Par Ahmed Oul 23 août 2019 à 19:08
Algérie – Le procureur général près la Cour suprême a été saisie, mercredi 21 août, pour la réouverture de l’enquête dans le dossier de l’assassinat en 1993, de Kasdi Merbah, ancien patron de la Sécurité militaire et ancien chef du gouvernement, rapporte le quotidien francophone Liberté.
Selon le même média, les trois sœurs de Kasdi Merbah, de son vrai nom Abdallah Khalef, ont appelé, à l’occasion de 26e anniversaire de son assassinat, le procureur général près la Cour suprême à rouvrir le dossier de l’assassinat de leur frère, afin déterminer les circonstances du meurtre, qui demeurent inconnues à ce jour.
Les plaignantes affirment espérer une réaction de la part des autorités judiciaires algériennes qui sont sensées s’autosaisir du dossier, à défaut de quoi, une plainte sera déposée. « Nous espérons que le procureur de la Cour suprême s’autosaisisse et rouvre le dossier, car le procès réservé à cette affaire a été vite expédié, réduit à une parodie de justice, visant essentiellement à évacuer une affaire jugée très embarrassante », indiquent les sœurs Khalef qui estiment également que l’assassinat de l’ancien chef de gouvernement, le 21 août 1993, par un commando armé, n’est qu’un « crime politique ».
Pour rappel, le 21 août 1993 l’ancien patron de la Sécurité militaire et ancien Chef du gouvernement Khalef Abdallah, dit Kasdi Merbah, son frère, Khalef Abdelaziz, médecin, son fils cadet, Khalef Hakim, universitaire, ainsi que leurs deux compagnons Nasri Abdelaziz et Aït Mekidèche Lhachemi, ont été froidement assassinés à Bordj-El-Bahri par un commando suréquipé et surentraîné.
La famille Khalef continue, depuis plusieurs années, à revendiquer la vérité sur l’assassinat de l’ex-président du parti Mouvement algérien pour la justice et le développement (MAJD), récusant les résultats de l’enquête, qui a été, selon les membres de sa famille, « bâclée ». Ils avancent que Kasdi Merbah fut éliminé « par un clan du pouvoir, hostile à sa démarche de réconciliation » entre le FIS et le pouvoir.
Algérie – Le procureur général près la Cour suprême a été saisie, mercredi 21 août, pour la réouverture de l’enquête dans le dossier de l’assassinat en 1993, de Kasdi Merbah, ancien patron de la Sécurité militaire et ancien chef du gouvernement, rapporte le quotidien francophone Liberté.
Selon le même média, les trois sœurs de Kasdi Merbah, de son vrai nom Abdallah Khalef, ont appelé, à l’occasion de 26e anniversaire de son assassinat, le procureur général près la Cour suprême à rouvrir le dossier de l’assassinat de leur frère, afin déterminer les circonstances du meurtre, qui demeurent inconnues à ce jour.
Les plaignantes affirment espérer une réaction de la part des autorités judiciaires algériennes qui sont sensées s’autosaisir du dossier, à défaut de quoi, une plainte sera déposée. « Nous espérons que le procureur de la Cour suprême s’autosaisisse et rouvre le dossier, car le procès réservé à cette affaire a été vite expédié, réduit à une parodie de justice, visant essentiellement à évacuer une affaire jugée très embarrassante », indiquent les sœurs Khalef qui estiment également que l’assassinat de l’ancien chef de gouvernement, le 21 août 1993, par un commando armé, n’est qu’un « crime politique ».
Pour rappel, le 21 août 1993 l’ancien patron de la Sécurité militaire et ancien Chef du gouvernement Khalef Abdallah, dit Kasdi Merbah, son frère, Khalef Abdelaziz, médecin, son fils cadet, Khalef Hakim, universitaire, ainsi que leurs deux compagnons Nasri Abdelaziz et Aït Mekidèche Lhachemi, ont été froidement assassinés à Bordj-El-Bahri par un commando suréquipé et surentraîné.
La famille Khalef continue, depuis plusieurs années, à revendiquer la vérité sur l’assassinat de l’ex-président du parti Mouvement algérien pour la justice et le développement (MAJD), récusant les résultats de l’enquête, qui a été, selon les membres de sa famille, « bâclée ». Ils avancent que Kasdi Merbah fut éliminé « par un clan du pouvoir, hostile à sa démarche de réconciliation » entre le FIS et le pouvoir.
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