Hygiène et propreté:
Oran a besoin d’une vraie révolution
ouestribune-dz.com
14 août 2017
En ce mois de canicule, Oran donne l’impression de tourner au ralenti. Tristement, la seule chose qui semble retenir l’attention, c’est la saleté qui caractérise les quartiers de la ville où les déchets s’amoncellent et offrent un décor plus que détestable pour une ville surnommée drôlement el Bahia.
Pourtant, dès son arrivée, le nouveau wali a instruit tous les responsables concernés par ce dossier, à produire plus d’efforts en ce sens et à mobiliser tous les moyens humains et matériels pour faire face à cette très fâcheuse situation qui semble coller à Oran comme une deuxième peau. Mais à ce jour, rien ou peu a été entrepris en ce sens et Oran baigne toujours dans le même décor. Oran et la saleté, c’est en réalité une longue histoire qui ne date pas d’hier. Et tous les responsables qui se sont succédé à la tête de cette ville, n’ont pas réussi à changer ce triste état des choses. Pourtant, des campagnes de nettoiement, il y en a eu par dizaines et même par centaines, mais en fin de parcours, cela n’a rien donné de concret. Très vite, les choses reviennent à leur situation initiale et les amas de déchets recouvrent de nouveau les coins et recoins de la ville. Dire que ce n’est là que la faute des responsables, c’est vouloir occulter hypocritement le fond du problème, car, le citoyen a une grande part dans ce qui arrive. Le manque de civisme et le peu d’engagement de certains citoyens dans les affaires de la cité, est pour beaucoup dans le triste constat auquel nous assistons tous. Une ville ne peut prendre sa splendeur et respirer le bonheur et la propreté que si ses habitants s’y engagent résolument. Le respect du ramassage des ordures par les services concernés, devient totalement aléatoire si le citoyen ne respecte ni l’endroit ni l’horaire de sortie de ces déchets. Aucun véhicule de l’APC ou de tout autre organisme dédié à la propreté ne peut faire des passages incessants dans chaque cité pour ramasser les ordures tardives des habitants. Dans une ville déjà asphyxiée par une circulation insupportable, cela relève du domaine de l’impossible. Il faut dire et reconnaître que ce domaine précis de la propreté doit être repensé autrement dans une wilaya qui compte plus d’un million d’habitants et qui a vu un nombre incalculable de nouvelles cités voir le jour dans les toute dernières années. Oran ne peut plus être gérée aujourd’hui comme ce fut le cas dans les années 80 ou 90. Les instructions, même celles les plus fermes et les plus menaçantes, ne serviront à rien si on ne met pas en place un nouveau plan moderne et en adéquation avec les nouvelles donnes et les nouveaux bouleversements que connaît Oran. Il s’agit d’une réflexion profonde et d’une remise en cause intelligente des méthodes utilisées jusque-là. Car, au cas contraire, Oran restera toujours hypocritement «Bahia» par le surnom, sale et affreuse dans les faits et dans la réalité.
Nabil.G
Oran a besoin d’une vraie révolution
ouestribune-dz.com
14 août 2017
En ce mois de canicule, Oran donne l’impression de tourner au ralenti. Tristement, la seule chose qui semble retenir l’attention, c’est la saleté qui caractérise les quartiers de la ville où les déchets s’amoncellent et offrent un décor plus que détestable pour une ville surnommée drôlement el Bahia.
Pourtant, dès son arrivée, le nouveau wali a instruit tous les responsables concernés par ce dossier, à produire plus d’efforts en ce sens et à mobiliser tous les moyens humains et matériels pour faire face à cette très fâcheuse situation qui semble coller à Oran comme une deuxième peau. Mais à ce jour, rien ou peu a été entrepris en ce sens et Oran baigne toujours dans le même décor. Oran et la saleté, c’est en réalité une longue histoire qui ne date pas d’hier. Et tous les responsables qui se sont succédé à la tête de cette ville, n’ont pas réussi à changer ce triste état des choses. Pourtant, des campagnes de nettoiement, il y en a eu par dizaines et même par centaines, mais en fin de parcours, cela n’a rien donné de concret. Très vite, les choses reviennent à leur situation initiale et les amas de déchets recouvrent de nouveau les coins et recoins de la ville. Dire que ce n’est là que la faute des responsables, c’est vouloir occulter hypocritement le fond du problème, car, le citoyen a une grande part dans ce qui arrive. Le manque de civisme et le peu d’engagement de certains citoyens dans les affaires de la cité, est pour beaucoup dans le triste constat auquel nous assistons tous. Une ville ne peut prendre sa splendeur et respirer le bonheur et la propreté que si ses habitants s’y engagent résolument. Le respect du ramassage des ordures par les services concernés, devient totalement aléatoire si le citoyen ne respecte ni l’endroit ni l’horaire de sortie de ces déchets. Aucun véhicule de l’APC ou de tout autre organisme dédié à la propreté ne peut faire des passages incessants dans chaque cité pour ramasser les ordures tardives des habitants. Dans une ville déjà asphyxiée par une circulation insupportable, cela relève du domaine de l’impossible. Il faut dire et reconnaître que ce domaine précis de la propreté doit être repensé autrement dans une wilaya qui compte plus d’un million d’habitants et qui a vu un nombre incalculable de nouvelles cités voir le jour dans les toute dernières années. Oran ne peut plus être gérée aujourd’hui comme ce fut le cas dans les années 80 ou 90. Les instructions, même celles les plus fermes et les plus menaçantes, ne serviront à rien si on ne met pas en place un nouveau plan moderne et en adéquation avec les nouvelles donnes et les nouveaux bouleversements que connaît Oran. Il s’agit d’une réflexion profonde et d’une remise en cause intelligente des méthodes utilisées jusque-là. Car, au cas contraire, Oran restera toujours hypocritement «Bahia» par le surnom, sale et affreuse dans les faits et dans la réalité.
Nabil.G
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