Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Alger, les émiratis sont au dessus des lois

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Alger, les émiratis sont au dessus des lois

    La haute juridiction militaire a condamné au début de ce mois d’août six officiers de la direction générale de la Sécurité et de la Protection présidentielle (DGSPP) à une peine de 20 ans de prison pour avoir aidé un milliardaire émirati à quitter Alger avec une vingtaine de valises transportant des… millions d’euros. Un article de nos confrères d’Algérie Part

    L’histoire est digne d’un film hollywodéen, mais elle est réelle à 100 % comme nous l’avons pu le confirmer au cours de nos investigations. Le personnage de cette histoire rocambolesque Cheikh Ahmed Hassan Abdul Qaher Al-Sheebani, richissime milliardaire émirati qui est actionnaire de plusieurs grosses entreprises présentes en Algérie comme la Société algéro-émiratie de fabrication de tabac (Staem) et de la Société algéro-émiratie de promotion immobilière (Émiral) ainsi que Emarat Dzayer, spécialisée dans la sidérurgie.

    Ce richissime milliardaire est l’un des lobbyistes les plus puissants en Algérie car il entretenait depuis de longues années des relations fortes avec le président Abdelaziz Bouteflika qu’il a connu bien avant son arrivée à la tête du pouvoir algérien en 1999.

    Une suite royale au Sheraton

    Une vieille connaissance qui lui permettait de devenir le maître des plus grosses affaires en Algérie depuis sa suite royale qu’il louait à longueur d’année au luxueux hôtel Sheraton d’Alger. Or, pris de panique depuis le 22 février et les démonstrations de force du mouvement populaire algérien qui réclame le départ du régime Bouteflika, le puissant cheikh émirati a décidé de revoir ses plans en Algérie craignant un sort malheureux à ces amis les Bouteflika et leur clan.

    Au début du mois de mars dernier, le Cheikh Ahmed Hassan Abdul Qaher Al-Sheebani, a voulu transférer rapidement beaucoup de son argent liquide à Dubai, son pays natal. Il prend attache avec son « ami » Said Bouteflika pour lui réclamer une faveur : quitter l’Algérie à bord de son jet privé avec 20 valises transportant plusieurs millions d’euros depuis le salon d’honneur de l’aéroport d’Alger.

    Said Bouteflika ne pouvait pas refuser le moindre service au « Cheikh » au regard de la profondeur de leurs relations. Il prend ainsi le téléphone et ordonne aux officiers de la DGSPP de faciliter le passage depuis le Salon d’honneur de l’aéroport d’Alger de son ami le Cheikh Ahmed Hassan Abdul Qaher Al-Sheebani afin qu’il puisse rejoindre son Jet privé et s’envoler en compagnie de toutes ses valises débordant d’argent vers Dubai. 6 officiers de la DGSPP exécutent le voeu de Said Bouteflika et enfreignent les lois en vigueur en Algérie interdisant le transport de telle sommes considérables en devises dissimulées dans des valises.

    Le Cheikh émirati sauve sa peau et son… argent.


    Mondafrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Alger, les émiratis sont au dessus des lois
    et ils le seront encore plus avec leur pion Gaid Salah à la tête du pays.

    Commentaire


    • #3
      Ce n'est que la partie visible de l'iceberg !

      Commentaire


      • #4
        C'est scandaleux! Mais l'Algérie n'est la seule nation d'être affidée de ces nababs du Moyen-Orient.

        Dans son bréviaire " Notre ami le roi", Gilles Perrault rapporte que ces pontes maléfiques du Moyen- Orient, en vacances au Maroc- étaient "friands de chair fraîche"

        - Dans la langue de la religion ou de la morale, le corps, les appétits physiques par opposition à l'esprit, à l'âme : Les plaisirs de la chair-.

        Commentaire


        • #5
          - Le roi d'Arabie Saoudite a quitté la Côte d'Azur pour le Maroc


          C’est la fin d’une villégiature polémique. Après huit jours passés en France, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, le roi d'Arabie saoudite, a pris ce dimanche un vol à destination de Tanger, au Maroc. Une grande partie de sa suite l'accompagne dans ce voyage: selon la préfecture des Alpes-Maritimes, la moitié ou les deux tiers des quelque mille Saoudiens résidant à Cannes vont quitter en même temps que lui les palaces de la Croisette.

          La préfecture, confirmant une information de Nice-Matin, n'était pas en mesure d'indiquer si le roi, qui était arrivé sur la Côte d'Azur le 25 juillet, a prévu de séjourner de nouveau durant le mois d'août dans sa villa de Golfe-Juan, dans la commune de Vallauris. Initialement, l'ambassade d'Arabie saoudite avait indiqué que le souverain était susceptible de séjourner en France entre le 20 juillet et le 20 août.

          Peu probable que le roi revienne en France cette année
          Il paraît cependant peu probable que le roi repasse par la France avant de regagner son pays, ont indiqué les autorités françaises. Le dispositif de sécurité entourant la villa du roi va être progressivement levé, a précisé la préfecture, et les baigneurs pourront de nouveau accéder, dès lundi, à la plage publique de la Mirandole située au pied de la villa.

          Vallauris: Deux policières écartées de la plage du roi d'Arabie Saoudite

          La privatisation de cette plage avait créé une polémique importante avec, notamment, le lancement d'une pétition en ligne qui a recueilli plus de 150.000 signatures. Son instigateur, Jean-Noël Falcou, conseiller municipal d'opposition à Vallauris Golfe-Juan avait prévu de la remettre au préfet mardi. L'entourage du roi avait fait part de son mécontentement à l'égard de l'accueil qui lui a été réservé, mais rien n'indique cependant que le départ du souverain soit lié à cette levée de boucliers-.


          20 minutes.fr

          Commentaire


          • #6
            Il se peut qu'également de cette situation inique soit le résultat d'une autre incurie de Boutef?:

            - Dans le sillage de Boumediene, il avait acquis une vision de la révolution - et de l'Algérie elle-même, phare du tiers-monde, à l'avant-garde des pays dits non alignés - plus cohérente que celle de Ben Bella et de son populisme brouillon. Sa famille politique reste le nationalisme.

            A l'égard du reste du monde arabe, il manifestait alors un mépris à peine voilé; tenait les régimes voisins, Tunisie et Maroc, pour le comble de l'abomination; vomissait les pétromonarchies du Golfe.» Des années plus tard, il deviendra pourtant conseiller officieux de l'émir du Qatar. «Ne confondons pas politique et destin personnel: 50 000 ou 100 000 dollars par mois ne signifient pas qu'il ait cédé sur ses convictions

            Paradoxe, c'est aujourd'hui auprès des dirigeants du Golfe que le président algérien sait pouvoir trouver ses meilleurs appuis. Ils lui savent gré d'offrir une sortie de crise négociée aux islamistes. Par ailleurs, l'Algérie a le sentiment, actuellement, d'avoir laissé échapper, il y a une dizaine d'années, les subsides du Golfe, dont profitaient le Maroc, la Tunis l'Egypte, la Syrie... -.

            L'Express.fr

            Commentaire

            Chargement...
            X