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Algérie : Tous les indicateurs économiques sont au rouge
Algérie : Tous les indicateurs économiques sont au rouge
Par*Pica Ouazi 29 août 2019 à 09:00
2 Min (Temps de lecture)
Algérie*– L’économie nationale se retrouve dans une situation catastrophique et tous les indicateurs sont au rouge. Le secteur étatique, essentiellement basé sur les hydrocarbures, est tributaire des prix du pétrole. Quant au secteur privé, il est paralysé par les mesures prises par les banques dans le cadre de la lutte contre la corruption.
En effet depuis la chute de Bouteflika et le début de la campagne de lutte contre la corruption, l’économie nationale – déjà en mauvais état – se retrouve en stagnation et otage de plusieurs mesures politiques. L’arrestation des*patrons de grands groupes économiques*et de hauts responsables a installé une grande méfiance dans le secteur financier et bancaire. Ainsi, il est entré, lui aussi, dans une léthargie qui paralyse l’activité et le fonctionnement des entreprises.
Cette situation a contraint pas moins de 400 entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics à rendre leurs registres de commerce. D’autres chefs d’entreprises se plaignent de mesures bureaucratiques prises par les banques et de leur méfiance accrue dans l’octroi de crédits nécessaires au fonctionnement des entreprises.
Face à ce bouleversement,*le gouvernement Bedoui*a, dans la précipitation, décidé de réduire l’importation pour assurer les équilibres budgétaires. Une mesure qui est loin d’être la plus indiquée selon les économistes, puisqu’elle ne fait que contribuer à l’arrêt de la production des entreprises nationales. Les importations algériennes ont été réduites de 4,30 %, alors que les exportations ont baissé de 6,57 %, selon les chiffres publiés par les services des Douanes algériennes.
Il faut dire aussi que l’économie a besoin d’un climat de confiance ; chose que le gouvernement en place ne peut offrir ni aux investisseurs ni aux acteurs économiques. La relance de l’économie nationale ne peut avoir lieu sans la résolution de*la crise politique que traverse l’Algérie.