Le revenu par habitant de la Corée du sud en 2002 (9800 dollars) représente près de 9 fois le revenu marocain (1200 dollars). Sur la décennie écoulée (1990-2001) la croissance moyenne du PIB coréen a été de 5,7 % alors que la croissance démographique ne s’est élevée qu’à 1 %. Durant la même période la croissance de l’économie marocaine est restée très molle, 2,4 % en moyenne par an, alors que la population a cru au rythme de 2 %. Autant dire que le revenu par habitant a stagné. Dans le rapport sur le développement humain de 2001 publié par le PNUD, l ’IDH coréen est estimé à 0,882 alors que pour le Maroc il est estimé à 0,602 (à titre de comparaison l’IDH du Sri Lanka est de 0,741).
Comment expliquer que deux pays avec des niveaux de développement (ou plutôt de sous développement) comparables en 1960 aient connu des destins économiques si dissemblables ? C’est l’énigme que nous avons cherché à résoudre à travers une petite enquête dans l’histoire économique contemporaine du Maroc et de la Corée du sud.
Les deux miracles
En devenant membre de l’OCDE en 1996, la Corée du Sud est officiellement entrée dans le « club des riches » après avoir fait partie dans les années 60 du groupe des pays les plus pauvres de la planète. La fulgurante ascension de l’économie coréenne (mais aussi des autres dragons de l’Asie du sud-est) a fait naître la thèse du « miracle asiatique ». Un miracle, au sens théologique, c’est un phénomène sans cause, à tout le moins, sans cause explicable. Au Maroc aussi on entend parler d’un miracle, celui du sous-développement. Le sous-développement n’a pas de cause explicable, et s’il devait y en avoir une, elle est céleste : la pluie. Or dans un cas comme dans l’autre on ne peut guère parler de miracle, le développement de la Corée et le sous-développement du Maroc résultent de choix et de stratégies adoptées depuis les années 60. Au moment ou le discours économique officiel au Maroc exalte les nouvelles technologies et le capital humain présentés comme la condition du progrès économique on ferait bien de se rappeler la phrase de Paul Krugman au sujet du développement des dragons asiatiques : « le miracle asiatique est un mythe, ces pays se sont développés grâce à leur transpiration et non grâce à leur inspiration ». C’est justement au nom de ce précepte que l’association Maroc Entrepreneurs a été crée. Pour dépasser les discours stériles et offrir au jeunes marocains entreprenants un cadre favorable à l’action et à l’initiative. On ne le rappellera jamais assez : Réveillez l’entrepreneur qui est en vous !
Comment expliquer que deux pays avec des niveaux de développement (ou plutôt de sous développement) comparables en 1960 aient connu des destins économiques si dissemblables ? C’est l’énigme que nous avons cherché à résoudre à travers une petite enquête dans l’histoire économique contemporaine du Maroc et de la Corée du sud.
Les deux miracles
En devenant membre de l’OCDE en 1996, la Corée du Sud est officiellement entrée dans le « club des riches » après avoir fait partie dans les années 60 du groupe des pays les plus pauvres de la planète. La fulgurante ascension de l’économie coréenne (mais aussi des autres dragons de l’Asie du sud-est) a fait naître la thèse du « miracle asiatique ». Un miracle, au sens théologique, c’est un phénomène sans cause, à tout le moins, sans cause explicable. Au Maroc aussi on entend parler d’un miracle, celui du sous-développement. Le sous-développement n’a pas de cause explicable, et s’il devait y en avoir une, elle est céleste : la pluie. Or dans un cas comme dans l’autre on ne peut guère parler de miracle, le développement de la Corée et le sous-développement du Maroc résultent de choix et de stratégies adoptées depuis les années 60. Au moment ou le discours économique officiel au Maroc exalte les nouvelles technologies et le capital humain présentés comme la condition du progrès économique on ferait bien de se rappeler la phrase de Paul Krugman au sujet du développement des dragons asiatiques : « le miracle asiatique est un mythe, ces pays se sont développés grâce à leur transpiration et non grâce à leur inspiration ». C’est justement au nom de ce précepte que l’association Maroc Entrepreneurs a été crée. Pour dépasser les discours stériles et offrir au jeunes marocains entreprenants un cadre favorable à l’action et à l’initiative. On ne le rappellera jamais assez : Réveillez l’entrepreneur qui est en vous !
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