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Mokhtar Said Mediouni, officier supérieur à la retraite : « La règle 49/51 a été faite par la issaba »

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  • Mokhtar Said Mediouni, officier supérieur à la retraite : « La règle 49/51 a été faite par la issaba »

    Mokhtar Said Mediouni, officier supérieur à la retraite : « La règle 49/51 a été faite par la issaba »

    TSA - 08:00 Politique

    Le chef d’état-major est convaincu que l’Algérie sortira de la crise. Sur quoi se fonde cette certitude, selon vous ?
    Mediouni Mokhtar Saïd, officier supérieur de l’ANP à la retraite : je pense que tout Algérien sincère, patriote et aimant son pays cherche une sortie à la crise. Avant, les mécanismes, du moins les garanties n’étaient pas suffisamment importantes pour aller vers une sortie de crise à travers des élections présidentielles. Ce n’est plus le cas maintenant. Puisque vous citez le discours du chef d’état-major d’aujourd’hui, n’oubliez pas son discours de mercredi où il a réitéré que l’armée continuera à accompagner son peuple jusqu’à la réalisation de l’ensemble de ses aspirations.

    L’élection présidentielle comme unique moyen de sortie de crise ?
    Je pense que l’élection présidentielle est une étape nécessaire pour la sortie de crise, je dirais urgente même, et que l’accompagnement se fera par la suite. Je dis toujours que la mobilisation populaire doit continuer même après les élections présidentielles. Pour moi, les garanties pour les prochaines élections, ce ne sont pas seulement les deux projets de lois relatifs à l’Autorité indépendante de contrôle des élections et au régime électoral. La plus grande garantie c’est aussi que le peuple participe et surveille les élections en se mobilisant le jour des élections afin de garantir leur réussite.

    Dans son discours, le chef d’état-major a salué le travail du gouvernement Bedoui. Quel a été son apport dans la gestion de la crise ?
    Il a dit que dans des moments difficiles le gouvernement a pris des responsabilités énormes dans une conjoncture marquée par des contraintes. Au-delà de la personne de Bedoui et de son passé avec le pouvoir de Bouteflika, n’empêche, car il faut être réaliste, un travail a été fait par ce gouvernement et qui n’a jamais été fait par les autres gouvernements durant les vingt dernières années. Je cite entre autres l’aide de l’Etat en faveur des enfants scolarisés, l’été qu’on a passé sans rupture de produits, tout cela a été dans une conjoncture difficile. Donc, si un gouvernement décrié a fait tout cela, je pense qu’il faut être honnête pour saluer au moins les efforts qui ont été fournis par ce gouvernement.

    Que pensez-vous justement des mesures contenues dans l’avant-projet de loi de finances 2020, qui a été examiné mercredi par le gouvernement ?
    C’est un avant-projet de loi qui, je l’espère, sera enrichi sur certains paramètres. Par exemple, l’abandon de la règle 51/49%, ne pensez-vous qu’elle a un peu freiné les investissements et que finalement, cette règle a été faite par la issaba (la bande mafieuse) ? Et d’ailleurs ce sont quelques personnes dont certaines sont à El Harrach, qui se sont accaparé le marché national dans tous les domaines. Pourquoi avec cette crise économique, continuer à fermer les portes de notre économie à travers des lois qui sont dépassées et qui ne rendaient service qu’à une certaine caste ? Il ne faut pas perdre de vue que l’abandon de cette loi peut permettre la création de nouvelles richesses et beaucoup d’emplois pour une jeunesse en attente d’un emploi et de l’épanouissement.

    Quel bilan faites-vous du Panel de Karim Younes ?
    Karim Younès et son équipe, malgré les entraves et les menaces, le fait de se mettre au-devant de la scène je pense que c’est un courage politique et patriotique extraordinaire. Dans sa mission, le panel a pu toucher tout le monde en faisant appel à toutes les sensibilités. Beaucoup de personnalités politiques que le Hirak mettait en avant ont refusé de rejoindre le dialogue. Ceux qui ont participé à ce dialogue ont fait beaucoup de propositions que le Hirak revendiquait. Je pense que M. Younès et son équipe ont été fidèles à leur mission en rapportant fidèlement les préoccupations de la société civile et des partis politiques et des personnalités qui ont participé aux discussions.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...20#post6440720
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Le chef d’état-major est convaincu que l’Algérie sortira de la crise
      Gaid sahal va poser les condition de négociation de sa sortie sain et sauf avec ces enfants
      voila la marchandise de Gaid Salah un hold up des Bank a la mode américaine ...

      moi je tien l'enfer et l'esclavage et je vous offer le paradis et l’indépendance économique
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Encore ce Mediouni chez TSA ?
        A force de redondances soporifiques, il me fait toujours faire ma sieste à 11h du mat...
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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        • #5
          Sonatrach : Des contrats gaziers à long termes prochainement renouvelés

          La Société Nationale des Hydrocarbures (Sonatrach) annoncera prochainement le renouvellement de ses contrats gaziers à long terme avec certains pays, après avoir renouvelé, en 2018, les contrats avec quatre pays européens, a indiqué son P-DG , Rachid Hachichi.

          "Depuis l'an dernier, Sonatrach a renouvelé ses contrats de gaz avec Naturgy (Espagne), Galp (Portugal), Botas (Tukey) et Eni et Enel (Italie).

          D'autres annonces seront rendues publiques dans les prochains mois", a avancé M. Hachichi dans un entretien accordé au magazine d’analyse énergétique, Petroleum Economiste.

          Interrogé sur un éventuel impact du mode de tarification appliqué dans ces contrats sur la flexibilité du pays par rapport à ses clients, M. Hachichi a tenu à souligner que l’Algérie proposait un ensemble "équilibré" de services et que la tarification n’était qu’un élément parmi tant d’autres.

          "Comme vous le savez, un contrat de gaz n’est pas seulement une question de prix. Il s’agit d’un ensemble de paramètres, comme la sécurité d’approvisionnement à long terme, la flexibilité saisonnière, la flexibilité à court terme et le niveau de paiement que tous nos clients apprécient", a-t-il répondu.

          La tarification offerte par les centres de tarification (Hub pricing) "n'offre pas cet ensemble de services", a-t-il soutenu.

          "Nous pensons donc que Sonatrach continue de proposer un ensemble équilibré de services dans ses contrats de gaz à long terme, la tarification n’étant qu’un élément", a encore souligné M. Hachichi.

          Soutenir la production de GNL
          A une question sur les perspectives d'augmentation des exportations algériennes de GNL dans les années à venir, il a rappelé que la place qu’occupe la Sonatrach dans le marché du GNL "lui offre aujourd'hui un avantage concurrentiel en termes de flexibilité sur son marché naturel, à savoir l’Europe, et lui permet de valoriser son gaz sur des marchés lointains offrant des opportunités d'arbitrage".

          Les capacités actuelles de production de GNL, totalisant près de 100 milliards de m³, "peuvent soutenir nos volumes de production tout en nous offrant un outil précieux pour sécuriser nos livraisons et pour mieux rentabiliser notre gaz", a-t-il assuré.

          A la question de savoir comment la Sonatrach parviendrait-elle à équilibrer la demande interne croissante sur l'énergie tout en maintenant, voire en augmentant, ses volumes d'exportation, le premier responsable de la compagnie a indiqué que plusieurs démarches sont entreprises pour réaliser ce double objectif.

          Pour renforcer ses exportations gazières, l’Algérie mise sur le développement du commerce de l'énergie, l'augmentation de la capacité de l’infrastructure d'exportation, telle que le gazoduc Medgaz vers l'Espagne, et la construction d'une nouvelle jetée de GNL à Skikda.

          Pour satisfaire la demande nationale croissante, le pays mise surtout sur l’augmentation du nombre de champs et l’optimisation de l’utilisation des champs existants, a-t-il précisé.

          L’augmentation des nouvelles découvertes sur le terrain, poursuit M. Hachichi, entre dans le cadre de l’amélioration de la performance de la stratégie d’exploration et devrait permettre d’accroître le nombre et le volume des découvertes.

          Une meilleure mobilisation des réserves et une amélioration des performances en matière de forage, de puits et de volumes constituent, poursuit-il, les autres actions engagées par l’Algérie pour satisfaire la consommation énergétique interne.
          sud-horizons.dz 21 septembre 2019
          dz(0000/1111)dz

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