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Balance commerciale: Les services améliorent le taux de couverture

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  • Balance commerciale: Les services améliorent le taux de couverture

    Balance commerciale: Les services améliorent le taux de couverture


    Par*Abdelaziz GHOUIBI*| Edition N°:5587 Le 06/09/2019 |

    • Leur excédent grimpe de 12,5% à fin juillet dernier

    • Léger repli des achats de produits énergétiques



    Les importations de biens d’équipement restent sur leur trend haussier. A fin juillet, elles ont bondi de 8,8% par rapport à la même période de 2018.* Ce qui représente 58,8% de la hausse totale des importations. Les achats* de demi-produits augmentent également de 5%

    Bonne tenue des exportations des services. Sur les 7 premiers mois, la valeur réalisée dépasse les 100 milliards de DH, soit l’équivalent de 71,5% des expéditions totales des biens. Leur excédent s’établit ainsi à plus de 47 milliards de DH, en hausse de 12,5% par rapport à la même période de 2018. Avec l’export des biens, le taux de couverture s’établit ainsi à près de 79%.

    A l’opposé, les échanges commerciaux des biens se distinguent par un accroissement des achats (10,4 milliards de DH) plus important que celui des ventes (5,3 milliards de DH). D’où le creusement de 4,3% du déficit commercial. Le taux de couverture de la balance des biens atteint ainsi 57,8% au lieu de 58,1% un an auparavant.

    Selon les données de l’Office des changes, la hausse des importations de biens est imputable principalement à l’accroissement des achats de biens d’équipement (voir infographie ci-contre), des produits finis de consommation* et des achats de demi-produits. En revanche les acquisitions de produits énergétiques, des matières premières et de l’alimentation s’inscrivent en baisse sur les 7 premiers mois.

    La facture énergétique s’est légèrement repliée de 2,1% à 45 milliards de DH.* Sa part dans le total des importations se situe à 15,5% contre 16,4% un an auparavant. L’essentiel est constitué du gas-oil et fuel (22,5 milliards de DH). Le reste porte sur l’essence de pétrole et les produits bruts. Le repli des importations de produits énergétiques s’explique surtout par la baisse des volumes. Car, le prix de la tonne importée s’est légèrement apprécié de 1,5% par rapport aux 7 premiers mois de 2018: 5.685 DH/tonne contre 5.602 DH.

    Parallèlement, les exportations des biens se sont établies à près de 163 milliards de DH en hausse de 3,2% en glissement annuel. Cette hausse fait suite à l’accroissement des exportations des secteurs de l’agriculture et agro-alimentaire, de l’aéronautique, de l’automobile et des phosphates et dérivés. En revanche, les ventes du secteur du textile et cuir, de l’industrie minière et de l’électronique, s’inscrivent en baisse.

    La dynamique des exportations du secteur automobile résulte essentiellement de la progression des ventes du câblage (18,6 milliards de DH au lieu de 17,5 milliards DH et dans une moindre mesure de l’intérieur véhicules et sièges. La part de ce secteur dans le total des exportations s’élève à 26,3%. Ainsi, l’écosystème de la construction automobile représente la part la plus importante: 44,8%. Ceci, bien qu’elle s’est repliée de 3 points de pourcentage sur les 7 premiers mois.

    Quant à la hausse des exportations des phosphates et dérivés, elle provient de la progression des ventes d’acide phosphorique (+1,7 milliard de DH), alors que la roche et les engrais accusent une baisse de leur recette. La part des ventes du groupe OCP se stabilise à 17,8% dans le total des exportations.

    IDE: Trois ans de stagnation



    A fin juillet, le flux des investissements marocains à l’étranger a enregistré une croissance record. Ils ont marqué un bond de 80% passant de 2,67 milliards de DH à 5,64 milliards en une année. En effet, les dépenses des investissements à l’étranger* ont augmenté de près de 3 milliards de DH. En parallèle, les recettes baissent légèrement de 13 millions de DH.
    Cependant, les IDE (investissements directs étrangers) restent sur leur tendance baissière. Sur les 7 premiers mois, ils ont enregistré un plongeon de 17% à 10,7 milliards de DH contre 12,7 milliards, un an auparavant.

    A.G.

  • #2
    Les Îles Canaries craignent déjà le port géant de Dakhla Atlantique

    Les Îles Canaries craignent déjà le port géant de Dakhla

    8 septembre 2019 - 14h30

    Le port de Dakhla deviendra-t-il comme Tanger Med*?*

    Le jeudi 5 septembre dernier, le Gouvernement marocain a révisé les investissements destinés au port annoncé de Dakhla, au nord de la frontière mauritanienne. Il a été porté à la hauteur de 940 millions d’euros, et sa mise en service sera effective d’ici sept ans.

    Fort du succès de Tanger Med, le Maroc va édifier une réplique près des îles Canaries. Son nom, "Dakhla Atlantique", sera un port commercial dont l’emplacement, initialement prévu à environ 70 kilomètres au nord de Dakhla, sera situé à mi-chemin entre Casablanca (1 500 kilomètres au nord) et Dakar (1 300 au sud).

    Selon le journal espagnol, ABC, ce géant comprendra une digue principale de 2 800 mètres, une secondaire de 600 mètres et un quai commercial de 800 mètres. L’annonce de ce projet gigantesque sème déjà la crainte dans les milieux portuaires de Las Palmas.

    Pour sa part, le nouveau Président de Puertos de Las Palmas, Luis Ibarra, a d’ores et déjà annoncé un programme visant à ne pas perdre des parts de marché et à mieux développer le potentiel du leader historique du commerce de marchandises dans les Îles Canaries.

    Pour le Gouvernement marocain, "il s’agit d’un pôle portuaire important qui rejoint les autres principaux ports du pays (Casablanca, Tanger Med, Nador West Med, Safi et le projet Kénitra) et "renforcera la position du pays en tant que porte d’entrée du continent africain".

    Par ailleurs, il est également prévu une zone franche qui sera construite près de ce port dont l’estimation du trafic atteindra 2,2 millions de tonnes au cours des premières années d’exploitation, toute chose qui conduira à un pôle économique qui, à en croire les autorités marocaines, "attirera les investissements et créera des emplois"

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    • #3
      il ne reste plus qu'a construire une ligne de chemin de fer marrakech-dakhla-dakar. avec extension plus tard vers Bamako, Abidjan et Accra comme ça toutes les grands villes de la Cedeao seront reliées par rail

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      • #4
        il ne reste plus qu'a construire une ligne de chemin de fer marrakech-dakhla-dakar. avec extension plus tard vers Bamako, Abidjan et Accra comme ça toutes les grands villes de la Cedeao seront reliées par rail

        et Une autoroute surtout ................ un pas de géant vers le grand maroc
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Le développement du pays est tributaire des infrastructures portuaires , c'est un avantage comparatif qui lui permet d'attirer des investissements

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