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Arts Martiaux chinois musulmans

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  • Arts Martiaux chinois musulmans

    En ce qui concerne le Kung Fu, il est indéniable que les chinois musulmans ont joué un rôle dans le développement de l'art martial, qui en retour a dans un large mesure,contribué à la sauvegarde et au bien-être de leur minorité.

    Les arts martiaux chinois musulmans ont une longue histoire en Chine, plusieurs musulmans ont pratiqué les arts martiaux chinois aux niveaux les plus élevés. Il faut dire que la persécution lors de la dynastie Qing a largement motivé les musulmans chinois à pratiquer les arts martiaux. Les Hui ont commencé et à adapter plusieurs styles de Kung Fu, comme le bajiquan, le piguaquan, le liu he quan et d'autres styles. Cangzhou, dans la province de Hebei était connu pour être un des berceaux des arts martiaux musulmans.

    Ils convient de souligner ce cas de Wang Zipimg, du comité Cangseian, un très redoutable combattant célèbre pour son extraordinaire force et sa merveille agilité.
    Il fut l'élève de l'imam Yang Honxieu de la province de Shandong, un chef religieux musulman, et un expert qui avait vaincu plusieurs maîtres réputés de Kung Fu, grâce à ces attaques farouches.

    https://www.youtube.com/watch?v=

  • #2
    Hi Mohoo

    Avec une telle maitrise et une grande connaissance de differents styles de Kung Fu, peut etre que le temps est arrive pour que vous essayez un style de Kung Fu propre a vous, en remplacement quelques mouvements par d'autres de votre propres inventions ou en ajoutant quelques subtilites a des mouvements deja exitants. Je ne sais pas si c'est realisable, mais si c'etais moi, et avec une telle maitrise et enorme experience, je crois que ca sera la voie que je vais suivre, apporter ma touche personnelle a quelques que je fais depuis decennies.
    “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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    • #3
      COZY

      Déjà enfant, je m'entraînais avec mon frère aîné, qui pratiquait le Kempo chez maître Louali Mahfoud à Alger.
      Passionné, je deviens élève du professeur Rachdaoui Ali(Karaté) à Alger ;avec un bon bagage de Karatéka.
      J'ai opté cette foi-ci pour le Vô Vietnam en 1973 chez le Pofesseur Larbi Ait -Abdelmalek pionnier de Vô Vietnam en Algérie.

      1978 -1980 - service militaire
      Instruction de 6 mois dans une école militaire d'éducation physique et sportive de Beni Messous à Alger,Promotion Madjer,Assad,Bahbouh,Kaci Said...
      18 mois dans une académie inter-armes de Cherchell comme instructeur d'arts martiaux et d'éducation physique, parcours de combattant, close combat russe...

      Dés 1980 déjà, je me déplaçais plusieurs fois à Paris pour suivre des cours auprès de maître Nguyen Duc Moc président fondateur de la fédération internationale de Vô-Vietnam.

      Je me suis installé en Suisse en février 1983 où j'ai créé le premier club de Vô Vietnam qui donna naissance à la fédération Suisse de Vô-Vietnam.

      J'ai réalisé en 1987 plusieurs déplacements en France à Antibes pour suivre des stages et des cours privés avec le grand Maître Hoang Nam, pionnier du Kung-Fu en France et conseiller technique nationale de la fédération de Karaté de France(F.F.KA..M.A).

      J'ai réalisé mon grand rêve d'enfance et mon premier stage en 1989 en Chine à L'institut de Wu Shu de Zheng Zhou capitale de Henan et et au fameux temple de Shaolin.

      J'enseignais, m'entraînais et cherche toujours. Quelle satisfaction, je découvre le Xinyi Liu He Quan en 1998 grâce au guide de mon premier séjour au temple Shaolin en 1989 après plusieurs années de démarches.
      Je n'en rêvais même pas, je cherchais autre chose et pourtant je devins disciple d'une famille qui enseigne le xinyi Liu He Quan depuis six générations. Un art de combat gardé en secret par les "hui" chinois musulmans depuis plus de deux cents ans. les chinois musulmans ont joué un grand rôle dans le développement des arts martiaux en Chine

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      • #4
        Un CV/Parcours extremement riche.

        Je suis sur que les jeunes que vous entrainez, vont vous citer avec beaucoup de fierte dans leur CV/Parcours.
        “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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        • #5
          Merci COZY
          Je profite de mes vacances en Algérie pour organiser des stages à nos jeunes qui sont très motivés.

          https://www.youtube.com/watch?v=

          https://www.youtube.com/watch?v=

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          • #6
            salam

            beau parcours, bravo

            pour les chinois musulmans, j'ai lu qi'ils avaient utilisé les arts martiaux comme moyen de défence, vu leur nombre , le but pour eux été de rester en vie, et non fair di mal a l'ennemi (chose qu'ils paieront trés cher)

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            • #7
              Merci naw08

              Les "hui" (Chinois musulmans)étaient cruellement exploités; ils ne devraient pas montrer la moindre résistance sous peine d'écrasement. Par exemple, la loi interdisait à plus de trois personnes appartenant à la minorité "hui" de marcher côte à côte munis d'armes et, si l'un commettait la moindre crime, on lui tatouait les caractères chinois "rebelle hui" sur le visage!
              Si on l'on remonte à la dynastie Yuan (1278-1368) on se souvient du soulèvement paysan conduit par Zhu Yuanz hang un "hui" et qui entraîna la chute de cette dynastie et la fondation de la dynastie ming.

              Avant l'invention des pistolets est des autres armes à feu moderne, le wu shu, ou art martial, en chinois constituait la principale forme de combat et de self défense.pour encourager la foi et la persévérance parmi le peuple Hui, les chefs les poussèrent à la pratique du wu shu pour assurer à la fois la survie et l'amélioration individuelle d'eux. Même. Ainsi, les pratiquants musulmans de wu shu ,de génération en génération ,développèrent des qualités particulières dans la pratique de l'arts martial. Depuis la dynastie ming, de très nombreux maîtres de wu shu ont émergé du peuple Hui .C élèbre pour leur adresse au combat ,il le furent aussi par les écoles qu'ils fondèrent et qui vinrent enrichir l'art martial chinois.

              Pendant tout le milieu et la fin de dynastie ming ,i l y a pour le wu shu ,trois écoles célèbres du maniement de la lance développées par les familles Yang et Ma et Sha les familles Ma et Sha étaient toutes les deux musulmans,
              Les célèbres Huihui du combat au poing des "Hui",qui étaient très en vogue à la fin de la dynastie ming, étaient considérés comme<<La quintessence des exercices de combat.>>
              De nombreuses écoles du wu shu fleurirent durant le milieu et la fin de la dynastie ming et certaines d'entres elles furent crées par les maîtres du wu shu musulmans.

              Les <<Jiaomem tantui >>(exercices de coups de pieds bas d'origine religieuse) qui sont encore populaire de nos jours sont originaire de cette période .Comme l'illustre un dicton de l'époque<<de Nankin à pékin, les exercices de coups de pieds bas vient de cercle religieux.>>Etant elle même une école indépendante ,la<< Jiomen tantui>> a été adoptée par beaucoup d'autres écoles comme exercice pour les débutants...Le tong bei Pigua quan,qui est maintenant devenu une école de boxe avec un style unique a été créé par un maître musulman. Ma Fengtu (un musulman),en 1919,celui ci rejoint d'autres personnes pour mettre en place la société de combattants, association patriote dont il devient vice président et le chef instructeur. Ma Fengtu consacra toute sa vie à l'étude du wu shu et a apporté d'importants contributions tant sur le plan pratique que théorique. Son frère Ma Yingtu fut également célèbre maître de wu shu spécialiste du combat corps-à-corps. Au premier tournoi de wu shu organisé en 1929.il battit tous les autres participants et rçu le premier prix.

              Il convient de souligner ce cas de Wang Zipimg, du comité Cangseian, un très redoutable combattant célèbre pour son extraordinaire force et sa merveille agilité.

              Ainsi parmi les 10 professeurs de wu shu et professeurs associés enseignent dans les instituts cultures physiques et les écoles à travers le pays, 4 d'entres eux sont des Hui ayant effectué des recherches scientifiques portant sur le wu shu et dans la même temps ayant entraîné des élèves à l'art martial (le cas de mon maître).
              J'ai visité avec mon maître une mosquée à Kaifung (Henan), l'envoyer de karaté (magazine d'arts mariaux )renaud Cohen à les mots qui me manque pour m'éxprimer.
              C'est l'imam lui même,le chef religieux de communauté, qui nous reçois dans la superbe mosquée de Xian (Shanxi), après les échanges protocolaires et la mise des cadeaux (de superbes calligraphies où ont inscrit nos nom ainsi que le lieu et le jour de notre visite), nous visitons enfin la mosquée où nous pouvons admirer le mélange de style arabe et chinois : en fait, la mosqée se présente toute à fait comme un temple chinois traditionnel. Mais, au côtés des calligraphies chinoises et des inscriptions gravées sur les murs en caractères chinois, des inscriptions en arabe, et l'ensemble est sublime : la superbe esthétique chinois côtoie, la beauté souple et fine de l'alphabet arabe. Et l'on se prend à s'éxtasier de la rencontre de ces deux écritures et culture si différentes.
              Puis nous avons droit à une démonstration effectuée par les élèves et prof. de l'école de wu shu de la mosquée de Xian.
              Au programme, Ba Gua,Tai ji quan, et Tong Bei, sans oublier le travail des armes : hallebard, sabres doubles, coteaux....(une photo devant la mosquée les élèves en pi quan du xin yi).

              En regardant leurs exercices, on peut s'empêcher, d'imaginer ce que devaient êtres autrefois les combattants musulmans aux prises avec le pouvoir impérial chinois. Souvent menacés, en tant que minorité chinoise ,ces musulmans cultivaient alors leur wu shu comme un véritable art de survie et de combat. En ce qui concerne le wu shu, il est indéniable que les chinois musulmans ont joué un rôle dans le développement de l'art martial, qui en retour a dans un large mesure, contribué à la sauvegarde et au bien-être de leur minorité.

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              • #8
                Féicitations pour ce beau parcours !

                Que les imams algériens s'inspirent des imams chinois pour développer ce sport intéressant
                « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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                • #9
                  Merci Saladin7757

                  La grande mosquée de Xian est la plus grande et mieux préservée des premières mosquées de la Chine. Localisée à Xi'an capitale de la province de Shaanxi, elle est le signe de la très grande ouverture des Tang (618 - 907) aux communautés étrangères.
                  https://scontent-frt3-2.xx.fbcdn.net...bf&oe=5DC7BF18

                  https://www.youtube.com/watch?v=

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                  • #10
                    Vidéo #Chine découverte la grande #mosquée de #Xian

                    https://www.youtube.com/watch?v=

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