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Demain, dès l'aube

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  • Demain, dès l'aube

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    Victor Hugo
    Passi passi werrana dipassi!

  • #2
    n'oublies pas salat el fedjr

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    • #3
      La magie de la plume de Hugo et les mots qui sortent vraiment du coeur.
      9 vers simples cousus par de mots ordinaires on rendu ce poème immortel.

      Merci rose givrée de me rappeler la belle époque de l'école.

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      • #4
        Avec plaisir Lalfisiste

        Azul, laisse moi! oeilfermé
        Passi passi werrana dipassi!

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        • #5
          Que ceux qui n'ont pas appris ce poème aillent au piquet!

          Thanks Frozyrosy.

          ...
          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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          • #6
            Ah Sirène! Si seulement javais eu l'occasion de les étudier à l'école.

            Moi, j'étais au piquet car je n'apprenais pas "Sourat Elfajr"
            Passi passi werrana dipassi!

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            • #7
              c'est cuila qu'on a appris par coeur au primaire

              Elle avait pris ce pli ...
              Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
              De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
              Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
              Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
              Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
              Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
              Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
              Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
              Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
              Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
              Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
              Et mainte page blanche entre ses mains froissée
              Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
              Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
              Et c'était un esprit avant d'être une femme.
              Son regard reflétait la clarté de son âme.
              Elle me consultait sur tout à tous moments.
              Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
              Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
              Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
              Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
              J'appelais cette vie être content de peu !
              Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
              Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
              J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
              Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.

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              • #8
                Moi, ce n'était pas le piquet... c'était dirikt aând la directrice parce que je laissais mon livre de maths à la maison... Je n'aimais pas cette matière.

                ...
                « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                • #9
                  Héhé crocro!
                  Qu'il est magnifique celui là !
                  Merci!

                  Sirène,
                  Les maths hbabi ana.
                  Je détestais l'histoire et l'éducation islamique.
                  Je ne comprenais pas comment ils pouvaient être aussi sûrs de leurs sources. Fautes d'arguments, je finissais tjrs derrière la porte !
                  Passi passi werrana dipassi!

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