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Moi, président de la République

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  • Moi, président de la République

    *Moi, candidat à la présidence de la République je respecterai dans le fond et la forme les commandements de la révolution Tranquille du 22 février (Hirak)
    *Moi, président, je mettrai tous mes efforts pour faire aboutir ce projet de société consensuel en combattant le régionalisme, le népotisme et les déviations basées sur l’ethnie ou la religion.
    *Moi, président, je rétablirai ainsi les libertés individuelles et je graverai dans le marbre l’indépendance de la justice. Il n’y aura pas d’Algériens au-dessus des lois, à commencer par le président de la République. Servir c’est rendre compte de ce qu’on fait, c’est démissionner si le devoir et l’éthique l’exigent.
    *Moi, président, je ferai une chasse implacable à la corruption et ceci pour ramener la confiance dans les institutions
    *Moi, président, je choisis de parler vrai et d’assumer une impopularité si j’ai la conviction que c’est la bonne voie pour mon pays, quitte à démissionner.
    *Moi, président, je rendrai l’espoir à cette jeunesse en lui donnant une utopie, un cap qui est la construction d’un Etat fort où seul le mérite sera pris en considération.
    *Moi, président, je ferai du système éducatif et de la recherche le cœur de la stratégie pour une transition multidimensionnelle, je mettrai tous mes efforts pour un système éducatif performant en créant des établissements d’excellence pour les enfants doués qui seront les piliers de la perpétuation de l’Etat
    *Moi, président de la République, je protégerai les ressources du pays, notamment fossiles en n’extrayant du sous-sol que ce qui est nécessaire, convaincu que notre meilleure banque est notre sous-sol. Je mettrai en œuvre la transition vers le Développement humain durable thermiques (gaz) contre des kilowattheures renouvelables, par la mise en place enfin d’une stratégie d’ensemble pour le développement durable, je ferai la chasse au gaspillage sous toutes ses formes.
    *Moi président de la République je mettrai tout en œuvre pour m’accrocher à des locomotives scientifiques quel qu’en soit le prix en promettant l’envoi d’un astronaute algérien sur la Lune en 2030
    *Moi, président de la République, je réhabiliterai l’effort, le devoir bien fait en mobilisant les médias lourds pour mettre en valeur les efforts des méritants de la nation dans tous les domaines
    *Moi, président de la République, je réhabiliterai la culture, le sport national, la performance pour l’idéal national et non pour l’argent. Je favoriserai le brassage, creuset du vivre ensemble
    Moi, président, j’exigerai de tous les responsables de déclarer sur l’honneur leur patrimoine.
    L’immense majorité de la jeunesse est en attente d’un sauveur qui vibre à sa fréquence. Un guide avec le logiciel du XXIe siècle indexé sur les fondamentaux de l’âme algérienne du point de vue cultuel et culture Le bonheur transparaîtra en chacun de nous par la satisfaction d’avoir été unis utiles, et en contribuant par un travail bien fait, par l’intelligence et la sueur, à l’avènement de l’Algérie de nos rêves. Il ne tient qu’à notre volonté de faire de nos rêves une réalité. Nous le devons, nous le pouvons. Faisons-le. Cette élection devrait être celle de la rupture. Dans plusieurs de mes écrits j’avais appelé à changer de paradigme et d’aller vers une refondation de l’Etat-Nation. J’avais milité pour l’alternance, la génération de la révolution passe la main quoi qu’on dise. Pourquoi ne pas précipiter le mouvement et aller vers une vision nouvelle franche ? Vers de nouvelles légitimités, celle du savoir, du parler vrai, de la réhabilitation du travail, de la non-corruption et d’un appareil judiciaire intègre, irréprochable qui dit le droit indépendamment de toute pression. En définitive, il nous faut retrouver cette âme de pionnier que l’on avait à l’indépendance en mobilisant, quand il y a un cap. Il n’est pas interdit d’espérer que l’Algérie s’en sorte. Nous voulons un président irréprochable sur tous les plans, un président stratège qui veille sur le pays en bon père de famille. Un président commis-voyageur qui doit montrer que l’Algérie est là, qu’elle compte, qu’elle a son mot à dire, qu’elle assume sa part de responsabilité à l’échelle du monde. Nous avons besoin de ministres compétents 4×4, qui soient de tous les combats et qui sont comptables de leurs actes.
    Le monde nous regarde, il ne nous attendra pas. Il faut faire vite et bien. il faut aller vers le XXIe siècle dans le calme, la sérénité et la non-violence pour donner une utopie à cette jeunesse. Cette «belle révolution» doit montrer à la face du monde que les Algériennes et Algériens ont décidé d’être acteurs de leur destin. Il est temps de se mettre au travail, en réhabilitant l´effort. On ne peut pas rentrer dans la modernité par effraction ou par une quelconque baraka qui n´est pas le fruit de la sueur de l´effort, de l´application sur l´ouvrage pour aboutir au bout d´un long parcours du combattant à la satisfaction d´un travail bien fait. Conclusion
    Nous avons besoin d´une utopie où les Algériennes et Algériens se reconnaissent, se sentent concernés, revendiquent et portent réellement leur pierre à l´édifice de l´Etat-Nation, un Etat de tous ses enfants. Une algérianité assumée est le premier ressort de la dynamique chez la jeunesse. La deuxième révolution basée sur le savoir et les légitimités du neurone est le seul combat qui vaut la peine d’être mené. Il faut choisir entre inculquer l’esprit critique d’ouverture à l’universel ou faire de la scolastique. Voulons-nous former des «moutons» qui ne pensent pas ou des «aigles» qui inventent l’avenir? C’est cela le combat de l’Ecole du futur.

    Chems Eddine Chitour

  • #2
    De l'utopisme aggravé. Attention, les personnes sensibles doivent s'abstenir de lire l'intégralité du texte.

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