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Ce que l’ex-ambassadeur des Etats-Unis en Syrie pense de la situation en Algérie

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  • Ce que l’ex-ambassadeur des Etats-Unis en Syrie pense de la situation en Algérie

    août 12, 2019 -
    L’ex-ambassadeur américain en Algérie et en Syrie Robert Ford.
    Par Houari A. – L’ex-ambassadeur américain en Algérie et en Syrie Robert Ford considère que l’Algérie est à la croisée des chemins «mais il n’est pas encore clair, jusqu’à cet instant, quel chemin elle doit emprunter : l’évolution ou la révolution violente», affirme-t-il dans une contribution parue dans le quotidien panarabe Al-Charq Al-Awsat dans son édition du 12 août, et intitulée «L’Algérie entre le marteau et l’enclume».

    Ce diplomate américain, qui dirige aussi un think thank dédié à la politique moyen-orientale des Etats-Unis, évoque le rôle de l’instance de dialogue et de médiation, conduite par Karim Younès, en considérant qu’elle est prise entre «le marteau de l’armée et l’enclume du mouvement populaire».

    Pour l’auteur, le commandement de l’armée, par la voix du général Gaïd-Salah, avait vertement remis à l’ordre le panel de dialogue sur la question des préalables «mais lui-même sera désavoué par les manifestants lors du 25e vendredi de protestation où, sur une banderole, note le diplomate, on pouvait lire cette phrase sentencieuse : «Gaïd-Salah est le deuxième Bouteflika.» Par ailleurs, ladite instance de dialogue s’est vue rejeter par l’essentiel de l’opposition et des personnalités nationales.

    Dans son diagnostic de la situation actuelle en Algérie, le diplomate notera que les deux camps (armée et hirak) ont leurs points de faiblesse. D’un côté, le mouvement populaire se sentant, selon lui, essoufflé, avec «le recul progressif» du nombre de manifestants dans les marches hebdomadaires et, en même temps, déçu par l’inaboutissement de ses revendications, après six mois de manifestations massives et ininterrompues, se trouve aujourd’hui dans l’obligation d’expérimenter d’autres méthodes, dont l’appel à la désobéissance civile lancé par certaines composantes du mouvement. Ce qui augure, d’après Robert Ford, d’un durcissement de la confrontation avec l’armée.

    De son côté, l’institution militaire souffre, d’après l’analyse de l’ex-ambassadeur américain, de son isolement et de ses divergences avec le chef d’Etat intérimaire, Abdelkader Bensalah. Le commandement de l’armée est également handicapé par le manque de soutien de la classe politique à sa cause, en dehors des deux partis de l’ancienne majorité, honnis par le peuple.

    Le diplomate se pose la question de savoir si, au vu de ce diagnostic, l’Algérie pourrait échapper aux scénarii libyen et syrien. Selon Robert Ford, tout dépendra des résultats des efforts déployés par l’instance de dialogue. Or, ces efforts sont eux-mêmes tributaires de l’attitude de l’armée. Puis, il faudrait aller convaincre le mouvement populaire «qui refuse jusqu’ici d’avoir un chef ou des représentants».

    «En regardant bien la situation en Algérie, en cet été chaud, un vieux dicton arabe m’est venu à l’esrpit : toute précipitation engendre des remords, votre sécurité est dans la patience», conclut-il.

    H. A.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ce n'est pas la meme chose en algerie la democratie est lointaine depuis 1830..
    en syrie au maroc y'avait pas de la culture democratique française..
    les regimes sont restés de l'age prehistorique car c'etait surtout des protectorats...
    le probléme syriens s'est agravé a cause des colons israeliens qui ont modifié les rapport de force sur l'eau et l'eau se trouve a tabarya le nord d'israel est bien fournit en eau que le sud..donc ya cette tension lié a l'eau entre israel la syrie et le liban...je pense ils vont trouver un terrain d'entente ils n'ont pas le choix..

    l'algerie a traversé plusieurs crise ce n'est pas la première ni la dernière. degaul lui meme etait lié a la crise algerienne. c'est les algeriens qui le faisait chuté..
    a chaque remous en algerie le remoux se declare en france..puisque la france est maintenant lié a l'union europeene et un pilier avec l'alamagne donc les pays europeens eux meme ne veulent pas de probléme en france qui est lié a l'algerie. ils finiront par faire pression ou accorder des largesse economqiue a l'lagerie qui leur fournit aussi du gaz..
    la politique etrangére des etats unis est instable car elle doit garder sa part dans l'otan en europe..elle ne veut pas de remous au seint de l'europe sinon elle va se déséquilibrer seule face a l'asie et elle n'a pas les moyens de les affronter ni économiquement ni militairement sinon se baser sur des alliances européenne car le monde musulman reste et restera neutre..
    le brixite etait un cadeau du ciel pour l'europe car l'ennemie de l'asie etait les anglais. donc je pense les europeens qui n'avaient pas un different historique avec l'asie n'eprouvent aucune crainte de l'asie....a part l'indochine avec les français ..il n ya aucune tension historique entre l'europe dite non coloniale et l'asie..


    donc la situation je pense est complexe.
    donc je crois les elections presidentielle en algerie vont se faire le plus normalement du monde..reste un choix qui est un peu difficile car le pouvoir algerien avait muselé l'opposition donc meme si il existe des hommes de haut niveau le publqiue ne les connait pas..mais ces hommes existe partout tu prends par exemple une personne comme youcef nebache dans son discours tu sens le coté social de l'acte..il parle laisser les gens travailler ils ont des enfants des famille. cette reflexion tu ne la trouvera pas chez un technocrate habitué qu'au chiffre entrée sortie. le coté social ne le concerne pas. lorsqu'il faut faire des compressions il faut les faire sans donner de solutions aux gens qui vont sortir et les laisse sur le dos du gouvernement a cause aussi en partie de sa mauvaise gestion ...

    donc l'algerie a toujours fait partie de l'europe...je ne pense pas qu'il y aura des problémes...bien qu'on dit que l'algerie n'a pas fait le necessaire il ya des realisation qui ne faut pas nier..majoriterment l'etat algerien depuis 62 a tenue le coup..reste comme meme un pays developpé

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    • #3
      L’ex-ambassadeur américain en Algérie et en Syrie Robert Ford considère que l’Algérie est à la croisée des chemins «mais il n’est pas encore clair, jusqu’à cet instant, quel chemin elle doit emprunter : l’évolution ou la révolution violente»

      Il peut toujours appeler El Harrache et demander...Mr Ouyahia !! il sera decu Mr l'ex-ambassadeur....Toujours Al Wourouds du coté d'Alger !

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      • #4
        Cet expert des regimes change, met le destin du pays sur les épaules d'un panel non représentatif, désigné par le pouvoir en place qui en reprend les lignes rouges... le but de la manœuvre issue du RND, est un replâtrage accepté du régime, quitte à en sacrifier la moitié de son personnel politique et administratif, pour lui permettre de perpétuer son fonctionnement autoritaire, avec la sacro sainte règle de la cooptation...

        L'histoire de l'Algérie dans sa lutte pour indépendance a vu les manœuvres coloniales se dérouler pour mener une négociation pour l'indépendance du pays. Entre les démarches de Soustelle en 1955 et la troisième voie, celle de De Gaule en 1958 qui a voulu utiliser Messali, puis Si Salah, pour pousser le GPRA à Meulun à entamer les pourparlers... le chemin du hirak est long d'embûches et de manœuvres pour ne pas mettre sur des épaules frêles, celles des membres d'un panel sans envergure et sans ancrage, le destin du pays...

        La menace des yankees est à peine voilée, mais les Algeriens savent construire leurs institutions les unes après les autres, pour redonner à la souveraineté du peuple et de la nation ses lettres de noblesses, n'en déplaise à ceux qui veulent soumettre les peuples à des tyrans pour mieux siphonner ses ressources et contrôler son avenir...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Le diplomate américain Robert Ford conseille aux décideurs de ne pas se précipiter pour l’élection présidentielle.

          Algerie 1 - Par Hakim Megatli| 13 Aout 2019 | 15:04

          L’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert Ford, connu pour être l’un des faucons du Département d’Etat, et celui qui a mis la Syrie à feu et à sang, lorsqu'il était ambassadeur dans ce pays, s’inquiète (?) de la situation politique en Algérie.

          Dans une tribune publiée par le journal arabe, «Echarq Al Awsat», il se pose la question crument : «Est-il possible pour l’Algérie d’éviter le scénario de la Syrie et de la Libye».

          Le diplomate américain qui est un fin connaisseur de l’Algérie hésite à répondre à cette lancinante question préférant se poser une autre question : «Gaid Salah va-t-il accepter de céder aux revendications du Hirak de sorte à donner plus de crédibilité à la commission du dialogue qui pourrait jouer un rôle crucial ?»

          Robert Ford qui a fait un point de situation de l’impasse politique algérienne, estime qu’il n’est pas possible d’émettre un quelconque pronostic s’agissant de l’issue du bras de fer entre le chef de l’armée et les manifestants.

          C’est pourquoi, il convoque une sagesse arabe qu’il décline sous forme d’un conseil à ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie quant à l’opportunité ou pas d’organiser urgemment l’élection présidentielle.

          «La précipitation mène au regret, et la sérénité conduit à la paix», assène Robert Ford.

          Pour le diplomate américain, il est donc déconseillé d’imposer une élection présidentielle sans satisfaire au préalable des conditions politiques qui vont garantir un dialogue «serein et inclusif».

          Une telle option s’apparente d’après lui un à «suicide politique» ; une formule qu’il a emprunté à un brillant journaliste dans sa mise en perspective du face à face entre l’armée et le peuple.

          Ford estime que tous les «amis» de l’Algérie; «un pays riche dans sa diversité culturelle» de par le monde, apprécient que les deux parties ont su jusque là éviter l’affrontement.

          Mais il se garde bien de se projeter sur l’avenir d’autant plus que «Gaid Salah rejette toute idée de faire des concessions, alors même, appuie-t-il, «les deux partis (PFLN et RND NDLR) qui le soutiennent appartiennent à l’ancien régime n’ont aucune crédibilité et ne disposent pas de bases populaires»

          Ford rappelle que le panel du dialogue a refusé de rencontrer les responsables de ces deux partis et relève une «dualité» du discours entre le chef le l’armée et le président de l’Etat Abdelkader Bensalah.

          Il en veut pour preuve que Bensalah avait accepté les préalables du panel pour l’ouverture du dialogue, libération des détenus, allègement du dispositif de sécurité, liberté de manifestation... alors que Gaid Salah a rejeté fermement de céder sur quoi que ce soit.

          En conclusion, le diplomate américain qui travaille désormais pour l’ONU, semble croiser les doigts sur l’issue de cette guerre d’usure entre le Hirak populaire et le pouvoir en place.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Le commandement de l’armée est également handicapé par le manque de soutien de la classe politique à sa cause,
            Quelle est la cause de l'armée?

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            • #7
              Garants des deals passés, présents et futurs pétroliers... en plus d'être un acteur de la lutte antiterroriste... depuis qu'Anadarko a lâché nos généraux, ils sont furax...

              Les yankees savent très certainement qu'il faut aider les vieux caciques à transmettre le flambeau... les mois qui viennent vont être particulièrement délicats pour l'avenir des algeriens afin d'extraire les ressources des générations avenirs du sauvetage du pouvoir...
              Dernière modification par ott, 13 août 2019, 20h46.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Quelle est la cause de l'armée?
                C'est bien la question que l'on peut se poser.

                Normalement c'est celle de défendre l'Algérie.

                À moins qu'il ne parle de la cause de garcia et les marionnettistes.
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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