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L'armée iranienne met en garde les Etats-Unis

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  • L'armée iranienne met en garde les Etats-Unis

    L'un des principaux commandants de l'armée iranienne met les Etats-Unis au défi d'attaquer la République islamique, après les nouvelles sanctions votées à l'Onu et la polémique sur les militaires britanniques capturés dans le Chatt al Arab.

    "Si l'Amérique déclenche une guerre contre l'Iran, elle n'en sortira pas victorieuse", a prévenu Morteza Saffari, commandant des forces navales des Gardiens de la révolution, cité lundi par l'agence de presse Isna.

    "Notre peuple ne laissera pas un seul soldat américain entrer sur notre territoire", a ajouté cet officier des "pasdaran", fer de lance du régime au pouvoir à Téhéran depuis 1979.

    Cette mise en garde survient deux jours après l'adoption de la résolution 1747 du Conseil de sécurité des Nations unies qui renforce les sanctions prises contre l'Iran pour son refus de suspendre l'enrichissement de l'uranium.

    "Nous sommes animés par un esprit de résistance et c'est un facteur qui jouera pour les arrêter", poursuit Saffari. "L'unité de notre Nation et son esprit de sacrifice sont, avec l'aide de Dieu, une garantie permanente de la résistance de l'Iran islamique."

    A Moscou, les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Hu Jintao ont signé lundi un texte appelant à un règlement exclusivement pacifique du litige. "La Russie et la Chine soulignent que la question nucléaire iranienne doit être réglée exclusivement par des moyens pacifiques et des négociations", stipule cette résolution publiée par les deux pays détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité de l'Onu

    Le défi iranien intervient également trois jours après la capture de 15 marins et fusiliers-marins britanniques dans le Chatt el Arab, au confluent du Tigre et de l'Euphrate, qui marque la frontière entre l'Irak et l'Iran.

    Les Iraniens affirment que ces militaires, à bord de deux embarcations, ont violé leurs eaux territoriales. Londres et Bagdad assurent qu'ils se trouvaient dans les eaux irakiennes.

    Téhéran a fait savoir lundi que ces soldats britanniques se portaient bien mais n'a pas précisé où ils se trouvaient. L'agence de presse officieuse iranienne Fars a rapporté samedi qu'ils avaient été transférés à Téhéran.

    MOSCOU SOLLICITE PAR LONDRES


    A Londres, le Foreign Office a annoncé que l'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran avait rencontré un responsable de la diplomatie iranienne, à qui il a demandé à être autorisé à voir les prisonniers.

    Le responsable iranien lui a assuré que tous se portaient bien et se trouvaient en Iran.

    Les Irakiens, qui affirment aussi que les Britanniques se trouvaient dans leurs eaux territoriales, ont également réclamé leur libération immédiate.

    Un responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a précisé que les soldats capturés étaient interrogés afin d'établir s'ils étaient entrés volontairement ou non dans les eaux iraniennes, rapporte la télévision de Téhéran.

    "Quand cela aura été éclairci, les décisions qui s'imposent seront prises", a ajouté ce responsable.

    Londres a annoncé avoir pris contact avec la Russie, qui entretient des liens économiques et diplomatiques étroits avec l'Iran, ainsi qu'avec des pays de la région du Golfe pour obtenir leur aide afin de garantir la libération de ses soldats.

    Dans le dossier nucléaire, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté samedi soir une résolution imposant de nouvelles sanctions à Téhéran.

    En réponse, l'Iran a annoncé qu'il ne suspendrait "pas une seconde" son programme nucléaire et précisé qu'il limiterait sa collaboration avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), décision que la Maison blanche a jugé lundi "décevante".

    Mais l'Union européenne ne semble pas avoir renoncé à la poursuite des discussions avec l'Iran et son porte-parole pour la politique étrangère, Javier Solana, devait s'entretenir avec le négociateur iranien, Ali Larijani, dans la journée de lundi.

    Dans un autre volet de son programme nucléaire, qu'il assure n'être destiné qu'à des fins civiles, l'Iran a procédé à son premier versement de fonds à la Russie depuis la fin de l'an dernier pour la construction de la centrale de Bouchehr, a annoncé l'agence russe de l'énergie atomique, Rosatom, qui a toutefois précisé que ce paiement ne représentait que la moitié, voire un peu plus, de ce que Téhéran devrait verser chaque mois.

    Par Reuters
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