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À une semaine de la rentrée : un vent de colère sociale souffle sur le pays

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  • À une semaine de la rentrée : un vent de colère sociale souffle sur le pays

    À une semaine de la rentrée : un vent de colère sociale souffle sur le pays


    26/08/2019 - 19:53

    Politique

    Il ne se passe plus désormais un jour sans que la presse ne fasse état de protestations à travers une ou plusieurs localités du pays. Entamées le jour même de l’Aid avec la fermeture de l’autoroute Est-Ouest par les citoyens de la commune de Lakhdaria à l’ouest de la ville de Bouira, mais aussi à Sétif ou encore à Médéa et à Bordj Bou Arreridj, en raison des coupures d’eau, les protestations sont en passe de se propager à travers plusieurs villes du pays, révélant au grand jour le grand malaise social qui ronge des pans entiers de la population.

    Comme souvent, la question du logement, le raccordement au gaz, l’alimentation en eau potable, le chômage ou encore l’aménagement et l’assainissement des cités figurent parmi les principales revendications des protestataires.

    C’est le cas, par exemple, des habitants de nombreux quartiers de la ville de Biskra qui ont procédé depuis samedi à la fermeture de la principale artère de la ville, la route des zibans, au moyen de pierres et de pneus pour dénoncer la dégradation de leur cadre de vie et réclamer des postes d’emplois.

    À Guelma, à l’est du pays, plusieurs communes dont Bordj Sebbat, Bouchegouf et Oued Fraga étaient en effervescence dimanche. Les citoyens de ces communes ont procédé à la fermeture de plusieurs chemins de wilayas ainsi que la RN 16 reliant Annaba à Souk Ahras pour réclamer de l’emploi, des logements ruraux et l’aménagement de leurs cités.

    Une action similaire a été également entreprise ce lundi par des habitants d’un bidonville à Mostaganem suscitant le dépit et la colère des automobilistes.

    À Lamrahna, dans la wilaya de Souk Ahras, des habitants ont muré le siège de leur mairie.

    Dans la commune de Bougara, près de Tiaret, les habitants n’ont pas trouvé mieux que de cadenasser pour le quatrième jour consécutif le siège de la mairie en appelant au départ des élus. Outre le manque d’équipement, la commune souffre également de la pénurie d’eau, du problème du transport scolaire pour les élèves, l’absence d’électrification dans certains hameaux environnants et la non-prise en charge des préoccupations citoyennes en matière d’habitat rural. Sans compter l’absence de structures de santé adéquates, selon les comptes rendus de presse, des habitants étant parfois contraints de se rendre dans la ville voisine de Tissemsilt pour certains soins.

    « La paisible commune de Bougara, relevant de la daïra de Hamadia, vit ces derniers jours au rythme d’une insurrection qui ne fait qu’accentuer le désarroi de ses 10 000 habitants », résume le quotidien El Watan.

    Pendant plusieurs heures dimanche, des automobilistes et autres voyageurs ont vécu l’enfer sur la RN 12 reliant la wilaya de Tizi-Ouzou à celles d’Alger et de Bejaia. Des habitants de la commune d’Oued Aissi ont procédé à la fermeture de cet important axe routier pour réclamer des logements. Pris dans le piège, de nombreux automobilistes et autres transporteurs ont vécu le calvaire.

    Dans la même journée et dans la même wilaya, des citoyens d’Ait Yahia Moussa dans la daïra de Drâa El Mizan ont également fermé la RN 25 pour réclamer le lancement d’un chantier de bitumage d’une route, l’amélioration de la distribution en eau potable et le raccordement des foyers au réseau électrique.

    Enfin, près de Lakhdaria, les habitants des villages Arkoub, Dramcha, Drablia et Ouled Chalabi ont procédé à la fermeture du siège de la commune de Bouderbala pour protester contre la pénurie d’eau potable, problème qui dure depuis dix ans, selon des protestataires.

    Alors qu’il a déjà fort à faire avec le mouvement populaire qui réclame un changement profond du système de gouvernance, le gouvernement de Nouredine Bedoui, plus que jamais rejeté, devrait également, à la lumière de cette effervescence sociale, faire face à une rentrée sociale qui s’annonce difficile. Une perspective qui risque de se compliquer dans les prochains mois avec la fonte des réserves financières du pays.

  • #2
    Bizarre pas normal un marocain donc le pays regorge de misère et d'injustices venir posté sur un forum algérien nos problèmes et oublie ceux sa patrie ça doit manqué aussi d'hôpitaux psychiatrique.

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    • #3
      la vraie révolution va commencer à partir du mois prochain. si la mafia arrive à résister comme au Venezuela, elle restera au pouvoir pour des decennies.

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      • #4
        Oui je pense que c'est ce qui va arriver ! Ça commence a exploser sérieusement un peu partout dans le pays, manifestation, blocage de route, blocage des bâtiments publics ! L'été 2019 a le sale arrière goût des été des années 90 aves le corollaire des crises politiques, sociales et économiques !

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