Les exportations du gaz algérien enregistrent un important recul. Cette baisse inquiète les spécialistes d’autant plus qu’elles représentent environ 40 % des exportations des hydrocarbures. Ce recul contribue à la dégradation de la balance commerciale, ainsi qu’à la diminution des recettes en devise de l’Algérie.
Selon un rapport de la Banque d’Algérie, le volume des exportations des hydrocarbures a reculé de 7,7 % en 2018. Le rapport prévoit la continuité de cette tendance pour l’année en cours. Cette situation devrait avoir une grande incidence sur les recettes de l’Algérie et surtout sur sa place en tant que pays exportateurs de gaz. En effet, l’Algérie est actuellement parmi les principaux pourvoyeurs de l’Europe en gaz, avec une part de marché de 10 %.
Selon les experts, ce recul serait dû à la demande locale en gaz, aux difficultés de maintenir un grand rythme de production et aux réserves dont dispose l’Algérie. Ainsi, les capacités de production de gaz de l’Algérie et ses potentialités d’exportation sont à nouveau sujettes à des inquiétudes, surtout dans ce contexte marqué par une baisse de revenus du pays en termes de recettes d’hydrocarbures et un recul de l’effort d’exploration et de production.
Il faut aussi signaler que la hausse de la consommation locale, fortement affectée par la production d’électricité (dont une majorité est produite avec du gaz), réduit considérablement les quantités destinées à l’exportation. Il faut aussi signaler que la croissance de la demande électrique met sérieusement en péril les capacités d’export de gaz.
Ce recul conduira inéluctablement à une contraction des réserves de change, qui seront utilisées pour combler le déficit budgétaire ; une contraction qui pourrait mettre le pays dans une situation de crise aiguë, surtout que les mesures et les réformes à entreprendre exigent un courage politique et une véritable remise en cause de l’économie rentière.observalgerie
Selon un rapport de la Banque d’Algérie, le volume des exportations des hydrocarbures a reculé de 7,7 % en 2018. Le rapport prévoit la continuité de cette tendance pour l’année en cours. Cette situation devrait avoir une grande incidence sur les recettes de l’Algérie et surtout sur sa place en tant que pays exportateurs de gaz. En effet, l’Algérie est actuellement parmi les principaux pourvoyeurs de l’Europe en gaz, avec une part de marché de 10 %.
Selon les experts, ce recul serait dû à la demande locale en gaz, aux difficultés de maintenir un grand rythme de production et aux réserves dont dispose l’Algérie. Ainsi, les capacités de production de gaz de l’Algérie et ses potentialités d’exportation sont à nouveau sujettes à des inquiétudes, surtout dans ce contexte marqué par une baisse de revenus du pays en termes de recettes d’hydrocarbures et un recul de l’effort d’exploration et de production.
Il faut aussi signaler que la hausse de la consommation locale, fortement affectée par la production d’électricité (dont une majorité est produite avec du gaz), réduit considérablement les quantités destinées à l’exportation. Il faut aussi signaler que la croissance de la demande électrique met sérieusement en péril les capacités d’export de gaz.
Ce recul conduira inéluctablement à une contraction des réserves de change, qui seront utilisées pour combler le déficit budgétaire ; une contraction qui pourrait mettre le pays dans une situation de crise aiguë, surtout que les mesures et les réformes à entreprendre exigent un courage politique et une véritable remise en cause de l’économie rentière.observalgerie
Commentaire