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Elections présidentielles en décembre prochain : pourquoi l’annonce de Gaid Salah est « dangereuse » et « irréaliste »

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  • Elections présidentielles en décembre prochain : pourquoi l’annonce de Gaid Salah est « dangereuse » et « irréaliste »

    C’est officiellement une suggestion. Mais le ton martial avec lequel Ahmed Gaid Salah, le patronC’est à ce dernier que revient normalement la mission de convoquer le corps électoral. Et, d’après la feuille de route dessinée dans les laboratoires du régime, cette annonce devait intervenir après le 10 septembre prochain, date à laquelle la commission des personnalités composant le panel de dialogue devait remettre un rapport officiel à Bensalah pour synthétiser les revendications et les mesures qu’il faut appliquer ou concrétiser pour sortir de la crise qui paralyse le pays. de l’armée, a exprimé cette suggestion indique clairement qu’il s’agit d’une ferme instruction. Le chef d’état-major a affirmé qu’il serait « opportun » de convoquer le corps électoral le 15 du mois de septembre courant, et que les élections puissent se tenir dans les délais fixés par laCela signifie que le prochain scrutin présidentiel doit se tenir avant le 15 décembre prochain. Comme il a été révélé auparavant par Algérie Part, Ahmed Gaid Salah rend public la feuille de route du pouvoir consistant à organiser une élection présidentielle avant la fin de l’année en cours pour sortir de l’impasse actuelle. Mais Gaid Salah a surpris tout le monde. Il a pris au dépourvu tous les acteurs et observateurs politiques en prenant lui-même l’initiative d’imposer en quelque sorte la date de l’échéance électorale aux Algériens et aux autorités civiles, à leur tête le Président par intérim de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
    C’est à ce dernier que revient normalement la mission de convoquer le corps électoral. Et, d’après la feuille de route dessinée dans les laboratoires du régime, cette annonce devait intervenir après le 10 septembre prochain, date à laquelle la commission des personnalités composant le panel de dialogue devait remettre un rapport officiel à Bensalah pour synthétiser les revendications et les mesures qu’il faut appliquer ou concrétiser pour sortir de la crise qui paralyse le pays.
    Ahmed Gaid Salah a dévié du chemin tracé par cette de feuille pour prendre lui-même la situation en main et annoncer les dates et délais de l’organisation de cette élection présidentielle. Pis encore, Gaid Salah va jusqu’à expliquer qu’il n’est pas nécessaire de changer beaucoup de choses à la loi électorale pour organiser le futur scrutin présidentiel.
    L’approche défendue par Ahmed Gaid Salah « requiert également la révision de quelques textes de la loi électorale pour s’adapter aux exigences de la situation actuelle, et non pas une révision totale et profonde qui toucherait tous les textes, tel que revendiqué par certains, ce qui prendrait beaucoup de temps ». Cela signifie que les prochaines élections présidentielles se dérouleront, à en croire Ahmed Gaid Salah, comme les dernières échéances électorales suivant le même mode d’organisation.

  • #2
    Il a pris au dépourvu tous les acteurs et observateurs politiques en prenant lui-même l’initiative d’imposer en quelque sorte la date de l’échéance électorale aux Algériens et aux autorités civiles, à leur tête le Président par intérim de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
    Que se passera t-il après le 15 septembre si Bensaleh ignore l'ordre de son ministre ?

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    • #3
      je pense que les russes ont conseillé a gaid salah d'avoir la main ferme.
      ils ont analysé les gilets jaunes et en ont conclu qu'il ne fallait rien céder .

      je pense aussi qu'il a du conseiller aux forces de l'ordre de ne jamais enlacer ou faire des selfies avec les hirakistes. et que cela était dangereux...surtout pour leur carrière....
      et depuis,on ne voit plus ce genre de scènes....

      a moins qu'il soit vraiment idiot,gaid sait pertinement que le vote n'aura pas lieu. et si c'était un stratagème? pour décréter l'état d'urgence et devenir le vrai boss du pays .entre temps il aura emprisonné les démocrates pour enfin dire aux occidentaux : " c'est le vide absolu ! c'est les islamistes ou moi !"

      dans les faits, gaid salah perdra toute crédibilité si l'élection n'a pas lieu .sa place sera en danger. même les cadres de l'armée douteront de lui.
      ça craint car il prendra l'excuse du blocage des bureaux de vote pour imposer une véritable dictature au peuple.

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      • #4
        Depuis quand les élections étaient dangereuses?
        Dans les pires des cas, on pourrait les refaire, redresser les imperfections..etc
        C'est toujours mieux que la demokrania.

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        • #5
          Que se passera t-il après le 15 septembre si Bensaleh ignore l'ordre de son ministre ?
          de son vice ministre.
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Depuis quand les élections étaient dangereuses?
            Dans les pires des cas, on pourrait les refaire, redresser les imperfections..etc
            C'est toujours mieux que la demokrania.
            ce n'est pas du ressort du militaire de decider du comment ou du timing des elections.
            sur ce coup les militaires vont directement vers le mur.

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            • #7
              amicalement
              Il se peut que tu as raison. Mais qu'est-ce qu'on a comme alternative ?
              Les "soit disant civils" nous poussent vite vers une falaise.

              L'échec du plan des militaires ne seras pas suivi par une démocratisation et modernisation de l'Algérie.
              Leurs adversaires appellent clairement à suivre le modèle Soudanais pour avoir le soutien des forces internationales qui vont en finir avec ce qui reste de l'Algérie.

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              • #8
                Nous ou le chaos, une veille ranguène du régime.

                Les algériens réclament de nouvelles institutions démocratiques redessinnées à travers une nouvelle constitution. C'est aussi simple que ça... Le reste sera construit brique par brique une fois qu'une constitution démocratique verra le jour...
                Dernière modification par ott, 03 septembre 2019, 17h02.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  lakhdari

                  il y a un soit disant president de la republique, il y a un gouvernement meme contesté par le peuple.
                  c'est a travers ces institutions que ca devrait se faire.

                  les militaires au plus garantissent le bon deroulement (cote securitaire) de ces elections.

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                  • #10
                    Les algériens réclament de nouvelles institutions démocratiques redessinnées à travers une nouvelle contitution
                    Il n'y a que toi qui parle encore de la nécessité d'une constituante avant d'entamer quoi que ce soit.
                    Sandji el hdith chwia!

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                    • #11
                      hahaha...

                      Aya sidi tu as raison, il n'y a que moi qui réclame une nouvelle constitution... Un don kichotte de la constituante... profites en encore quelques jours, dans pas longtemps, ça va le crier tellement fort, que finalement, vous ne pourrez plus le cacher et le nier...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        amicalement
                        Oui c'est vrai et je pense c'est qu'ils vont faire.
                        La forme de la procédure est toujours respectées jusqu'à présent. Malgré que nous sommes hors constitution.

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                        • #13
                          Aya sidi tu as raison, il n'y a que moi qui réclame une nouvelle constitution
                          Est-ce que j'ai écrit ça?:22:

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                          • #14
                            de son vice ministre.
                            Je dirais plus "vice" que "ministre"...
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                            • #15
                              pas simple Lakhdari


                              l'autre jour le bermil a discrédité en direct le president.
                              celui ci s'est engagé a satisfaire les exigences du hirak ou du moins certains de ces exigences, alors que l'autre vient mettre tout a zero en refusant tout prealable.

                              ce n'est pas aux militaires de rentrer dans ces considerations, ils sont la pour une seule mission, celle de garantir la securité du pays.

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