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Pas de fête du « Mawlid » pour les Algériens à La Mecque

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  • Pas de fête du « Mawlid » pour les Algériens à La Mecque

    De nombreux Algériens ne pourront pas, cette année, fêter la naissance du Prophète Mohamed (le Mawlid) dans les Lieux Saints de l’Islam. La cause est que les prétendants à la Omra - et ils sont nombreux - n’ont encore pas eu le visa pour entrer en Arabie Saoudite. Cela même s’ils ont remis, selon les déclarations de certains d’entre eux, leurs dossiers de demande de visa dans les délais. Dossiers qui ont été pris en charge, comme chaque année, par les agences de voyages chargées d’organiser la Omra.

    Ces mêmes agences n’ont pas pu avoir des explications par rapport à ce « retard » qui pénalise ceux qui souhaitent passer le « Mawlid » à la mosquée du Prophète, à La Mecque. Du côté de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Alger, l’on refuse d’endosser la responsabilité d’une telle situation si confuse qu’étonnante. Contacté hier par téléphone, le chargé de la communication au sein de cette représentation diplomatique, Khaled El Harithi, nous a affirmé que « l’ambassade n’a rien à voir là dedans » et qu’il s’agit d’un problème entre le ministère algérien des Affaires religieuses et les agences de voyages concernées par l’organisation de la Omra. Les dossiers de visas sont, d’après lui, traités normalement et le réseau informatisé est en marche. « Nous avons même facilité la tâche aux agences de voyages par rapport notamment à la question des réservations en leur donnant la possibilité d’affréter carrément des avions », a-t-il souligné. Mais le ministère algérien des Affaires religieuses nous livre une autre version qui est en contradiction avec celle fournie par l’ambassade. Le chargé de la communication du dit ministère, M.Tamine en l’occurrence, a reconnu l’existence d’« un problème » qui a pu être résolu hier. Il nous dira, au téléphone, que les autorités saoudiennes ont bloqué pendant 48 heures le traitement des dossiers de visas en prévision de la tenue du sommet de la Ligue arabe à Riyad, à partir du 28 mars courant.

    Sans plus de détails. M.Tamine a seulement affirmé que le consulat saoudien à Alger a rouvert depuis hier, tout en assurant que les pèlerins pourront obtenir leur visa dès aujourd’hui. Il ne s’agit donc pour lui que d’un retard de quelques jours. Certaines agences de voyages ont corroboré ces affirmations en indiquant avoir pu déposer au courant de la journée d’hier les dossiers de demande de visas. « Mais on ne pourrait pas les obtenir avant quatre jours, ce qui fait que nos clients ne pourraient pas être à La Mecque avant le 31 mars », nous a expliqué un propriétaire d’une agence de voyages qui a requis l’anonymat. Le retard dans l’octroi des visas a pénalisé ceux désireux accomplir la omar et « chamboulé » les plans de voyage déjà préparés par les agences de voyages. Ces dernières ont été d’ailleurs contraintes d’annuler les réservations prévues cette semaine et devraient effectuer d’autres réservations plus chères que d’habitude. Soit avec une majoration de 6000 DA sur chaque billet d’avion. Une telle majoration se répercutera sur le coût global de la Omra, qui était de 86 000 dinars pour la campagne du « Maouloud » de l’année dernière.

    Nouvelles obligations


    Il faut rappeler que ces mêmes agences sont soumises cette année à un nouveau cahier des charges « sévère ». Ce nouveau cahier des charges rend obligatoire le voyage par avion. Ce qui est extrêmement défavorable aux agences spécialisées dans ces voyages dans la mesure où le billet d’avion est très cher. Ce qui induira inéluctablement un surcoût du voyage qui pourrait être dissuasif pour nombre de citoyens à la bourse moyenne.

    « Il faut savoir que le prix actuel d’un billet d’avion Alger-Djeddah constitue 70% du coût total de la Omra », nous dira le propriétaire d’une agence touristique. Autre chose qui mérite d’être signalée, c’est que les agences sont contraintes de prendre en charge un « guide religieux » devenu aussi obligatoire en dépit du fait que le ministre des Affaires religieuses lui-même avait reconnu, récemment, que 60% des guides accompagnateurs des délégations de Hadj en 2006 n’ont pas accompli leur devoir. Les contraintes ne se limitent pas à ce stade, puisque les agences sont appelées à prendre en charge les frais supplémentaires qui pourraient être induits par l’égarement d’un membre de leur délégation, notamment le billet d’avion retour.

    Par El Watan

  • #2
    De nombreux Algériens ne pourront pas, cette année, fêter la naissance du Prophète Mohamed (le Mawlid) dans les Lieux Saints de l’Islam.

    Ca sera pour tout le monde mon ami, meme pour ceux qui resident dans les pays du golf puisque l'anniversaire de la naissance du prophete (SAWS) n'est pas fetee contrairement aux pays du maghreb. Par voie de consequences, ils ne perdent pas beaucoups. C'est malheureusement une journee morne.

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