Pour Ali Benflis, “l’horizon semble se dégager” et les “perspectives s’ouvrent”
Rédaction du HuffPost Algérie - 12/09/2019 16h:39 CET | Actualisé il y a 4 heures
“L’horizon semble se dégager. Les perspectives s’ouvrent. L’impasse n’apparaît plus comme insurmontable. Jamais notre pays n’a été aussi proche de la sortie de crise. Et jamais, l’élection présidentielle n’est apparue aussi propice à cette sortie de crise….”.
Telle est la conclusion, très positive, que l’ancien chef de gouvernement et président du parti Talae Al Hourriyet, Ali Bzenflis, fait dans un article, globalement élogieux, au sujet du travail accompli par le panel, publié aujourd’hui dans Le Soir d’Algérie.
Deux fois candidats malheureux aux élections présidentielles contre Bouteflika (2004 et 2014), Ali Benflis considère que la création de l’Autorité indépendante et la refonte du régime électoral “ont introduit de véritables bouleversements dans la pratique électorale nationale.”
Selon lui, l’Autorité indépendante “désormais maîtresse de l’intégralité du processus électoral” a entre les mains les “moyens de son indépendance”. Il en est de même du régime électoral qui, écrit-il, de “ couverture légale à la tricherie politique et à la fraude électorale (...) , peut, enfin, encadrer des élections libres, transparentes et crédibles”.
Pour Ali Benflis, il n’y a pas “de place à l’erreur” pour cette troisième tentative d’organiser les élections présidentielles et un autre échec aurait des retombées “particulièrement lourdes”.
Une seule inquiétude...
Dans un message implicite à ceux qui s’opposent à la tenue de l’élection présidentielle, Ali Benflis souligne que “si les jugements de valeur, si les idées préconçues et si les disqualifications prêtes à l’emploi sont tenus à distance, il apparaîtra aussitôt que l’élection présidentielle ne pourra être, ni plus ni moins, que ce que le peuple algérien souverain voudra lui-même qu’elle soit…”.
La seule véritable inquiétude exprimée par Benflis, manifestement dans un discours de candidat, porte sur ”l’étoffe” des femmes et les hommes qui auront la charge de mettre en oeuvre ce dispositif “prometteur”.
Selon lui, la présidence de l’Autorité indépendante, ainsi que la composition de son conseil sont le “test décisif” car elles ont, “ à elles seules, le pouvoir de donner un surcroît de crédit à ce dispositif prometteur et de l’entourer de la nécessaire confiance ou d’alimenter à son propos les doutes et les suspicions et le condamner ainsi, avant même sa naissance, à n’être rien d’autre qu’une occasion manquée.”
Rédaction du HuffPost Algérie - 12/09/2019 16h:39 CET | Actualisé il y a 4 heures
“L’horizon semble se dégager. Les perspectives s’ouvrent. L’impasse n’apparaît plus comme insurmontable. Jamais notre pays n’a été aussi proche de la sortie de crise. Et jamais, l’élection présidentielle n’est apparue aussi propice à cette sortie de crise….”.
Telle est la conclusion, très positive, que l’ancien chef de gouvernement et président du parti Talae Al Hourriyet, Ali Bzenflis, fait dans un article, globalement élogieux, au sujet du travail accompli par le panel, publié aujourd’hui dans Le Soir d’Algérie.
Deux fois candidats malheureux aux élections présidentielles contre Bouteflika (2004 et 2014), Ali Benflis considère que la création de l’Autorité indépendante et la refonte du régime électoral “ont introduit de véritables bouleversements dans la pratique électorale nationale.”
Selon lui, l’Autorité indépendante “désormais maîtresse de l’intégralité du processus électoral” a entre les mains les “moyens de son indépendance”. Il en est de même du régime électoral qui, écrit-il, de “ couverture légale à la tricherie politique et à la fraude électorale (...) , peut, enfin, encadrer des élections libres, transparentes et crédibles”.
Pour Ali Benflis, il n’y a pas “de place à l’erreur” pour cette troisième tentative d’organiser les élections présidentielles et un autre échec aurait des retombées “particulièrement lourdes”.
Une seule inquiétude...
Dans un message implicite à ceux qui s’opposent à la tenue de l’élection présidentielle, Ali Benflis souligne que “si les jugements de valeur, si les idées préconçues et si les disqualifications prêtes à l’emploi sont tenus à distance, il apparaîtra aussitôt que l’élection présidentielle ne pourra être, ni plus ni moins, que ce que le peuple algérien souverain voudra lui-même qu’elle soit…”.
La seule véritable inquiétude exprimée par Benflis, manifestement dans un discours de candidat, porte sur ”l’étoffe” des femmes et les hommes qui auront la charge de mettre en oeuvre ce dispositif “prometteur”.
Selon lui, la présidence de l’Autorité indépendante, ainsi que la composition de son conseil sont le “test décisif” car elles ont, “ à elles seules, le pouvoir de donner un surcroît de crédit à ce dispositif prometteur et de l’entourer de la nécessaire confiance ou d’alimenter à son propos les doutes et les suspicions et le condamner ainsi, avant même sa naissance, à n’être rien d’autre qu’une occasion manquée.”
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