Le parti Jil Djadid a réuni samedi son Conseil national pour évaluer la situation politique et noter d’emblée « avec inquiétude l’évolution de la crise politique dans laquelle le régime l’a entraînée ».
Et cela, décrit-il dans son communiqué, à travers « La montée des tensions » qui est palpable, la confrontation des volontés qui échauffe les esprits et la prépondérance des voix qui prônent la radicalité au détriment de la raison ».
« Un vrai dialogue, aurait pu pourtant aboutir à une synthèse des propositions avancées par les différents partis politiques pour sortir de la crise, écrit Jil Djadid, pour qui « Une élection présidentielle, préparée convenablement aurait pu ouvrir un processus constituant, et ce, dans la sérénité et la coopération ».
Malheureusement, déplore la parti de Soufiane Djiliali. « la rupture de confiance est trop profonde. », à cause « Des décennies de mensonges, de prédations, de manigances et de mépris du peuple(qui) ont fait que les + passerelles+» sont rompues et que les hommes de bonne volonté se sont réfugiés dans une abstinence politique inévitable ».
« L’impossibilité évidente de cristalliser la volonté populaire dans des figures politiques nationales est l’un des résultats objectifs de la politique de dislocation de la volonté populaire menée par le régime Bouteflika. » souligne le parti de Soufiane Djilali.
Qui met d’ailleurs dans le même sac, en pointant leur « hystérisation », les « individus infiltrés dans le mouvement et rejetant toute initiative politique ». Et donc la rupture de « toute possibilité de convaincre le pouvoir d’aller à la négociation ».
Soufiane Djilali fait porter le chapeau d'un aboutissement du dialogue au pouvoir en place, l’accusant « d’incompétence dans la gestion de la crise ».
« En voulant apparaître comme garant d’une légalité constitutionnelle surfaite, il a fini par exposer ses institutions les plus sensibles à l’ire populaire. », écrit encore Jil Djadid pour qui le pouvoir « lieu d’agir en politique responsable face à un peuple légitimement en colère, le pouvoir a voulu régir une + population + sommée d’exécuter des ordres sans demander son reste ».
Jil Djadid constate l’échec du dialogue officiel, déplorant l’absence de mesures d’apaisement qui auraient dû lui donner ses meilleurs arguments. Au contraire, le pouvoir, au lieu de faire preuve de patience et de compréhension, durcit sa gestion et les arrestations, y compris d’hommes politiques, n’ont pas cessé. Les élections présidentielles projetées ont peu de chance d’entraîner l’enthousiasme populaire et compliqueront la crise au lieu de la résoudre ».
Pour conclure, Jil Dajadid appelle « à la retenue, à l’unité de la nation et au véritable dialogue comme moyen d’éviter au pays des dérives coûteuses ». Pour ce parti, « Il est encore possible de revenir à une ligne politique sereine, et plus fructueuse pour tous. Le mouvement populaire doit valoriser les immenses gains politiques qu’il a déjà acquis. Une troisième voie, celle de la sagesse, avec l’assentiment de tous, pourrait tracer le chemin de l’espoir ».
A1
14 Septembre 2019
Et cela, décrit-il dans son communiqué, à travers « La montée des tensions » qui est palpable, la confrontation des volontés qui échauffe les esprits et la prépondérance des voix qui prônent la radicalité au détriment de la raison ».
« Un vrai dialogue, aurait pu pourtant aboutir à une synthèse des propositions avancées par les différents partis politiques pour sortir de la crise, écrit Jil Djadid, pour qui « Une élection présidentielle, préparée convenablement aurait pu ouvrir un processus constituant, et ce, dans la sérénité et la coopération ».
Malheureusement, déplore la parti de Soufiane Djiliali. « la rupture de confiance est trop profonde. », à cause « Des décennies de mensonges, de prédations, de manigances et de mépris du peuple(qui) ont fait que les + passerelles+» sont rompues et que les hommes de bonne volonté se sont réfugiés dans une abstinence politique inévitable ».
« L’impossibilité évidente de cristalliser la volonté populaire dans des figures politiques nationales est l’un des résultats objectifs de la politique de dislocation de la volonté populaire menée par le régime Bouteflika. » souligne le parti de Soufiane Djilali.
Qui met d’ailleurs dans le même sac, en pointant leur « hystérisation », les « individus infiltrés dans le mouvement et rejetant toute initiative politique ». Et donc la rupture de « toute possibilité de convaincre le pouvoir d’aller à la négociation ».
Soufiane Djilali fait porter le chapeau d'un aboutissement du dialogue au pouvoir en place, l’accusant « d’incompétence dans la gestion de la crise ».
« En voulant apparaître comme garant d’une légalité constitutionnelle surfaite, il a fini par exposer ses institutions les plus sensibles à l’ire populaire. », écrit encore Jil Djadid pour qui le pouvoir « lieu d’agir en politique responsable face à un peuple légitimement en colère, le pouvoir a voulu régir une + population + sommée d’exécuter des ordres sans demander son reste ».
Jil Djadid constate l’échec du dialogue officiel, déplorant l’absence de mesures d’apaisement qui auraient dû lui donner ses meilleurs arguments. Au contraire, le pouvoir, au lieu de faire preuve de patience et de compréhension, durcit sa gestion et les arrestations, y compris d’hommes politiques, n’ont pas cessé. Les élections présidentielles projetées ont peu de chance d’entraîner l’enthousiasme populaire et compliqueront la crise au lieu de la résoudre ».
Pour conclure, Jil Dajadid appelle « à la retenue, à l’unité de la nation et au véritable dialogue comme moyen d’éviter au pays des dérives coûteuses ». Pour ce parti, « Il est encore possible de revenir à une ligne politique sereine, et plus fructueuse pour tous. Le mouvement populaire doit valoriser les immenses gains politiques qu’il a déjà acquis. Une troisième voie, celle de la sagesse, avec l’assentiment de tous, pourrait tracer le chemin de l’espoir ».
A1
14 Septembre 2019
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