La mobilisation des jeunes de Bordj Bou Arreridj a fini par payer. Les deux militants du Hirak arrêtés samedi ont été relâchés hier soir, après que des jeunes aient encerclé la brigade de gendarmerie de la commune de El-Maïn, dans la même wilaya et réclamé leur libération. L’action de protestation a marqué par son caractère pacifique
Les frères Hamza et Yacine Braza peuvent être fiers des habitants de leur commune et des villages avoisinants. Samedi dernier, ils avaient été arrêtés par la gendarmerie. Hamza et Yacine sont des militants engagés du Hirak qui ont activé sans relâche depuis le 22 février
Dans la soirée de dimanche à lundi, la brigade de gendarmerie, d’El-Maïn, a été encerclée par des manifestants. Venus des villages avoisinants ils se sont regroupés devant la brigade de gendarmerie pour exiger la libération des deux détenus. Hmza et Yacine ont fini par être relâchés.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre une scène de liesse après leur libération. Les citoyens ont scandé des slogans du Hirak, tels que « pouvoir assassin », ou encore « El Blad bladna…o ndiro rayna ».
Sur son compte Facebook, Yacine Braza a écrit : « je remercie dieux. J’ai eu la chair de poule en voyant les gens de mon village. Vive le peuple ».
Ce lundi matin, une autre manifestation de protestation contre les arrestations arbitraires a eu lieu dans la même commune, comme le montre une vidéo partagée par plusieurs militants du Hirak, dont Brahim Lalami
Encore une fois, les manœuvres vicieuses du régime ont fini par provoquer une situation qui sort totalement de son contrôle. Ces derniers temps, on a pu constater que le pouvoir procédait à des arrestations, profitant du recul relatif du nombre de manifestants durant l’été.
Le but manifeste est, sans doute, celui de faire peur aux militants les plus déterminés, afin d’essayer d’éteindre le Hirak. La conséquence de cette manœuvre irresponsable et irréfléchie est les manifestants sont devenus plus solidaires et n’hésitent plus à intervenir pour arracher les militants arrêtés des mains des services de sécurité.
Soulignons, tout de même, que le caractère pacifique des manifestations demeure une constante et un principe fondamental pour tous les manifestants.
Par Massinissa Mansour
Les frères Hamza et Yacine Braza peuvent être fiers des habitants de leur commune et des villages avoisinants. Samedi dernier, ils avaient été arrêtés par la gendarmerie. Hamza et Yacine sont des militants engagés du Hirak qui ont activé sans relâche depuis le 22 février
Dans la soirée de dimanche à lundi, la brigade de gendarmerie, d’El-Maïn, a été encerclée par des manifestants. Venus des villages avoisinants ils se sont regroupés devant la brigade de gendarmerie pour exiger la libération des deux détenus. Hmza et Yacine ont fini par être relâchés.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre une scène de liesse après leur libération. Les citoyens ont scandé des slogans du Hirak, tels que « pouvoir assassin », ou encore « El Blad bladna…o ndiro rayna ».
Sur son compte Facebook, Yacine Braza a écrit : « je remercie dieux. J’ai eu la chair de poule en voyant les gens de mon village. Vive le peuple ».
Ce lundi matin, une autre manifestation de protestation contre les arrestations arbitraires a eu lieu dans la même commune, comme le montre une vidéo partagée par plusieurs militants du Hirak, dont Brahim Lalami
Encore une fois, les manœuvres vicieuses du régime ont fini par provoquer une situation qui sort totalement de son contrôle. Ces derniers temps, on a pu constater que le pouvoir procédait à des arrestations, profitant du recul relatif du nombre de manifestants durant l’été.
Le but manifeste est, sans doute, celui de faire peur aux militants les plus déterminés, afin d’essayer d’éteindre le Hirak. La conséquence de cette manœuvre irresponsable et irréfléchie est les manifestants sont devenus plus solidaires et n’hésitent plus à intervenir pour arracher les militants arrêtés des mains des services de sécurité.
Soulignons, tout de même, que le caractère pacifique des manifestations demeure une constante et un principe fondamental pour tous les manifestants.
Par Massinissa Mansour
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