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Chakib Khelil dénonce les entraves espagnoles

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    Commercialisation du gaz algérien sur le marché espagnol

    Chakib Khelil dénonce les entraves espagnoles

    Mardi 27 Mars 2007

    Par Youcef Salami

    S’exprimant dans les colonnes du journal espagnol El Pais, Chakib Khelil, le ministre de l’Energie et des Mines, a déclaré que l’Algérie «n’est pas satisfaite» des limitations imposées par Madrid au volume que pourra vendre directement en Espagne la filiale de commercialisation de Sonatrach, et qu’elle est l’objet d’une «évidente discrimination». Et, de protester : «On va nous laisser vendre une goutte dans l’océan.» Il y a quarante sociétés qui commercialisent du gaz en Espagne. Aucune «n’est soumise» à des restrictions de temps ou de quantité. Le gouvernement espagnol a autorisé le 6 mars dernier la Sonatrach à commercialiser directement son gaz en Espagne, mais avec un plafond d’un milliard de m3, soit environ sept pour cent de la quantité de gaz qu’Alger exporte vers l’Espagne. Sonatrach a, dans le cadre de contrats à long terme, entamé, il y a deux ans, des négociations avec Gas Naural pour augmenter de six pour cent les prix d’une partie du gaz qu’elle commercialise sur le marché espagnol. Chakib Khelil a rapporté qu’il y a onze mois «nous étions sur le point de trouver un accord, mais que Gas Natural a fait marche arrière». L’Algérie fournit plus du tiers du gaz espagnol. Toujours dans les colonnes d’El Pais, le ministre de l’Energie et des Mines a rappelé que Sonatrach est disposée «à céder 0,8 milliard de m3/an» de gaz à Gas Natural qui détiendrait ainsi dix pour cent des actions de la société Medgaz qui exploite le gazoduc, précisant que le groupe Sonatrach «maintiendra une participation minimale» de vingt-six pour cent dans le capital, étant le principal promoteur du projet et celui qui a assis ses bases. A une question sur les avantages de la vente directe par Sonatrach de gaz en Espagne, il a indiqué que le fait qu’il n’y ait pas d’intermédiaires ferait que le gaz serait «moins cher» pour le consommateur, relevant que la part de marché de la société Sonatrach oscillerait entre trois pour cent et cinq pour cent.
    Sur la création d’une OPEP du gaz, Khelil a indiqué que cette question «ne figure pas» dans l’ordre du jour de la réunion des exportateurs à Doha le 9 avril prochain, précisant toutefois qu’il est «possible qu’elle soit soulevée» par l’une des délégations participantes. Tant que le marché du gaz ne sera pas arrivé «à maturité», il ne peut y avoir une OPEP du gaz, bien que l’idée mérite d’être «étudiée», a-t-il conclu. Par ailleurs, et depuis Rome où il effectue une visite de travail, Chakib Khelil a exhorté les sociétés italiennes partenaires de Sonatrach, à s’impliquer davantage pour la concrétisation du Galsi. Le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué que toutes les études techniques, juridiques, fiscales et économiques ont été «finalisées» et que l’Algérie est «déterminée» à faire démarrer le Galsi d’ici la fin 2010, ou au plus tard au début de 2011. Il a ajouté que «nous sommes ouverts» à toute proposition et tout se fait dans «la transparence totale». Et d’insister qu’il ne faudrait pas attendre que le projet soit totalement «opérationnel» pour montrer «son intérêt». Dans le cadre du Galsi, l’Algérie et l’Italie vont signer un accord intergouvernemental qui serait «en bonne voie», selon le ministre, qui a indiqué que son déplacement en Italie a pour but «d’accélérer» le processus de concrétisation de ce projet et de «lever quelques contraintes» qui se poseraient dans le cadre de cet accord, notamment la question de l’unicité du projet.

    Y. S
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.
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