Les dizaines de milliers de citoyens qui voulaient rejoindre hier Alger ont vécu l’enfer sur les routes, tant des bouchons monstres se sont formés sur tous les axes menant à la capitale, provoqués par de nombreux barrages dressés par les services de sécurité tout autour de la ville. Visiblement affolés par l’impact d’une manifestation annoncée des anciens de l’armée, les tenants du nouveau pouvoir recourent à une mesure pour le moins extrême en bloquant tous les accès à la capitale sans se soucier du supplice qu’ils font subir aux citoyens en ce temps de fortes chaleurs.
Pour reprendre une formule qui fait le buzz sur les réseaux sociaux en réaction à la fermeture des routes vers la capitale les vendredis de la contestation, les citoyens ont le droit de penser qu’“un pouvoir qui vous ferme les portes de la capitale ne peut pas vous ouvrir les portes de la liberté”. Poussé dans ses derniers retranchements par le mouvement populaire, le système panique à la moindre agitation. Il donne l’impression d’avoir peur de son ombre. Et c’est cela qui le pousse à se barricader, pensant trouver dans cette façon de faire la recette magique pour se protéger de la révolte citoyenne, pourtant foncièrement pacifique. C’est que le fossé en termes de confiance avec les citoyens ne fait que s’élargir à un moment où le pouvoir politique éprouve les pires difficultés à mettre en œuvre sa feuille de route de sortie de crise, à travers un panel de dialogue et de médiation boycotté par l’essentiel de la classe politique, de la société civile et des personnalités nationales les plus crédibles.
Au lieu donc de s’ouvrir sur les revendications légitimes de la société algérienne qui se bat pour un État démocratique et juste, le régime préfère, comme à son habitude, manœuvrer en usant de différents artifices pour tenter de passer la tempête. Mais ce que ses hommes ignorent, c’est que leurs agissements, loin de les servir, participent plutôt à annihiler le peu de crédit qui leur reste auprès de la population. Et ce n’est certainement pas le panel de dialogue et de médiation qui a entamé sa mission dans des conditions chaotiques qui va lui être d’un quelconque secours. Les premières rencontres tenues jusque-là et les débats qui y ont eu lieu ont démontré, de manière flagrante, que l’instance est déjà noyautée par les affidés du pouvoir en place. C’est donc déjà un processus mal parti qui ne fera qu’aggraver la cassure entre le pouvoir et la société.
Source: Liberté.
Pour reprendre une formule qui fait le buzz sur les réseaux sociaux en réaction à la fermeture des routes vers la capitale les vendredis de la contestation, les citoyens ont le droit de penser qu’“un pouvoir qui vous ferme les portes de la capitale ne peut pas vous ouvrir les portes de la liberté”. Poussé dans ses derniers retranchements par le mouvement populaire, le système panique à la moindre agitation. Il donne l’impression d’avoir peur de son ombre. Et c’est cela qui le pousse à se barricader, pensant trouver dans cette façon de faire la recette magique pour se protéger de la révolte citoyenne, pourtant foncièrement pacifique. C’est que le fossé en termes de confiance avec les citoyens ne fait que s’élargir à un moment où le pouvoir politique éprouve les pires difficultés à mettre en œuvre sa feuille de route de sortie de crise, à travers un panel de dialogue et de médiation boycotté par l’essentiel de la classe politique, de la société civile et des personnalités nationales les plus crédibles.
Au lieu donc de s’ouvrir sur les revendications légitimes de la société algérienne qui se bat pour un État démocratique et juste, le régime préfère, comme à son habitude, manœuvrer en usant de différents artifices pour tenter de passer la tempête. Mais ce que ses hommes ignorent, c’est que leurs agissements, loin de les servir, participent plutôt à annihiler le peu de crédit qui leur reste auprès de la population. Et ce n’est certainement pas le panel de dialogue et de médiation qui a entamé sa mission dans des conditions chaotiques qui va lui être d’un quelconque secours. Les premières rencontres tenues jusque-là et les débats qui y ont eu lieu ont démontré, de manière flagrante, que l’instance est déjà noyautée par les affidés du pouvoir en place. C’est donc déjà un processus mal parti qui ne fera qu’aggraver la cassure entre le pouvoir et la société.
Source: Liberté.
Commentaire