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Le système rentier à l’origine de la guerre ouverte entre l’ONM et le FLN

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  • Le système rentier à l’origine de la guerre ouverte entre l’ONM et le FLN

    Le système rentier à l’origine de la guerre ouverte entre l’ONM et le FLN

    AP - août 21, 2019 - 6:34 Rédaction 0 Commentaire

    Par Saïd N. – L’irrévérencieux secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Mohand-Ouamar Benlhadj, a choisi une date historique, le 20 Août, pour faire exploser une vraie bombe politique qui ne restera pas sans effet.

    En demandant au ministère de l’Intérieur de «dissoudre» l’ex-parti unique, Mohand-Ouamar Benlhadj sait qu’il va tout de suite provoquer un schisme dans la classe politique, entre ceux qui, dans l’opposition, ont toujours réclamé l’«envoi» du FLN au musée, en tant que patrimoine historique appartenant à tous les Algériens, mais sans vraiment en faire une condition préalable, et ceux qui, toujours accrochés au pouvoir en dépit de tout ce qui s’est passé, y voient une menace sur leur propre avenir politique parce que, pour eux, le FLN constitue la principale courroie de transmission du système rentier.

    Piqué au vif, le secrétaire général du FLN, lui aussi intérimaire, a répliqué en demandant, à son tour, la dissolution du ministère des Moudjahidine, qui est un peu l’incarnation de l’ONM au gouvernement, et son principal bailleur de fonds. Le ministère des Moudjahidine se charge essentiellement du versement des pensions des anciens membres de l’ALN et des ayant-droits (enfants de chouhada, invalides de guerre, etc.).

    Sur les réseaux sociaux, certains partisans du parti de Mohamed Djemaï ne manquent pas de rappeler au secrétaire général de l’ONM le nombre de «faux moudjahidine» que compte son organisation, estimé par différentes sources à des dizaines de milliers.

    Donc, il est clair que s’il faut dissoudre le FLN et supprimer le ministère des Moudjahidine, ce qui est tout à fait impensable dans le contexte actuel, l’ONM sera amoindrie et perdra automatiquement son influence.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Comme le dirait mon cher ami Youcef Ammar Khouja, laagareb se neutralisent les uns après les autres....

    L'ONM est bien plus digne par des positions courageuses contre celui qui veut parler au nom des Moudjahidine et du FLN, Sissi l'impératrice... il ne reste pas tant de moudjahidine en vie, mais bien plus de fils et veuves de chahids...

    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Donc, il est clair que s’il faut dissoudre le FLN et supprimer le ministère des Moudjahidine, ce qui est tout à fait impensable dans le contexte actuel, l’ONM sera amoindrie et perdra automatiquement son influence
      .
      remplace le mot en gras (contexte) par système aurait été plus judicieux a mon avis.
      Sinon c'est évident que la gamelle devient de plus en plus vide de son contenu pour un partage satisfaisant aux deux.

      Commentaire


      • #4
        ki sidi ki djouadou.

        deux faces pour une seule monnaie pourrie, celle de la fausseté.

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        • #5
          Même les anciens moudjahed sont eux aussi des agents de l'étranger...

          FLN-ONM : la famille révolutionnaire se déchire

          TSA - 20/08/2019 - 17:32

          La guerre entre le FLN et l’ONM est déclarée. Moins de 24 heures, après le nouvel appel lancé dimanche soir par le SG par intérim de la puissante organisation des Moudjahidin pour la suppression du sigle FLN du nom du Parti du Front de libération national (PFLN), la direction de l’ex-parti unique a réagi avec virulence, ce mardi 20 août.

          Piqué au vif, le parti que dirige Mohamed Djemiai ne prend pas de gangs. Dans un communiqué, il qualifie de « dérive dangereuse » l’appel de Mohand Ouamar Benelhadj. Et sans sourciller, la direction du FLN enfonce le clou, en accusant le SG par intérim de l’ONM de « servir des agendas cachés » qui « se croisent avec d’autres appels qui ont des prolongements à l’étranger, dans l’objectif de réaliser ce que le colonisateur français n’a pas pu faire, et qui est celui de dépouiller l’Algérie de sa glorieuse histoire ».

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          La virulente réplique du FLN intervient, ce mardi 20 août, date symbolique du double anniversaire des attaques du Nord constantinois en 1955, et la tenue du Congrès de la Soummam en 1956.

          Le FLN, affaibli par son soutien au président déchu, tente de revenir sur la scène politique, affronte l’ONM qui était l’une des organisations satellitaires de l’ex-parti unique, qui a été pendant longtemps une des béquilles du régime.

          L’échange entre les deux parties illustre les divisions au sein du système, confronté à une crise d’une ampleur inédite, depuis le début du mouvement populaire le 22 février.

          Prêt à défendre son statut de parti-État coûte que coûte, la direction du FLN s’en prend violemment à Mohand Ouamer Benelhadj en soulignant son « appartenance politique haineuse vis-à-vis de la doctrine militante du parti. » Sans préciser la couleur politique de son adversaire, le FLN dénonce aussi une « ingérence » dans ses affaires internes et « se dit prêt à affronter tous ceux qui oseront s’attaquer au parti ».

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          Le FLN demande aussi implicitement aux membres du secrétariat de l’ONM de destituer Benelhadj. « Nous demandons au membre du secrétariat national et aux secrétaires de wilayas et tous ses membres, de veiller à la sacralité de l’Organisation, et son illustre image, qui est liée à la génération de la révolution, et de faire face aux dérives dangereuses et les interventions grossières du nommé Mohand Ouamar Benelhadj », conclut le FLN dans son communiqué.

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          La violente charge du FLN contre la personne de Mohand Ouamar Benelhadj révèle la sensibilité de la question de l’avenir politique de l’ex-parti unique, en proie à une crise interne sans précédent. Et le coup de boutoir Mohand Ouamar Benelhadj l’a ébranlé davantage, tout en relançant le débat sur la légitimité de la direction du parti. Dans une déclaration à TSA Arabi, Abdelkrim Abada, figure emblématique du mouvement de redressement au sein de l’ex-parti unique, préconise carrément « la dissolution du FLN pour le sauver de sa direction actuelle, qu’il a qualifiée de issaba ».
          Othmane BENZAGHOU

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