Par Aylan Afir 22 août 2019
Le gouvernement déclare la guerre à la mafia des conteneurs. D’après le média arabophone El Bilad, qui rend compte des travaux d’une commission sectorielle affiliée au ministère des Finances et chargée d’examiner les produits que l’on peut arrêter d’importer. À commencer par les conteneurs de blé, avant de passer à ceux des médicaments et du lait.
C’est dans le cadre de la préparation du budget 2020 que le gouvernement a décidé de recentrer sa guerre contre la mafia des conteneurs, dans le but de réduire la facture des importations. Surtout que les produits ciblés ne sont pas toujours nécessaires en Algérie, dans la mesure où ils sont déjà produits localement.
Et ce sont ces produits que le gouvernement va chasser dorénavant. Surtout qu’ils alourdissent le budget. Et l’action de cette commission va englober aussi la chasse aux responsables qui ont marginalisé le produit national par complicité avec les barons des conteneurs. Sans oublier leurs complices dans les administrations.
Les importateurs de médicaments dans le viseur du gouvernement
Dans ce sens, l’État a décidé d’examiner les dossiers des importateurs de médicaments et de lait. Cela après avoir fait une avancée dans le dossier des importateurs de blé. D’ailleurs, pour ce qui est de ces derniers, le gouvernement va poursuivre tous les responsables impliqués dans la marginalisation du blé local au profit du blé français. Et ceux qui ont nui au trésor public.
Selon les mêmes sources, l’Algérie comptait faire de l’industrie du médicament une activité stratégique. Mais avec la complicité de hauts cadres du ministère de la Santé, des licences d’importation ont été distribuées anarchiquement. L’on accuse également les cadres du ministère du Travail de complicité, dans la mesure où ils encourageaient le remboursement des médicaments importés à un taux meilleur que ceux produits en Algérie. Histoire d’obliger le citoyen à acheter le produit importé en lieu et place du produit fabriqué localement. La production locale assure 60 % des besoins du marché national. Mais la facture des médicaments ne veut pas baisser, avoisinant toujours le milliard de dollars.
Le gouvernement déclare la guerre à la mafia des conteneurs. D’après le média arabophone El Bilad, qui rend compte des travaux d’une commission sectorielle affiliée au ministère des Finances et chargée d’examiner les produits que l’on peut arrêter d’importer. À commencer par les conteneurs de blé, avant de passer à ceux des médicaments et du lait.
C’est dans le cadre de la préparation du budget 2020 que le gouvernement a décidé de recentrer sa guerre contre la mafia des conteneurs, dans le but de réduire la facture des importations. Surtout que les produits ciblés ne sont pas toujours nécessaires en Algérie, dans la mesure où ils sont déjà produits localement.
Et ce sont ces produits que le gouvernement va chasser dorénavant. Surtout qu’ils alourdissent le budget. Et l’action de cette commission va englober aussi la chasse aux responsables qui ont marginalisé le produit national par complicité avec les barons des conteneurs. Sans oublier leurs complices dans les administrations.
Les importateurs de médicaments dans le viseur du gouvernement
Dans ce sens, l’État a décidé d’examiner les dossiers des importateurs de médicaments et de lait. Cela après avoir fait une avancée dans le dossier des importateurs de blé. D’ailleurs, pour ce qui est de ces derniers, le gouvernement va poursuivre tous les responsables impliqués dans la marginalisation du blé local au profit du blé français. Et ceux qui ont nui au trésor public.
Selon les mêmes sources, l’Algérie comptait faire de l’industrie du médicament une activité stratégique. Mais avec la complicité de hauts cadres du ministère de la Santé, des licences d’importation ont été distribuées anarchiquement. L’on accuse également les cadres du ministère du Travail de complicité, dans la mesure où ils encourageaient le remboursement des médicaments importés à un taux meilleur que ceux produits en Algérie. Histoire d’obliger le citoyen à acheter le produit importé en lieu et place du produit fabriqué localement. La production locale assure 60 % des besoins du marché national. Mais la facture des médicaments ne veut pas baisser, avoisinant toujours le milliard de dollars.
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