Sortie de crise : le chaos n'est pas la solution
Quotidien d'Oran le 16/08/2019 - par Mourad Benachenhou
En politique, la naïveté n'est pas une erreur de jugement. C'est plus qu'une faute. C'est un crime, car, par définition, les affaires politiques concernent, non le futur d'un individu, mais l'avenir de toute une Nation.
Faire preuve de naïveté, pour un dirigeant politique, c'est mettre en danger toute la communauté nationale.
La naïveté, dans le périlleux contexte actuel, est de croire que les ennemis déclarés de ce pays, ou ses ennemis potentiels, prenant maintenant le déguisement de l'indifférence, de la feinte sympathie, ou même du soutien affirmé, attendent la suite des évènements pour réagir, par des actions hostiles de toutes formes, en vue de faire avancer leurs intérêts, ou imposer leurs propres options pour finalement mettre ce pays sous leur tutelle. Ils ne haïssent rien moins que l'incertitude et veulent s'assurer que les évènements actuels tournent à leur avantage, que cela porte préjudice aux intérêts du peuple algérien ou non.
La compassion ne fait pas partie des vertus entretenues par la « collectivité internationale, » prête à tout moment à verser généreusement le sang des peuples, dont elle considère que leur « oppression, » fictive ou réelle, par leurs propres dirigeants, ne se fait pas dans son intérêt.
Ce qui est essentiel pour elle, ce n'est pas le bonheur de ces peuples ; ce n'est pas, non plus, l'assistance à l'éclosion d'une société plus juste dans ces pays, ni la volonté de défendre des « valeurs humanistes universelles,» ni même, évidemment, l'émergence d'une démocratie libérale,» malgré les vertus dont elle la pare, mais essentiellement de veiller, quelque soit le prix qu'elle fait payer à ces peuples, à ce que ses intérêts stratégiques soient satisfaits.
La « Communauté internationale » n'est jamais économe du sang des peuples à « démocratiser »
Comme les exemples actuels le démontrent abondamment, aucun sacrifice n'est trop lourd à faire porter à ces peuples, qui, naïvement, pensent que leur salut leur viendra d'une « communauté internationale généreuse en belles paroles,» mais agressive, violente et destructive dans ses actions. Chercher sa sauvegarde chez le loup est la plus grosse erreur que puisse connaitre l'agneau qui veut échapper au couteau de son maitre. Et on sait également, à l'examen de l'expérience de ceux des dirigeants qui ont été séduits par les « sirènes de la démocratie importée et imposée, » qu'une fois que le loup remplace le berger à la tête du troupeau, c'est le carnage qui devient la seule règle, sans frein ni limites.
L'agneau sera en danger d'être sacrifié, non seulement le jour de l'Aïd, mais à tout instant au gré de l'appétit du loup.
Que l'on prenne garde : les seuls amis du peuple sont les membres de ce peuple, car leurs destins sont profondément liés, et , malgré les dépassements dont les uns ou les autres peuvent être les auteurs, ils sont condamnés à se redresser et à agir pour le bien mutuel, car, en finalité, ils en tireront mutuellement bénéfice, tout en préservant la maitrise de leur destinée commune.
Une conjoncture complexe qui se prête à des interrogations et des interprétations contradictoires
Il est vrai que la situation actuelle est extrêmement complexe, et que, même pour les analystes les plus expérimentés, il est difficile de conjecturer quelle tournure les évènements vont prendre, et combien de temps il faudrait pour un retour à une normalité politique, où l'autorité de l'Etat serait pleinement assumée dans un contexte de reconnaissance populaire de la légitimité des gouvernants. La situation est d'autant plus complexe que la classe politique actuelle ne parvient pas à faire entendre sa voix non seulement auprès des autorités publiques actuelles, ce qui pourrait apparaitre comme un moindre mal, mais également auprès des manifestants du vendredi.
Le dialogue : Un test de rattrapage pour la médiocre classe politique
Le groupe chargé du difficile processus de dialogue politique, quel qu'on soit le contenu, constitue à la fois un instrument de résolution de la crise politique, du moins dans ses aspects procéduraux, mais également un examen de rattrapage pour la classe politique dont le faible poids est amplement démontré.
Ce groupe sera-t-il capable de convaincre le peuple algérien de reprendre confiance dans ceux qui sont en compétition pour prendre en charge son avenir ?
Il y a autant d'indicateurs qui présagent de la réussite comme de l'échec de cette ultime tentative de redonner une certaine crédibilité à la classe politique totalement déconsidérée, et dont nombre de ses porte-paroles expriment, à tort, des doutes sur l'efficacité et l'efficience du dialogue. Il ne saurait être question de suggérer que ce « panel» jette l'éponge avant même que le vrai débat ait commencé, d'autant qu'il semble bien qu'on en est encore à la phase de mise en place de l'équipe des « dialoguistes.» Sa réussite ne dépendra nullement des « manœuvres du pouvoir, » selon l'expression empruntés aux dénigreurs professionnels que sont devenus certains personnages politiques, mais essentiellement de la capacité de la classe politique algérienne de prouver qu'elle est capable de jouer un rôle utile dans le dépassement de la situation actuelle, qui n'a que trop duré. Le poids de la responsabilité des autorités publiques dans la gestion de la crise n'est ni allégé, ni limité par les activités des « dialoguistes »
Mais, encore plus important ! Faut-il que les autorités publiques attendent que les résultats des activités de cette équipe soient mis « noir sur blanc, -» sous la forme d'un rapport écrit, comportant, outre une analyse objective et franche des évènements,- des propositions réalistes et clairement énoncées, pour prendre des mesures résolues visant, sur la base de ces propositions, à changer le cours des évènements ?
On ne peut pas raisonnablement mettre le pays et le peuple « entre parenthèses, » en attendant que ces « sages » livrent leur feuille de route, ou fassent bouger, du fait brut de leur propre représentativité, les lignes de forces qui séparent les acteurs de ce grand drame national. Comme on dit couramment et sans aucune nuance péjorative « le spectacle doit continuer, » car les autorités ne sont nullement tenues par aucun autre impératif que l'absolue nécessité de continuellement prendre en charge, dans leur totalité, les responsabilités qui leur incombent du fait de leur pouvoir, quelles qu'en soient, par ailleurs, les fondement juridiques et la légitimité.
La vacance déclarée du pouvoir : une suggestion absurde et dangereuse
La vacance du pouvoir, qu'elle soit la conséquence de la passivité des autorités réduites à l'impuissance, ou qu'elle soit dictée par la nécessité d'attendre le verdict des « sages désignés, » n'est pas la solution, car ses conséquences ne peuvent être que catastrophiques dans le contexte actuel. On ne met pas l'Etat entre parenthèses uniquement pour le respect des formes, que ce soit sur le plan légal ou du fait d'un engagement à accepter la voie du dialogue pour sortir le pays de l'impasse actuelle.
Tout doit continuer à être fait pour le retour à la normalité
Il faut reconnaitre que les autorités publiques ont mis l'Algérie sur une voie en totale rupture avec le mode de gouvernance passé. En s'attaquant aux symboles du non-état et de la corruption comme idéologie et comme programme de gouvernement, elles ont donné une preuve irréfutable de leur volonté de tourner la page, et de réprimer les effets politiques, économiques, culturels et sociaux du lourd héritage du règne de la « bande à Bouteflika. »
On ne saurait jamais surestimer la signification politique et sociétale des poursuites judiciaires et des mesures d'emprisonnement, comme du gel des avoirs, des ex-membres de l'élite placée aux rênes du pays pour faciliter son pillage et sa déchéance.
La mise hors d'état de nuire de la « bande à Bouteflika », un bond en avant dans le changement de mode de gouvernance
Le retour au sacro-saint principe de l'indépendance de la justice, qui se rend sans considération pour les positions de pouvoir ou le rang social des contrevenants aux lois du pays, constitue un message fort dont beaucoup, dans cette classe politique sans poids, continuent à minimiser la portée. Il n'en demeure pas moins clairement établi que les autorités publiques ont,- à travers la mobilisation de la justice pour rétablir un minimum d'Etat de droit couvrant toutes les citoyennes et tous les citoyens du pays,- crée un précédent historique auquel seront tenus, qu'ils l'acceptent ou non, les futurs gouvernants du pays, qui émaneront d'un processus électoral transparent et sans contestation possible.
Le désespoir des ambitions individuelles frustrées de plus en plus évident
Ces autorités ont pris en charge la plus importante des revendications des manifestants, en coupant les ponts avec l'ancienne équipe dirigeante et en poursuivant ses acteurs et complices les plus éminents. Il aurait été absurde et impossible que cette rupture aurait eu lieu si le projet de cinquième mandat avait réussi. Aurait on vu le frère de l'ex-président, et son mauvais génie, jeté dans les geôles de la République ? Une partie de l'élite politique aurait-elle été transportée dans les fourgons pénitentiaires blindés au lieu des voitures de luxe avec chauffeur particulier et gardes de corps auxquelles elle était habituée? Etc. etc. Il est futile de développer plus cette idée : il n'y a qu'à parcourir la première page des quotidiens, car ce genre de fait-divers ne se cache pas dans la rubrique des « chiens écrasés. »
Cependant, certaines « personnalités politiques, » qui ont reçu une fausse estampille de « qualité, » de la part des responsables déchus, font la fine bouche devant ce changement , fatal pour toute une classe d'hommes politiques véreux et d'hommes d'affaires prédateurs, et qui marque un bouleversement dans le mode de gouvernance. Ces « personnalités, usent et abusent de titres prestigieux acquis sur la base de critères connus seulement de leurs « sponsors, » pour continuer non seulement à faire des propositions stupides de sortie de la crise, comme l'appel à la négociation entre les parties impliqués dans la crise, ou à proférer des affirmations anachroniques , historiquement fausses, et insultantes pour une institution majeure de l'Etat.
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Quotidien d'Oran le 16/08/2019 - par Mourad Benachenhou
En politique, la naïveté n'est pas une erreur de jugement. C'est plus qu'une faute. C'est un crime, car, par définition, les affaires politiques concernent, non le futur d'un individu, mais l'avenir de toute une Nation.
Faire preuve de naïveté, pour un dirigeant politique, c'est mettre en danger toute la communauté nationale.
La naïveté, dans le périlleux contexte actuel, est de croire que les ennemis déclarés de ce pays, ou ses ennemis potentiels, prenant maintenant le déguisement de l'indifférence, de la feinte sympathie, ou même du soutien affirmé, attendent la suite des évènements pour réagir, par des actions hostiles de toutes formes, en vue de faire avancer leurs intérêts, ou imposer leurs propres options pour finalement mettre ce pays sous leur tutelle. Ils ne haïssent rien moins que l'incertitude et veulent s'assurer que les évènements actuels tournent à leur avantage, que cela porte préjudice aux intérêts du peuple algérien ou non.
La compassion ne fait pas partie des vertus entretenues par la « collectivité internationale, » prête à tout moment à verser généreusement le sang des peuples, dont elle considère que leur « oppression, » fictive ou réelle, par leurs propres dirigeants, ne se fait pas dans son intérêt.
Ce qui est essentiel pour elle, ce n'est pas le bonheur de ces peuples ; ce n'est pas, non plus, l'assistance à l'éclosion d'une société plus juste dans ces pays, ni la volonté de défendre des « valeurs humanistes universelles,» ni même, évidemment, l'émergence d'une démocratie libérale,» malgré les vertus dont elle la pare, mais essentiellement de veiller, quelque soit le prix qu'elle fait payer à ces peuples, à ce que ses intérêts stratégiques soient satisfaits.
La « Communauté internationale » n'est jamais économe du sang des peuples à « démocratiser »
Comme les exemples actuels le démontrent abondamment, aucun sacrifice n'est trop lourd à faire porter à ces peuples, qui, naïvement, pensent que leur salut leur viendra d'une « communauté internationale généreuse en belles paroles,» mais agressive, violente et destructive dans ses actions. Chercher sa sauvegarde chez le loup est la plus grosse erreur que puisse connaitre l'agneau qui veut échapper au couteau de son maitre. Et on sait également, à l'examen de l'expérience de ceux des dirigeants qui ont été séduits par les « sirènes de la démocratie importée et imposée, » qu'une fois que le loup remplace le berger à la tête du troupeau, c'est le carnage qui devient la seule règle, sans frein ni limites.
L'agneau sera en danger d'être sacrifié, non seulement le jour de l'Aïd, mais à tout instant au gré de l'appétit du loup.
Que l'on prenne garde : les seuls amis du peuple sont les membres de ce peuple, car leurs destins sont profondément liés, et , malgré les dépassements dont les uns ou les autres peuvent être les auteurs, ils sont condamnés à se redresser et à agir pour le bien mutuel, car, en finalité, ils en tireront mutuellement bénéfice, tout en préservant la maitrise de leur destinée commune.
Une conjoncture complexe qui se prête à des interrogations et des interprétations contradictoires
Il est vrai que la situation actuelle est extrêmement complexe, et que, même pour les analystes les plus expérimentés, il est difficile de conjecturer quelle tournure les évènements vont prendre, et combien de temps il faudrait pour un retour à une normalité politique, où l'autorité de l'Etat serait pleinement assumée dans un contexte de reconnaissance populaire de la légitimité des gouvernants. La situation est d'autant plus complexe que la classe politique actuelle ne parvient pas à faire entendre sa voix non seulement auprès des autorités publiques actuelles, ce qui pourrait apparaitre comme un moindre mal, mais également auprès des manifestants du vendredi.
Le dialogue : Un test de rattrapage pour la médiocre classe politique
Le groupe chargé du difficile processus de dialogue politique, quel qu'on soit le contenu, constitue à la fois un instrument de résolution de la crise politique, du moins dans ses aspects procéduraux, mais également un examen de rattrapage pour la classe politique dont le faible poids est amplement démontré.
Ce groupe sera-t-il capable de convaincre le peuple algérien de reprendre confiance dans ceux qui sont en compétition pour prendre en charge son avenir ?
Il y a autant d'indicateurs qui présagent de la réussite comme de l'échec de cette ultime tentative de redonner une certaine crédibilité à la classe politique totalement déconsidérée, et dont nombre de ses porte-paroles expriment, à tort, des doutes sur l'efficacité et l'efficience du dialogue. Il ne saurait être question de suggérer que ce « panel» jette l'éponge avant même que le vrai débat ait commencé, d'autant qu'il semble bien qu'on en est encore à la phase de mise en place de l'équipe des « dialoguistes.» Sa réussite ne dépendra nullement des « manœuvres du pouvoir, » selon l'expression empruntés aux dénigreurs professionnels que sont devenus certains personnages politiques, mais essentiellement de la capacité de la classe politique algérienne de prouver qu'elle est capable de jouer un rôle utile dans le dépassement de la situation actuelle, qui n'a que trop duré. Le poids de la responsabilité des autorités publiques dans la gestion de la crise n'est ni allégé, ni limité par les activités des « dialoguistes »
Mais, encore plus important ! Faut-il que les autorités publiques attendent que les résultats des activités de cette équipe soient mis « noir sur blanc, -» sous la forme d'un rapport écrit, comportant, outre une analyse objective et franche des évènements,- des propositions réalistes et clairement énoncées, pour prendre des mesures résolues visant, sur la base de ces propositions, à changer le cours des évènements ?
On ne peut pas raisonnablement mettre le pays et le peuple « entre parenthèses, » en attendant que ces « sages » livrent leur feuille de route, ou fassent bouger, du fait brut de leur propre représentativité, les lignes de forces qui séparent les acteurs de ce grand drame national. Comme on dit couramment et sans aucune nuance péjorative « le spectacle doit continuer, » car les autorités ne sont nullement tenues par aucun autre impératif que l'absolue nécessité de continuellement prendre en charge, dans leur totalité, les responsabilités qui leur incombent du fait de leur pouvoir, quelles qu'en soient, par ailleurs, les fondement juridiques et la légitimité.
La vacance déclarée du pouvoir : une suggestion absurde et dangereuse
La vacance du pouvoir, qu'elle soit la conséquence de la passivité des autorités réduites à l'impuissance, ou qu'elle soit dictée par la nécessité d'attendre le verdict des « sages désignés, » n'est pas la solution, car ses conséquences ne peuvent être que catastrophiques dans le contexte actuel. On ne met pas l'Etat entre parenthèses uniquement pour le respect des formes, que ce soit sur le plan légal ou du fait d'un engagement à accepter la voie du dialogue pour sortir le pays de l'impasse actuelle.
Tout doit continuer à être fait pour le retour à la normalité
Il faut reconnaitre que les autorités publiques ont mis l'Algérie sur une voie en totale rupture avec le mode de gouvernance passé. En s'attaquant aux symboles du non-état et de la corruption comme idéologie et comme programme de gouvernement, elles ont donné une preuve irréfutable de leur volonté de tourner la page, et de réprimer les effets politiques, économiques, culturels et sociaux du lourd héritage du règne de la « bande à Bouteflika. »
On ne saurait jamais surestimer la signification politique et sociétale des poursuites judiciaires et des mesures d'emprisonnement, comme du gel des avoirs, des ex-membres de l'élite placée aux rênes du pays pour faciliter son pillage et sa déchéance.
La mise hors d'état de nuire de la « bande à Bouteflika », un bond en avant dans le changement de mode de gouvernance
Le retour au sacro-saint principe de l'indépendance de la justice, qui se rend sans considération pour les positions de pouvoir ou le rang social des contrevenants aux lois du pays, constitue un message fort dont beaucoup, dans cette classe politique sans poids, continuent à minimiser la portée. Il n'en demeure pas moins clairement établi que les autorités publiques ont,- à travers la mobilisation de la justice pour rétablir un minimum d'Etat de droit couvrant toutes les citoyennes et tous les citoyens du pays,- crée un précédent historique auquel seront tenus, qu'ils l'acceptent ou non, les futurs gouvernants du pays, qui émaneront d'un processus électoral transparent et sans contestation possible.
Le désespoir des ambitions individuelles frustrées de plus en plus évident
Ces autorités ont pris en charge la plus importante des revendications des manifestants, en coupant les ponts avec l'ancienne équipe dirigeante et en poursuivant ses acteurs et complices les plus éminents. Il aurait été absurde et impossible que cette rupture aurait eu lieu si le projet de cinquième mandat avait réussi. Aurait on vu le frère de l'ex-président, et son mauvais génie, jeté dans les geôles de la République ? Une partie de l'élite politique aurait-elle été transportée dans les fourgons pénitentiaires blindés au lieu des voitures de luxe avec chauffeur particulier et gardes de corps auxquelles elle était habituée? Etc. etc. Il est futile de développer plus cette idée : il n'y a qu'à parcourir la première page des quotidiens, car ce genre de fait-divers ne se cache pas dans la rubrique des « chiens écrasés. »
Cependant, certaines « personnalités politiques, » qui ont reçu une fausse estampille de « qualité, » de la part des responsables déchus, font la fine bouche devant ce changement , fatal pour toute une classe d'hommes politiques véreux et d'hommes d'affaires prédateurs, et qui marque un bouleversement dans le mode de gouvernance. Ces « personnalités, usent et abusent de titres prestigieux acquis sur la base de critères connus seulement de leurs « sponsors, » pour continuer non seulement à faire des propositions stupides de sortie de la crise, comme l'appel à la négociation entre les parties impliqués dans la crise, ou à proférer des affirmations anachroniques , historiquement fausses, et insultantes pour une institution majeure de l'Etat.
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