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Paris et Moscou ont peur du hirak démocratique en Algérie (Analyse - Arab Weekly)

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  • Paris et Moscou ont peur du hirak démocratique en Algérie (Analyse - Arab Weekly)

    Paris et Moscou ont peur du hirak démocratique en Algérie (Analyse - Arab Weekly)

    HuffigtonPost - 21/08/2019 - Malik Tahir


    Le mouvement populaire pacifique en Algérie qui est entré dans son septième mois suscite une réelle sympathie dans les médias internationaux alors que les gouvernements étrangers font preuve de retenue.

    Si l’Arabie saoudite et les Emirats ont été clairement contre la contestation soudanaise, leur hostilité supposée*au hirak algérien s’affiche beaucoup moins. Quid alors des autres capitales mondiales? Paris et Moscou se “méfient” du Hirak en Algérie, écrit l’analyste Francis Ghiles,*dans un article publié dans Arab Weekly.


    Une Algérie démocratique serait plus “anti-française”


    Selon lui, de nombreux hauts responsables français sont convaincus qu’une démocratisation du pays rendrait “l’Algérie plus anti-française.” L’auteur souligne qu’il n’y a pas de position américaine “reconnaissable” au sujet de ce qui se passe en Algérie et que les deux puissances qui peuvent avoir de l’influence en Algérie sont la France et la Russie. Son constat est sans ambages: “Ni la Russie ni la France ne souhaitent voir la démocratie régner dans le plus grand pays d’Afrique”.

    Si pour Paris, c’est la crainte d’une évolution “anti-française” qui domine, pour Moscou, c’est le risque de perdre un client, “riche”“grand acheteur d’armes” qui prime. En outre, les deux pays pourraient être éclaboussés par la révélation de pots-de-vins versés par leurs entreprises… “Ce qui est vrai pour les entreprises françaises est vrai pour d’autres, de l’Europe à la Chine, dont les contrats ont été une source majeure d’enrichissement du clan Bouteflika”.

    Selon l’auteur, les accusations de corruptions contre les dirigeants algériens sont “vraies”, mais il souligne que dans ces affaires, “il faut être deux”. Moscou et Paris pourraient faire valoir, à tort, que des “élections libres et équitables risquent de placer des islamistes au pouvoir”. Pourtant, souligne-t-il, les Hirak, comme son équivalent soudanais, est une “vague profonde qui ne s’arrêtera pas facilement. Si les dirigeants français et américains étaient capables de réflexion stratégique et de clairvoyance, ils s’en féliciteraient…”.


    La tournée diplomatique qui a ruiné l’image de Lamamra

    Pour rappel, les acteurs du Hirak avaient vertement dénoncé la “mission diplomatique” menée en mars 2019 par Ramtane Lamamra, ramené en catastrophe pour être vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères. La veille de sa nomination, Lamamra avait effectué une visite éclair à Paris où il a longuement rencontré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian.

    En Italie, l’une des capitales visitées - il y a eu également, Paris, Moscou - , Lamamra avait fait une déclaration controversée au sujet de “ des forces occultes, des ONG et des individus (qui) développent des intentions d’ingérence et d’intervention dans nos affaires internes”. Lors de sa visite à Moscou, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov a déclaré que “l’Algérie est un pays très important au Sahel, nous ne permettrons à quiconque de toucher à sa stabilité”.

    Une déclaration mal acceptée en Algérie, à l’image de Abdelaziz Rahabi qui l’a qualifiée d’aussi “inamicale qu’inacceptable. Elle engage davantage l’Algérie dans l’internationalisation de sa crise interne. La Russie pays ami et allié ne doit pas s’ingérer dans nos affaires nationales en soutenant le plan Bouteflika qui représente aujourd’hui la principale source d’instabilité.”.

    Cette tournée de quête de soutien à l’international d’un régime Bouteflika contesté par la population a ruiné l’image, assez positive de Ramtane Lamamra. De manière plus lourde, l’accusation infamante classique du régime contre les opposants d’oeuvrer à favoriser “l’ingérence étrangère”, se retournait contre lui.
    Dernière modification par ott, 26 août 2019, 09h04.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    N'etant pas atlantiste, j'ai quand même une requête :

    Quelqu'un pourrait il nous indiquer les coups de crasses ou les perfidies qui auraient été faites à notre égard de la part des USA ?

    Car depuis l'indépendance, et en consultant l'histoire je n'en trouve pas vraiment, sauf si j'ai mal cherché.

    Merci d'avance d'effectuer un constat intrinsèque non lié à l'Iran et à Trump.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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    • #3
      L'Algerie démocratique poursuivra une ligne multilatérale par excellence depuis le début du mouvement national qui a refusé tout alignement, mais des intérêts stratégiques bien compris des uns et des autres au service du développement national...

      La mecque des révolutionnaires pourra retrouver sa vocation de carrefour des enjeux internationaux et faire de la mecque démocratique le fondement d'un meilleur engagement national pour le développement et la paix...
      Dernière modification par ott, 26 août 2019, 11h15.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Pour l'auteur de l'article original le conflit est entre Gaid Saleh et les manifestants tout court!



        Envoyé par Francis Ghiles
        Popular mobilisation did not weaken during the summer months as General Ahmed Gaid Salah might have hoped
        Comment peut-on prendre ça au sérieux?

        Envoyé par Francis Ghiles
        The Hirak leaders refuse to speak to him or his peers, let alone appoint representatives to any council that would organise elections
        Il me semble que tout le monde sont unanime que le "hirak" n'a pas de représentants ! Pourtant il ose !


        Envoyé par Francis Ghiles
        If Gaid Salah attempts to organise a presidential election quickly, the lack of candidates will abort the project, as happened in June.
        Explication superficielle ou naive !
        Si le régime aurait voulu organiser des élections, les candidats auront apparu du néants. Le plus probable est que l'annulation des élections était programmée pour continuer la purge.

        Envoyé par Francis Ghiles
        Russia knows the Algerian Army buys more weapons than it needs, that kickbacks to some generals are very lucrative.
        Hmmm

        Envoyé par Francis Ghiles
        . Gaid Salah has thrown dozens of entrepreneurs in prison on charges of corruption but no case has been brought to court.
        Entrepreneurs? Haddad et Tahkout et Rebrab?
        T'es serieux Ghiless?

        Envoyé par Francis Ghiles
        So, Macron and Putin might choose to argue that free and fair elections carry the risk of putting Islamists — more particularly the Muslim Brotherhood — in power. However, there is little evidence that such political forces would top the pol
        Ces occidentaux se trouvent toujours surpris après des elections libres dans le monde musulman après avoir prédit que les islamistes ne gagneront jamais.

        .....
        Ta7lil Sطraطigi

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        • #5
          Nos potentats qui excellent dans le chantage islamiste croient qu'il pourront indéfiniment étouffer la revendication démocratique des algeriens avec le danger islamiste, qu'ils ont voulu éradiquer dans les années 90, pour aujourd'hui les inclure dans le théâtre politique pour rester maîtres à bord...

          Les algeriens ne sont pas dupes et n'ont besoin de personne, yankees, bolchevique, roumi, ou bedouins pour savoir ce qui est le mieux pour eux. Les étrangers composeront avec le pouvoir légitime qui se mettra en place, qui pourra projeter ce pays vers une nouvelle ère de stabilité gage de développement pérenne du pays...
          Dernière modification par ott, 26 août 2019, 11h23.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Mode insultes انطلق

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            • #7
              Insultes ... quand ils n'ont plus rien à dire, ils divaguent...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Le terme même de "hirak" dénote d'une méconnaissance crasse de ce qui se passe réellement en Algérie depuis le 22 février, pour ne pas dire d'une insulte éhontée aux millions de révoltés pacifiques qui battent le pavé depuis plus de six mois. Si le régime local lui-même (élites de carton comprises) n'ont rien vu venir et n'arrivent toujours pas à se remettre du KO que le peuple dans la rue leur a assénés, il ne faut pas s'attendre à ce que les chancelleries soient plus avancées.

                Concernant la Russie, je ne crois pas qu'un changement de régime en Algérie en viendrait à bouleverser la doctrine de l'armée en matière d'armement. Donc les Russes peuvent être tranquilles de ce côté là. Pour ce qui est des US, leurs intérêts uniquement les guident, peu importe la nature du régime avec qui ils sont amenés à traiter. Et d'ailleurs, rien ne dit que les nouvelles autorités issues d'un éventuel changement de pouvoir leur seront nécessairement hostiles. Seule la France a vraiment de quoi s'inquiéter, car l'imbrication de sa politique avec celle des bandes mafieuses qui ont régné sur Alger jusqu'ici est tellement forte qu'un effondrement du système ici aura inéluctablement des répercussions fâcheuses là-bas...
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Une Algérie démocratique serait plus “anti-française”
                  L'Algérie et les Algériens sont anti-Français depuis 1954, ça ne changera donc rien!

                  Depuis le 22 février, je ne vois pas beaucoup de progrès, j'ai même l'impression que le Hirak s'essouffle! Il n'y a pas de leader, ce sont des marches blanches.
                  Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                  • #10
                    Et voilà que nos chers français jouent l'essoufflement, et misent sur Sissi l'impératrice par l'entremise des banoukalbouns pour protéger leur ami le roi...

                    La révolution Pacifique en Algerie va insuffler une nouvelle ère en Afrique, de quoi terrifier la France Afrique...

                    Il est temps que nos militaires accompagnent l'opportunité qui a été offerte par le peuple Algerien pour penser un redéploiement stratégique salutaire...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Donc l'armée doit rester au pouvoir???
                      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                      • #12
                        Première question posée lors d'un conférence universitaire à Paris... l'islamisme...

                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          Une armée qui se met au service du peuple et du pays est une institution de l'état Algerien... au service de sa sécurité stratégique...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            analyse très simplicite de cette analyste politique de banu Quraydhah


                            Selon lui, de nombreux hauts responsables français sont convaincus qu’une démocratisation du pays rendrait “l’Algérie plus anti-française.”
                            un des deux est sûrement un faux démocrate soit le système français qui vante la démocratie soit c'est l'opposition algérienne qui use de l'hypocrisie pour exprimé des revendications qu'ils n'approuve pas

                            comment ce fait il qu'un système démocratique craint l'établissement de la démocratie dans un pays voisin?



                            L’auteur souligne qu’il n’y a pas de position américaine “reconnaissable” au sujet de ce qui se passe en Algérie et que les deux puissances qui peuvent avoir de l’influence en Algérie sont la France et la Russie.
                            tu nous raconte ce que nous l'avons souligné il y a des années

                            “Ni la Russie ni la France ne souhaitent voir la démocratie régner dans le plus grand pays d’Afrique”.
                            encore faut il étayé la question
                            pourquoi un système démocratique comme celui de la France dont l'opposition algérienne s'inspire comme base d'imitation,s'opposerait à la démocratisation de l'Algérie?
                            c'est une confusion révélatrice une analyse approfondie mettrait à nue les deux parties
                            et la France et ses sbires en uniforme démocrates



                            pour Moscou, c’est le risque de perdre un client, “riche”“grand acheteur d’armes” qui prime.


                            réduire les relations profonde algero-russe en une simple connexion de vente d'armes est une analyse rudimentaire,ça manque du serieux
                            L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                            Albert Einstein

                            Commentaire


                            • #15
                              La rue l'a bien spécifié le conflit actuel est entre gad el salah et le peuple, car la cachiriedecapité d ses montor n'est plus qu'un outil que chaque service utilise a sa guise, d'ailleurs l'exemple est juste dans ce topic les derniers a croire en la "bourique" ecumeles reseaux sociaux pour faire nombre mais bon le tgv du changement a demarré

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