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après la vague d’arrestations L’ONG HR Monitor interpelle les autorités algériennes

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  • après la vague d’arrestations L’ONG HR Monitor interpelle les autorités algériennes

    ’Organisation non gouvernementale (ONG) Euro-Med Human Rights Monitor (HRM) a réagi, hier depuis Genève (Suisse) à la vague d’arrestations opérées, durant le 30e vendredi de mobilisation par les autorités algériennes, et qui ont touché des activistes politiques, des manifestants et ont été précédées par la mise en détention provisoire du coordinateur de l’UDS, Karim Tabbou. Dans un communiqué rendu public sur son site officiel, Euro-Med HRM a estimé que “les arrestations effectuées par les autorités algériennes d’activistes pacifistes constituent une atteinte à la liberté d’expression en Algérie”, rappelant que les arrestations de grande ampleur ont commencé le 21 juin et se poursuivent encore aujourd’hui, ciblant toute personne brandissant des drapeaux et souhaitant participer aux manifestations ainsi que des chefs de partis politiques, et tous ceux qui s’opposent à l’autorité dirigeante. Tout en dénonçant les atteintes multiformes aux libertés et aux droits des Algériens, Euro-Med HRM a dénoncé cette démarche répressive estimant que “cela représente un énorme coup porté à la liberté d’expression et au droit de se rassembler pacifiquement”. Pour le porte-parole d’Euro-Med HRM, Selin Yasar, “il est perturbant que des activistes et des chefs de partis politiques soient arrêtés et poursuivis pour avoir seulement exprimé pacifiquement leurs opinions politiques, en violation claire de la Constitution algérienne et des obligations internationales de l’Algérie (…) Les forces de police sont déployées en force dans les principales rues, les places et les points de contrôle de la capitale, afin de réduire le nombre de personnes pouvant rejoindre la manifestation de masse et de contrôler étroitement les participants. C’est un coup dur porté à la liberté d’expression et au droit de réunion pacifique”. L’ONG citera plusieurs cas édifiants d’arrestations, à l’instar du militant Hamza Joudi, incarcéré le 24 août à El-Harrach, ainsi que d’autres incarcérés pour “conspiration contre l’État et l’armée”, notamment Louisa Hanoune et le général Ali Ghediri. À ce propos, Euro-Med estime que ces arrestations et ces détentions, qualifiées d’arbitraires, “n’aideront pas l’Algérie” à sortir de la crise politique. “Les autorités gouvernementales devraient écouter les demandes de centaines de milliers de manifestants pacifiques en faveur d'une transition démocratique qui protège tous les Algériens et préserve leur dignité humaine”, a encore souligné Euro-Med HRM. Celle-ci a déploré, par ailleurs, que les autorités algériennes recourent à la répression pour empêcher des réunions de groupes politiques et associatifs, pour bloquer des sites d’information, pour expulser du territoire algérien des journalistes vétérans, y compris un reporter d’une agence de presse internationale ainsi que plusieurs journalistes étrangers. Du reste, l’ONG a rappelé aux autorités algériennes l’impératif de respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie en 1989, ainsi que la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, lorsqu’il s’agit de manifestants pacifiques qui déploient une banderole lors de manifestations hebdomadaires. Liberté

  • #2
    On est déjà tous incarcérés depuis l'indépendance par tous les régimes successifs. Le peuple est en prison à ciel ouvert, un bantoustan sans précédant dans l'histoire de l'humanité. Nous sommes devenus les pestiférés du reste du monde et l'Algérie est devenue un pays à éviter dans des négociations politique, économique et diplomatique. Un boycott international qui a effondré la structure même de l'Etat et dont le peuple subit les conséquences désastreuses.

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