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Surveillance électronique, arrestations et incarcérations : Sale temps pour les militants du hirak

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  • Surveillance électronique, arrestations et incarcérations : Sale temps pour les militants du hirak

    Le régime déploie son arsenal répressif pour mater les militants pro-hirak. A la surveillance électronique se succèdent les arrestations et les incarcérations des voix antisystème.
    A Alger, une modératrice du groupe Facebook «Algérie Debout» a été convoquée, lundi, par le service de la cybercriminalité de Bab Ezzouar, selon le fondateur et administrateur du groupe, Sofiane Benyounes. «Un des modérateurs du groupe ‘‘Algérie Debout’’ a été convoqué et subi un interrogatoire de plusieurs heures au service de la cybercriminalité de Bab Ezzouar qui a porté essentiellement sur ma personne, mes publications concernant le chef d’état-major et sur les activités du groupe Algérie Debout», a-t-il indiqué dans une déclaration publiée sur Facebook. Ce dernier «étant en déplacement à l’étranger pour des raisons personnelles», la police «s’est donc orientée sur un de nos modérateurs femme afin de recueillir les informations sur ma personne et sur le groupe. La modératrice a été contrainte d’ouvrir son compte Facebook sur un micro-ordinateur sur lequel les officiers ont prélevé les informations qu’ils recherchaient», a souligné le fondateur de l’un des groupes de discussions Facebook le plus actif. Celui-ci a dénoncé «une grave atteinte à la liberté de penser et de s’exprimer sur un réseau social en général et un groupe Facebook en particulier qui respecte l’éthique, rejette la diffamation, défend les valeurs patriotiques et revendique les libertés démocratiques, d’opinion et de conscience». «Au moment où les dirigeants du moment discourent sur la liberté d’opinion et appellent à un scrutin présidentiel censé être libre et transparent, on use d’intimidations, on muselle l’expression, on s’attaque à des militants, à la pensée plurielle, à l’expression libre et à l’exercice des droits fondamentaux», a-t-il encore fustigé. Sofiane Benyounes a appelé «à la solidarité de tous les patriotes et des démocrates afin que nous restions mobilisés sur les questions de liberté et de droits au moment où beaucoup de nos concitoyens sont maintenus en prison pour leurs opinions, notre opinion, notre dignité.» Toujours à Alger, Mustapha Guira, membre du Conseil national du mouvement Rachad, a été interpellé, avant-hier à Alger, et placé en détention, selon l’ex-douanier et ancien leader du mouvement des chômeurs, Rachid Aouine. «Après plus de six mois de mobilisation, nous aspirions à libérer le pays.

    Mais, malheuresement, les arrestations arbitraires et injustes se poursuivent», a-t-il dénoncé, sans fournir les motifs de son placement en détention. Le militant Mustapha Guira comparaîtra, dimanche prochain, devant le tribunal de Sidi M’hamed, selon lui. A Aïn M’lila (Oum El Bouaghi), quatre militants pro-hirak, dont Amine Bekha, ont été placés, lundi, en détention provisoire par le procureur de la République près la cour de Aïn M’lila, dans l’affaire de l’expulsion du directeur de l’hôpital de la ville, selon l’universitaire et militant Foudil Boumala. Six autres personnes impliquées dans la même affaire ont bénéficié de la liberté provisoire dans l’attente d’être convoquées par le tribunal. L’incarcération des quatre militants intervient quelques jours après l’expulsion du directeur de l’Etablissement public hospitalier Slimane Amirat de Aïn Mlila manu militari par des citoyens qui n’ont pas hésité à filmer la séquence dans laquelle le directeur de l’hôpital a été invité à quitter les lieux.
    Ce dernier a été évacué dans un véhicule de police sous les cris de «Voleur dégage !». La séquence vidéo fait le buzz depuis sur les réseaux sociaux. «Amine Bekha est victime de son patriotisme et de sa défense des droits des citoyens et de l’intérêt public», a estimé Foudil Boumala, en exigeant sa libération et celle de ses amis. A Bordj Bou Arréridj, deux militants du hirak, arrêtés samedi dernier, ont été relâchés le lendemain grâce à la mobilisation de la population locale. Des jeunes avaient encerclé la brigade de gendarmerie de la commune d’ El Maïn pour réclamer leur libération. El Watan

  • #2
    La modératrice a été contrainte d’ouvrir son compte Facebook sur un micro-ordinateur sur lequel les officiers ont prélevé les informations qu’ils recherchaient», a souligné le fondateur de l’un des groupes de discussions Facebook le plus actif.
    C'est pour la bonne cause: accompagner le Hirak !

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