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L'OPEP enregistre sa première augmentation de la production de pétrole en 2019 malgré les coupes en Arabie saoudite

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  • L'OPEP enregistre sa première augmentation de la production de pétrole en 2019 malgré les coupes en Arabie saoudite

    LONDRES, 30 août (Reuters) - La production de pétrole de l'OPEP a augmenté en août pour le premier mois de cette année, l'augmentation de l'offre irakienne et nigériane dépassant les restrictions imposées par le principal exportateur saoudien et les pertes causées par les sanctions américaines contre l'Iran, selon une enquête de Reuters.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui compte 14 membres, a pompé 29,61 millions de barils par jour (b / j) ce mois-ci, selon l’enquête, en hausse de 80 000 b / j par rapport au chiffre révisé de juillet, le plus bas total enregistré par l’OPEP depuis 2014.

    L’enquête indique que l’Arabie saoudite ne s’écarte pas de son plan visant à restreindre la production plus que ne le préconisait un accord de fourniture dirigé par l’OPEP pour soutenir le marché. En dépit des appels lancés cette année par le président américain Donald Trump à l’OPEP pour augmenter la production, les producteurs ont renouvelé le pacte d’approvisionnement en juillet.

    Les restrictions de l’offre de l’OPEP devraient finalement commencer à soutenir le prix du brut, qui est passé de 61 $ US le baril en avril 2019 à 61 $ vendredi à 61 $ vendredi face aux inquiétudes relatives au ralentissement de la demande de pétrole et à la croissance économique, ont déclaré les analystes de Commerzbank.

    «Même la croissance modérée de la demande à laquelle on peut s'attendre est susceptible, compte tenu de la discipline de production considérable de l'OPEP, d'entraîner un resserrement continu de l'offre et de soutenir la hausse des prix», a déclaré Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank.

    L'OPEP, la Russie et d'autres non membres, connus sous le nom d'OPEP +, ont convenu en décembre de réduire l'offre de 1,2 million de bpj à compter du 1er janvier de cette année. La part de l’OPEP dans la réduction est de 800 000 barils par jour. Elle doit être livrée par onze membres et exclut l’Iran, la Libye et le Venezuela.

    En août, les onze membres de l'OPEP liés par l'accord, qui court jusqu'en mars 2020, ont réalisé 136% des réductions annoncées, contre 150% en juillet, selon l'enquête. Deux des trois producteurs exemptés ont pompé moins de pétrole.

    L’augmentation la plus importante de l’offre, à savoir 80 000 barils par jour, est venue du Nigéria, le plus gros exportateur d’Afrique, qui cherche à obtenir un quota plus élevé pour l’OPEP et qui a continué à produire au-dessus de son objectif par la plus grande marge.

    La deuxième plus forte augmentation de 60 000 b / j est venue d'Irak, ce qui a stimulé les exportations des points de vente nord et sud, selon l'enquête.

    La Libye, où le plus grand gisement de pétrole du pays, El Sharara, a repris sa production le 8 août ou autour de cette date à la suite d’une panne, a entraîné des augmentations moins importantes. La production koweïtienne a légèrement augmenté tout en restant en dessous de son quota, a révélé l’enquête.

    L’Arabie saoudite, qui, en juillet, a encore réduit son offre en deçà de son objectif fixé par l’OPEP dans le but de réduire ses stocks, a maintenu sa production à un taux similaire en août. L'enquête a établi la production saoudienne à 9,63 millions de bpj, soit une baisse par rapport à son quota de 10 311 bpj.

    Les Émirats arabes unis, un autre pays du Golfe, ont également maintenu leur production à un niveau inférieur à leur objectif.

    Parmi les pays à plus faible production, l’Iran a enregistré la plus forte baisse, soit 50 000 bpj.

    Les États-Unis ont de nouveau imposé des sanctions à l'Iran en novembre après s'être retirés de l'accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et six puissances mondiales. Dans le but de réduire à néant les ventes de l’Iran, Washington a mis fin en mai aux exemptions de sanctions imposées aux importateurs de pétrole iranien.

    Au Venezuela, l’offre a légèrement diminué en raison de l’impact des sanctions américaines sur la compagnie pétrolière publique PDVSA et du déclin à long terme de la production, selon l’enquête.

    Les enquêtes de Reuters montrent que la production de juillet est la plus basse enregistrée par l’OPEP depuis mars 2014, à l’exclusion des changements d’effectifs intervenus depuis lors.

    L’enquête Reuters vise à suivre l’approvisionnement du marché et repose sur des données d’expédition fournies par des sources externes, des données sur les flux de Refinitiv Eikon et des informations fournies par des sources provenant de sociétés pétrolières, de l’OPEP et de sociétés de conseil.




  • #2
    Le non respect des accords de production vont encore faire baisser les prix c'est une bonne nouvelle !

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