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Sahara: le Sénat brésilien adopte une motion de soutien à l'initiative d’autonomie proposée par le Maroc

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  • Sahara: le Sénat brésilien adopte une motion de soutien à l'initiative d’autonomie proposée par le Maroc

    Sahara: le Sénat brésilien adopte une motion de soutien à l'initiative d’autonomie proposée par le Maroc



    4 septembre 2019 à 16:15



    Crédits photo DR

    Le sénat fédéral brésilien a adopté à une large majorité de ses membres une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud qui "respecte l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du royaume".

    Le président du sénat, Davi Alcolumbre, a adressé, mercredi au ministre brésilien des relations extérieures, cette motion d’appui à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, en vue de trouver une solution politique consensuelle et durable au conflit régional autour du Sahara marocain.
    h24info

    Adoptée par 62 Sénateurs sur un total de 81, ce document dispose notamment que "l’appui du Brésil à la proposition marocaine d’autonomie sera cohérent avec les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et compatible avec la position de la communauté internationale pour la recherche d’une solution politique réaliste et consensuelle à ce conflit régional".




    Les sénateurs signataires de cette motion - représentant tout le spectre politique du pays, majorité comme opposition- ont, dans ce sens, manifesté leur appui à un plan d’autonomie qui "respecte l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Maroc".
    La motion, qui se félicite par ailleurs des "valeurs communes de tolérance, de pluralité et de diversité" qui lient le Maroc au Brésil, est la première du genre à être adoptée par le sénat brésilien. Elle vient couronner un long processus durant lequel le Brésil exprime et réitère, aux plans exécutif et législatif, un soutien clair et massif en faveur d’une solution politique au différend artificiel autour du Sahara marocain, avec le plan d’autonomie comme cadre pertinent pour atteindre cet objectif.


    Le 13 juin dernier, le ministre des relations extérieures du Brésil, Ernesto Araujo, a affirmé à l’occasion de la visite à Brasília du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, que "le Brésil soutient les efforts du Maroc pour parvenir à une solution réaliste à la question du Sahara et est disposé à contribuer aux différents efforts visant à parvenir à des solutions allant au-delà de la rhétorique".
    Près d’un an auparavant, en mai 2018, la Chambre des députés brésilienne avait adopté également, à une large majorité, une motion d’appui à l’initiative d’autonomie.

  • #2
    macron a gagné un allié inespérée dans cette affaire.

    Commentaire


    • #3
      Pas vraiment un cadeau ce genre de soutiens........
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

      Commentaire


      • #4
        Avec les Pinocchio marocains aux longs nez beaucoup de pays ne sont même pas au courant que désormais ils soutiennent le colon marocain

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        • #5
          Avec les Pinocchio marocains
          Pinocchio toi même gala.


          le 06/09/2019 à 19h30
          Sahara occidental : La perte de vitesse du Polisario en Amérique latine se confirme-t-elle ?
          Mercredi dernier, les sénateurs brésiliens ont adopté une motion de soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc dans la résolution du conflit du Sahara occidental. Cette démarche illustre un changement des positions dans la région, ou de certains pays qui choisissent désormais d’appuyer Rabat dans le cadre de ce dossier.

          Près de trois mois après la visite à Brasília du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le Sénat brésilien a adopté à une large majorité une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, dans le cadre d’un «respect de l’intégrité territoriale» du Maroc. Mercredi, le ministre brésilien des Relations extérieures, Ernesto Araujo, a reçu cette motion via le président du Sénat, Davi Alcolumbre.

          Ce document a été approuvé par 62 sénateurs (de la majorité et de l’opposition) sur 81, consacrant ainsi «l’appui du Brésil à la proposition marocaine d’autonomie» en «cohérence avec les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU» et en «compatibilité avec la position de la communauté internationale pour la recherche d’une solution politique réaliste et consensuelle à ce conflit régional».



          Jusque-là, le Brésil n’a jamais reconnu la souveraineté du Polisario sur le Sahara occidental. Mais le vote de ce texte marque une prise de position, à travers laquelle Brasília choisit ainsi de se ranger du côté de Rabat. Recevant le chef de la diplomatie marocaine en juin dernier, Ernesto Araujo a affirmé le soutien brésilien au Maroc «pour parvenir à une solution réaliste à la question du Sahara». Par ailleurs, il a déclaré être prêt à «contribuer aux différents efforts».

          Autoproclamée en 1976, la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)» serait-elle en perte de vitesse face aux démarches que multiplie la diplomatie marocaine en direction des Etats latino-américains, notamment ceux ayant entretenu des relations effectives avec le Front Polisario ? Certains pays du continent n’ayant pas reconnu officiellement la souveraineté du Polisario par le passé ont choisi d’apporter leur appui diplomatique au plan d’autonomie, proposé par le Maroc en 2007 pour le Sahara occidental. Le cas du Brésil illustre en effet cette évolution des positions.

          Les retraits de la reconnaissance de la «RASD» se succèdent


          Sous le mandat présidentiel de Dilma Rousseff jusqu’en 2016, le Brésil s'est montré plus proche du Polisario. En août 2014, le parlement brésilien a adopté à l’unanimité une résolution en faveur de la reconnaissance de la «RASD» et d’un établissement des relations diplomatiques, évoquant même un droit à l’auto-détermination en rapprochement avec la cause palestinienne.

          Cependant, l’ex-présidente travailliste n’a pas pris d’initiatives effectives pour la pleine reconnaissance de la «RASD», s’alignant ainsi sur des positions plus modérées sur la question, à l’image de la Russie, de la Chine ou des Etats-Unis. Ce positionnement a changé depuis l’élection du président conservateur Jair Bolsonaro, en janvier dernier, avec des positions officielles plus marquées en faveur des propositions marocaines.


          Ya biladi

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