tripoli », a déclaré lors d’une conférence de presse à Benghazi le général Ahmed al-Mesmari, porte-parole de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL).
« Quatre conditions »
Le cessez-le-feu « commence samedi, à partir de 15h (13h GMT) et durera jusqu’à lundi à 15h également », a indiqué le général Mesmari, précisant que la réponse de l’ANL à toute violation de la trêve serait « immédiate et sévère ».
Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, le GNA a dit « accepter une trêve humanitaire pour les jours de fête d’Al-Adha », célébration religieuse qui commence dimanche et se poursuit jusqu’à mardi en Libye.
Jeune Afrique
Mis à jour le 11 août 2019 à 10h23
Les belligérants en Libye ont donné leur accord sur le principe d'une trêve pendant les festivités de l'Aïd al-Adha, donnant l'espoir d'un répit pour le pays, qui a connu le même jour un attentat meurtrier contre un convoi de l'ONU.
Les forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen, ont annoncé souscrire à la trêve réclamée par l’ONU à l’occasion de l’Aïd al-Adha, que le Gouvernement d’union nationale (GNA) a dit accepter sous conditions.
Homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar a lancé le 4 avril une offensive pour conquérir Tripoli, siège du GNA, reconnu par l’ONU. Après plus de quatre mois d’affrontements meurtriers, les forces du maréchal stagnent aux abords de la capitale, freinées par les forces loyales au GNA.
Le maréchal a décidé « l’arrêt de toutes les opérations militaires dans la banlieue de Tripoli », a déclaré lors d’une conférence de presse à Benghazi le général Ahmed al-Mesmari, porte-parole de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL).
« Quatre conditions »
Le cessez-le-feu « commence samedi, à partir de 15h (13h GMT) et durera jusqu’à lundi à 15h également », a indiqué le général Mesmari, précisant que la réponse de l’ANL à toute violation de la trêve serait « immédiate et sévère ».
Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, le GNA a dit « accepter une trêve humanitaire pour les jours de fête d’Al-Adha », célébration religieuse qui commence dimanche et se poursuit jusqu’à mardi en Libye.
Jeune Afrique
Commentaire