L’affaire de l’assassinat de Mohamed Boudiaf, un des fondateurs du FLN historique, reviendra sur le devant de la scène en septembre, a annoncé dimanche, Nacer Boudiaf, le fils du chef de l’Etat assassiné.
Nacer Boudiaf qui explique avoir pris du retard à déposer la plainte par souci de “constituer un dossier complet sur l’assassinat” contre les “principaux accusés dans l’affaire qui sont, a-t-il indiqué dans un post sur sa page Facebook, l’ancien ministre de la défense, Khaled Nezzar et l’ancien chef des services de renseignements, le général Mohamed Mediene, dit Toufik
Le fils de feu Mohamed Boudiaf considère que le mandat international lancé contre le général Khaled Nezzar est “très positif d’un point de vue judiciaire, car il aide à l’ouverture du dossier Boudiaf. J’accuse le général Nezzar de l’assassinat car il était ministre de la défense à l’époque et membre du Haut-comité de l’Etat et c’est lui qui a oeuvré à convaincre Boudiaf de revenir de son exil au Maroc et prendre en charge la Présidence”.
Nacer Boudiaf porte la même accusation contre le général Toufik car il était à la tête des services de renseignements. Deux autres anciens généraux décédés, Larbi Belkheir et Abdelmalek Guenaizia, sont également accusés d’avoir participé à l’assassinat.
“La justice n’a pas le droit aujourd’hui de tergiverser pour rouvrir le dossier, à défaut je la considérerais comme complice dans ce grand crime”. Nacer Boudiaf affirme que l’assassinat “exécutée par ces responsables militaires” a reçu le “feu vert” de l’ancien président français, François Mitterrand.
Un crime politique par excellence
C’était un “crime politique par excellence” indique Nacer Boudiaf dans son post car il voulait mettre le FLN au musée et “il en avait seul la légitimité en tant que fondateur et il entendait faire rentrer l’armée dans les casernes et l’éloigner de la politique.
Le dossier de l’assassinat de Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992, à Annaba, est officiellement un “acte isolé” de Lembarek Boumaarafi, sous-lieutenant du Groupement d’intervention spécial (GIS), affecté à la protection du président du Haut-Comité de l’Etat (HCE). Une commission d’enquête présidée par Ahmed Bouchaib, un des membres des “22”, avait en effet conclu à “l’acte isolé” d’un homme aux penchants islamistes, une thèse qui n’est jamais passée au sein de l’opinion.
La réouverture de ce dossier officiellement “clos” butait sur la réalité d’un système où les acteurs politiques et sécuritaires au moment de l’assassinat conservait de l’influence. Nacer Boudiaf semble croire que l’implosion du système sous l’effet du mouvement populaire offre une opportunité. Il pense que le statut des deux hommes qu’il accuse de l’assassinat de son père - prisonnier pour le général Toufik et état de fuite pour Nezzar - sont propices à la réouverture de ce dossier.
Huffpost maghreb
Nacer Boudiaf qui explique avoir pris du retard à déposer la plainte par souci de “constituer un dossier complet sur l’assassinat” contre les “principaux accusés dans l’affaire qui sont, a-t-il indiqué dans un post sur sa page Facebook, l’ancien ministre de la défense, Khaled Nezzar et l’ancien chef des services de renseignements, le général Mohamed Mediene, dit Toufik
Le fils de feu Mohamed Boudiaf considère que le mandat international lancé contre le général Khaled Nezzar est “très positif d’un point de vue judiciaire, car il aide à l’ouverture du dossier Boudiaf. J’accuse le général Nezzar de l’assassinat car il était ministre de la défense à l’époque et membre du Haut-comité de l’Etat et c’est lui qui a oeuvré à convaincre Boudiaf de revenir de son exil au Maroc et prendre en charge la Présidence”.
Nacer Boudiaf porte la même accusation contre le général Toufik car il était à la tête des services de renseignements. Deux autres anciens généraux décédés, Larbi Belkheir et Abdelmalek Guenaizia, sont également accusés d’avoir participé à l’assassinat.
“La justice n’a pas le droit aujourd’hui de tergiverser pour rouvrir le dossier, à défaut je la considérerais comme complice dans ce grand crime”. Nacer Boudiaf affirme que l’assassinat “exécutée par ces responsables militaires” a reçu le “feu vert” de l’ancien président français, François Mitterrand.
Un crime politique par excellence
C’était un “crime politique par excellence” indique Nacer Boudiaf dans son post car il voulait mettre le FLN au musée et “il en avait seul la légitimité en tant que fondateur et il entendait faire rentrer l’armée dans les casernes et l’éloigner de la politique.
Le dossier de l’assassinat de Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992, à Annaba, est officiellement un “acte isolé” de Lembarek Boumaarafi, sous-lieutenant du Groupement d’intervention spécial (GIS), affecté à la protection du président du Haut-Comité de l’Etat (HCE). Une commission d’enquête présidée par Ahmed Bouchaib, un des membres des “22”, avait en effet conclu à “l’acte isolé” d’un homme aux penchants islamistes, une thèse qui n’est jamais passée au sein de l’opinion.
La réouverture de ce dossier officiellement “clos” butait sur la réalité d’un système où les acteurs politiques et sécuritaires au moment de l’assassinat conservait de l’influence. Nacer Boudiaf semble croire que l’implosion du système sous l’effet du mouvement populaire offre une opportunité. Il pense que le statut des deux hommes qu’il accuse de l’assassinat de son père - prisonnier pour le général Toufik et état de fuite pour Nezzar - sont propices à la réouverture de ce dossier.
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