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Dialogue national : Explorer toutes les voies de sortie de crise

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    Karim Younès : « Une charte engageant les candidats à la présidentielle à appliquer les recommandations de la Conférence nationale de dialogue »

    PUBLIE LE : 18-08-2019
    Le conseil consultatif de l’Instance nationale de médiation et dialogue a été installé, hier à Alger, par son coordinateur, M. Karim Younès. Composé d’une quarantaine de personnalités d’horizons socioprofessionnels différents, il comprend l’ancien ministre, Abdelaziz Derouaz, le président du Conseil de l’ordre des médecins, Mohamed Bekkat-Berkani, le président du Syndicat national des magistrats, Issad Mabrouk, le constitutionnaliste, Saïd Bouchaïr, et le réalisateur, Slimane Ben Aïssa.

    En présence de représentants de nombreuses organisations dont celles des moudjahidine, Karim Younès a tenu à réaffirmer le fait que les efforts déployés par l’Instance ont notamment pour objectif de parvenir à «élaborer une charte engageant les candidats aux prochaines élections à appliquer les recommandations de la Conférence nationale de dialogue».
    «Cette démarche vise à engager un processus de changement qui ne provoque pas un effondrement des institutions de l’Etat, mais assure un transfert générationnel du pouvoir», a-t-il expliqué.
    A cet effet, il indiquera que «la mission de l’Instance du dialogue est d’écouter tous les acteurs de la vie politique nationale, structurés ou non, dans le but d’arriver à une démarche consensuelle de sortie de crise qui puisse permettre d’engager un processus de légitimation des instances du pouvoir dans un délai raisonnable».
    M. Karim Younès a également souligné que le Conseil consultatif constitue «une force de proposition pour l’Instance, par le biais de la concertation et l’échange d’opinions», précisant qu’il est composé «d’élites qui continuent à servir le pays avec abnégation et loyauté».
    Et en la matière, l’adhésion de plus d’une quarantaine de personnalités à cette démarche «a été motivée par leur seule conviction de la nécessité de répondre à un devoir national». Cela en vue de rechercher «une voie consensuelle à même de faire sortir l’Algérie de la crise politique», a-t-il ajouté. Le coordinateur de l’Instance a précisé devant un auditoire fort intéressé que «le contexte politique, sécuritaire et économique dicte à chacune des parties concernées à réfléchir sur un compromis nécessaire pour éviter la prolongation de la crise qui ne servirait aucunement les Algériens». Des Algériens qui, poursuit-il, «réclament un changement profond du système de gouvernance». M. Karim Younès a expliqué que dans le cadre du dialogue à entrevoir avec les tendances qui se sont exprimées au sein du Hirak, «il est nécessaire de prendre en compte les différentes propositions développées et d’étudier une démarche consensuelle qui reprenne les idées fortes garantissant un processus de démocratisation réel du prochain scrutin présidentiel».
    Pour garantir une élection transparente et régulière, M. Karim Younès préconise que «la préparation, la supervision et le contrôle des élections ainsi que l’annonce des résultats doivent être confiés à une instance totalement autonome et loin de toutes les ingérences de l’administration. «C’est là une garantie de transparence et d’impartialité du processus électoral», dit-il.
    Il a également mis en exergue le fait que l’Instance «défend les mesures d’apaisement comme condition sine qua non pour un début de réalisation des objectifs du dialogue».
    Karim Younès signifie que «l’Instance ne détient aucune plateforme préétablie mais repose essentiellement sur les différentes plateformes proposées par les acteurs de la société civile, les partis et les personnalités nationales outre les résultats de médiation et de dialogue», lors de rencontres déjà organisées ou qui le seront plus tard.
    Elle s’attellera à examiner toutes les propositions et les recommandations à l’effet de les concrétiser, a-t-il encore affirmé, avant d’ajouter que l’Instance qui n’a pas de représentants à l’étranger est ouverte à toute initiative à même de répondre aux revendications de la communauté algérienne établie à l’étranger.
    La nécessité du moment, consiste selon lui, à «écouter les différents acteurs de la scène politique nationale pour la sortie de crise, en sus de conférer un caractère légal aux structures et institutions de l’Etat et de gérer les affaires publiques, conformément aux exigences de la démocratie participative.
    Intervenant, pour sa part, lors d’un point de presse en marge de cette rencontre, Amar Belhimer, membre de l’Instance, a tenu à spécifier : «Nous n’avons d’autre principe que celui d’être au service de notre pays. Aussi, nous faisons beaucoup plus dans la médiation que dans le dialogue. Notre mission est de rapprocher les points de vue entre les différents acteurs qui ont l’amour de la patrie comme unique fondement partagé.»
    Réfutant toute démarche démagogique, il dira : «Nous ne sommes absolument pas les porte-parole du Hirak, nous ne voulons pas absorber l’élan populaire ou le potentiel révolutionnaire du Hirak, nous essayons plutôt de faire parvenir le bateau à bon port : la démocratie et la bonne gouvernance, un nouveau paradigme économique, restaurer la notion du mérite. Nous en avons marre de la politique de cooptation.»
    Aussi, il explique que les principes du conseil consultatif, installé hier, sont, entre autres, la démocratie participative, la transparence, la neutralité et l’impartialité, la crédibilité et le sens de l’initiative. Il fait remarquer que «le vide constitutionnel est porteur de gros risques».
    A signaler que les travaux de cette réunion ont été perturbés par un groupe d’étudiants qui ont protesté devant le Centre culturel pour exprimer leur refus d’être représenté par les organisations estudiantines qu’ils ont qualifiés de «syndicats du pouvoir». Ils ont aussi exprimé leur «soutien à l’Armée nationale populaire».
    Tahar Kaïdi
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le dialogue c'est pour nos autocrates alignez vous les uns derrières les autres pour signer la charte nationale de 1976... ce régime est complètement anachronique et est incapable de maîtriser d'autres instruments que la coercition et l'intimidation teintée de valeurs nationalistes...

    Nos casquettes sont toujours à la recherche du général de la septième région militaire du Hirak, dixit Tabbou...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      charte nationale de 1976
      comme on disait a l epoque apres la tarte nationale ..la constipation(constitution)
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Ca ne m'étonne pas que nos casquettes se contre fichent de la constitution... les règles, c'est eux qui doivent les imposer... on voit le résultats de ce pouvoir absolu passe "d'une dictature éclairée" à une "décrépitude bien sombre" du même régime dont les architectes ont sevis depuis l'indépendance...
        Othmane BENZAGHOU

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