il convient de relever que dans le Coran, le thème d’incinération n’est aucunement mentionné.
qu’indique la législation musulmane ?
En s’appuyant sur diverses sourates contenues dans le Coran, mais aussi sur le fait que Mahomet fut enterré, et enterra les siens, les légistes considèrent que le cadavre de l’homme doit être enseveli dans la terre. Si une personne rend l’âme pendant qu’il se trouve sur un bateau, il est alors recommandé d’atteindre que la terre ferme soit atteinte, puis de l’enterrer selon les règles prescrites dans l’Islam. Toutefois, si la terre est trop éloignée, le corps doit être jeté à l’eau, afin que les vagues de la mer puissent le ramener vers la berge, où il sera trouvé par des vivants, et enterré comme il se doit. Si les habitants de la terre proche, sur laquelle risque d’échouer le corps, ne sont pas musulmans, alors le corps est attaché à un objet lourd. Après avoir reçu les prières régulières faites au mort dans la religion musulmane, et subi le traitement prévu à cet effet, il est jeté dans la mer, dans laquelle il s’enfoncera. Encore une fois, si ces prescriptions restent somme toute assez floues sur l’incinération, au moins indiquent-elle une autre démarche bien précise. Il faut se tourner vers les fatwas modernes pour voir des évocations plus ou moins claires à l’incinération des défunts.
Dans la religion musulmane, l’homme est considéré comme un être qui est appelé à ressusciter. Par conséquent, les fatwas modernes recommandent, dans le respect de l’idée d’une résurrection future, de ne pas porter atteinte au corps en le brûlant. Spécifiquement, la Commission de fatwa égyptienne émit un texte en 1953 qui donna des réponses plus nettes. Les musulmans en général considèrent que, mort ou vivant, l’homme mérite toute dignité. Et en se fiant aux récits du Prophète, de ses compagnons et des personnes qui leur ont succédé, l’enterrement dans une niche ou dans une fosse fait partie intégrante de cette dignité. La Commission conclut ensuite sobrement et clairement : « De ce fait, il n’est pas permis d’incinérer les cadavres des musulmans ». Elle indique également que si le défunt avait exprimé l’envie d’être incinéré dans son testament, celui serait nul et ne pourrait pas être exécuté. Enfin, le Prophète a affirmé, dans l’un de ses récits : « Ce qui fait souffrir le vivant, fait souffrir le mort ». Or le feu fait souffrir. Il est donc également possible de partir de cette affirmation pour déduire l’interdiction de l’incinération dans l’Islam.
lutece interational
qu’indique la législation musulmane ?
En s’appuyant sur diverses sourates contenues dans le Coran, mais aussi sur le fait que Mahomet fut enterré, et enterra les siens, les légistes considèrent que le cadavre de l’homme doit être enseveli dans la terre. Si une personne rend l’âme pendant qu’il se trouve sur un bateau, il est alors recommandé d’atteindre que la terre ferme soit atteinte, puis de l’enterrer selon les règles prescrites dans l’Islam. Toutefois, si la terre est trop éloignée, le corps doit être jeté à l’eau, afin que les vagues de la mer puissent le ramener vers la berge, où il sera trouvé par des vivants, et enterré comme il se doit. Si les habitants de la terre proche, sur laquelle risque d’échouer le corps, ne sont pas musulmans, alors le corps est attaché à un objet lourd. Après avoir reçu les prières régulières faites au mort dans la religion musulmane, et subi le traitement prévu à cet effet, il est jeté dans la mer, dans laquelle il s’enfoncera. Encore une fois, si ces prescriptions restent somme toute assez floues sur l’incinération, au moins indiquent-elle une autre démarche bien précise. Il faut se tourner vers les fatwas modernes pour voir des évocations plus ou moins claires à l’incinération des défunts.
Dans la religion musulmane, l’homme est considéré comme un être qui est appelé à ressusciter. Par conséquent, les fatwas modernes recommandent, dans le respect de l’idée d’une résurrection future, de ne pas porter atteinte au corps en le brûlant. Spécifiquement, la Commission de fatwa égyptienne émit un texte en 1953 qui donna des réponses plus nettes. Les musulmans en général considèrent que, mort ou vivant, l’homme mérite toute dignité. Et en se fiant aux récits du Prophète, de ses compagnons et des personnes qui leur ont succédé, l’enterrement dans une niche ou dans une fosse fait partie intégrante de cette dignité. La Commission conclut ensuite sobrement et clairement : « De ce fait, il n’est pas permis d’incinérer les cadavres des musulmans ». Elle indique également que si le défunt avait exprimé l’envie d’être incinéré dans son testament, celui serait nul et ne pourrait pas être exécuté. Enfin, le Prophète a affirmé, dans l’un de ses récits : « Ce qui fait souffrir le vivant, fait souffrir le mort ». Or le feu fait souffrir. Il est donc également possible de partir de cette affirmation pour déduire l’interdiction de l’incinération dans l’Islam.
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