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L’Algérie menacée par une main étrangère : Comment garantir la stabilité du pays

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  • L’Algérie menacée par une main étrangère : Comment garantir la stabilité du pays

    Le modèle économique et social doit être refondé


    Par Ali Mebroukine universitaire

    Suite aux réactions excessives et même outrancières d'un certain nombre de personnalités et d'universitaires qui entendaient réagir aux mesures décidées par le chef d'état-major d'interdire l'accès à la capitale pour les transporteurs publics, le vendredi, une mise au point s'impose.

    D’abord certains ont comparé les mesures de sauvegarde de l'ordre public avec le Code de l'Indigénat de 1881 conçu par le régime colonial pour discriminer la population algérienne. Il est impardonnable de la part de connaisseurs avisés de l'histoire contemporaine de l'Algérie de se laisser aller à de tels écarts.
    Il s'agit d'une comparaison non seulement inepte mais dangereuse. Il en est de même des responsables de partis qui ne représentent qu'une infime minorité de l'électorat, ne disposent d'aucune base sociale et par voie de conséquence d'aucune légitimité pour contester des décisions légales prises par les plus hautes autorités de l'Etat.

    Protéger les biens des personnes

    Les services de police et de gendarmerie sont sur la brèche depuis sept mois.
    Ce ne sont pas des surhommes. Ils doivent à la fois préserver l'inviolabilité des bâtiments publics et officiels, protéger les biens des personnes et ne pas user de violences à l'égard des manifestants, conformément aux ordres reçus de leur hiérarchie.
    La loi autorise, même le ministre de l'Intérieur, d’interdire les manifestations susceptibles de causer des troubles majeurs à l'ordre public, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels, ce qui eût risqué d'être le cas si le chef d'état-major n'avait pas pris la décision d'interdire les transports publics de personnes vers la capitale.
    On se demande du reste pour quelle raison les personnes qui ne résident pas dans la wilaya d'Alger, ne manifestent pas sur les lieux de leur résidence habituelle.

    Le modèle économique et social doit être refondé

    Ce n'est pas le lieu de se prononcer sur la représentativité du Hirak, son caractère profondément hétérogène, la contradiction manifeste entre eux de nombre de mots d'ordre brandis, son inaptitude à se donner des structures et des représentants, à décliner une feuille de route lisible, laquelle, au cas où elle existerait, se résume depuis des mois au slogan : « Partez tous». Ce qui, en revanche, ne fait pas de doute, c'est l'existence d'une main étrangère derrière la crise politique algérienne. Certains de ses relais locaux ont déjà été neutralisés. D'autres suivront. Ils sont tous directement ou indirectement liés à la Bande. Si nous admettons que l'Algérie doit changer et que son modèle économique et social refondé sur des bases nouvelles ainsi que ses institutions politiques, ceci ne peut être et ne doit provenir que des Algériens eux-mêmes et en aucun cas imposé de l'extérieur. Les Algériens ne peuvent pas oublier les conséquences dramatiques produites par l'exportation vers les pays arabo-musulmans, d'un modèle démocratique qui faisait fi de leur propre culture, de leurs représentations symboliques et mentales, de leurs traditions et des réalités sociales profondes, fruit de mutations historiques qui s'inscrivent dans le temps long. Ceci n'invalide pas, pour autant, la thèse selon laquelle la quête de l'état de droit (qui est une notion distincte de la démocratie libérale) ne tende pas, de plus en plus, à l'universalité. Il est fallacieux d'affirmer ou de laisser entendre que l'Institution militaire est la cause de tous les maux du pays. Ce qui constitue la source du polytraumatisme social actuel de notre pays, ce sont le népotisme, le clanisme, le clientélisme, le réseautage, la corruption passive, le régionalisme, parce que cet héritage issu de l'époque des «liens primordiaux» de l'Algérie précoloniale n'a pas encore été soldé. Ces maux sont devenus une loi d'airain à laquelle nul n'échappe, y compris les professeurs de vertu qu'on a beaucoup entendu ces derniers mois. Toutes ces calamités ne sauraient être l'apanage d'une institution en particulier. Elles concernent toutes les catégories sociales, les catégories socioprofessionnelles, en fait tous les Algériens. Quiconque affirme le contraire est soit de mauvaise foi soit ne vit pas en Algérie. Il est tout aussi erroné de qualifier le régime algérien de militaire. Il ne l'était pas entre 1962 et 1989, mais depuis l'instauration du constitutionnalisme libéral en février 1989, c'est un non-sens pour les manifestants de revendiquer, en 2019, l'avènement d'un pouvoir civil.

    Le peuple algérien aspire à une justice indépendante

    Le peuple aspire légitimement à une justice indépendante et égale pour tous, dont serait bannie, définitivement, l'impunité dont ont toujours bénéficié les puissants du moment.
    Ils veulent traiter avec une administration impartiale et efficace. L'occasion leur sera donnée, le jeudi 12 décembre, d'élire un ou une président(e) de la République qui aura la mission d'entreprendre sans délai les réformes institutionnelles, politiques, économiques et sociétales revendiquées par les Algériens sincères qui manifestent chaque vendredi et qui ont surtout exprimé leur profond rejet des agissements de la bande et de ses acolytes, lesquels continuent de sévir. L'Armée n'a pas de candidat ; elle n'en adoubera aucun. Celle ou celui qui sera élu(e) à la magistrature suprême aura les coudées franches pour réformer en profondeur l'Algérie. Il devra surtout éviter toute démarche de type populiste ou démagogique ; ce qui signifie qu'il doit dire à nos concitoyens que le temps des vaches grasses est révolu, que la rente pétrolière et gazière est presque arrivée à son terme et que la prospérité de l'Algérie dépendra exclusivement du travail des hommes et des femmes de ce pays. Il n'y a pas de trésor caché sous la botte d'un cheval, mais l'Algérie ne manque pas d'atouts. Le régime de Bouteflika, dont la marque de fabrique était la prédation des ressources de la nation, a fait perdre 20 ans à l'Algérie. Le futur président de la République et l'ensemble des assemblées élues devront s'appuyer sur 4 Algériens sur 5 pour faire repartir le pays du bon pied. Durant toute cette période, l'accompagnement de l'Institution militaire sera indispensable, car il n'existe aucune solution de rechange. Elle accompagnera les pouvoirs publics dans l'exercice de leur mission, tout en continuant à défendre les frontières de notre pays et s'opposer à toute tentative visant à affaiblir les institutions de l'Etat, voire à tenter de dépecer ce pays en le scindant en entités disparates, hostiles les unes aux autres.
    C'est tout l'idéal porté par Abane Ramdane et Larbi Ben M'Hidi qui sinon volerait en éclats. Parce qu'il a rejoint les rangs de l'ALN de l'intérieur, alors qu'il n'avait pas encore 17 ans, que ses états de service sont hors pair, l'Algérie peut faire confiance au chef d'état-major ainsi qu'aux membres du Haut Commandement Militaire. Il faut rappeler que les contacts noués par l'Algérie avec les pays arabes frères du Golfe ont pour objet de ne pas l'isoler sur le plan international et sur le plan régional, de définir une stratégie collective de défense de nos intérêts communs et de mettre en place un partenariat économique mutuellement avantageux. Ni plus ni moins.
    A. M.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Vous êtes les seuls responsables de nos exécrables échecs les étrangers n'y sont pour rien !

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    • #3
      " Il est tout aussi erroné de qualifier le régime algérien de militaire. Il ne l'était pas entre 1962 et 1989, mais depuis l'instauration du constitutionnalisme libéral en février 1989, c'est un non-sens pour les manifestants de revendiquer, en 2019, l'avènement d'un pouvoir civil."

      N'importe quoi! Boumediene et Chadli n'étaient donc pas issus d'une doctrinaire militaire?

      Commentaire


      • #4
        Vous êtes les seuls responsables de nos exécrables échecs les étrangers n'y sont pour rien !
        un mkhazni qui éctit ça

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        • #5
          Ali Mebroukine universitaire
          Il est sensé être scientifique dans son analyse : faire le diagnostic et proposer des solutions !

          Commentaire


          • #6
            La main de l'étranger ?
            Un grand classique de la victimisation algérienne.

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            • #7
              Y en a marre de cette main etrangere. De cette bande..
              Ils prennent les algeriens pour des cons
              Si on part de ce principe. La bande cest le pouvoir, la bande cest G.salah:
              Bouteflika, venu de l'étranger, se faisant soigner à letranger, a nommé khelil proche des USA, Saadani ayant une carte de sejour française.
              Bouteflika a aussi nommé G.salah qui a soutenu et imposé le quatrieme mandat et le cinquieme...
              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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              • #8
                El Moujahid depuis 57 ans ca vit aux dépens de l'état. Personne ne le lit plus.
                Ca ne donne aucune information, un journal d'analyses foireuses, beaucoup de mensonges et de la propagande.
                C'est la Pravda algérienne, journal du parti unique, de la pensée unique, du totalitarisme et de la dictature.
                Un journal qui a couvert toutes les forfaitures du régime, toutes ses médiocrités, ses assassinats politiques, ses grandes corruptions.

                Ca ose venir aujourd'hui faire des remontrances, faire de la morale, parler d'état de droit!

                Tfou !

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                • #9
                  un mkhazni qui éctit ça*
                  Une chita algérienne qui se fait passer pour un rifain !

                  La main de l'étranger ?
                  Un grand classique de la victimisation algérienne.
                  C'est toujours la faute aux autres !

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                  • #10
                    EL MOUDJAHID ça existe encore ce torchon de mer**!
                    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                    • #11
                      mais oui, Chouan..
                      Il existe encore et il vit toujours aux dépends des deniers de l'état.
                      Et des parasites tels que ce Mabroukine continuent de déblatérer toutes les fumisteries.

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                      • #12
                        la main de l'étranger n'explique pas tout dans l'échec ( OU la réussite d'ailleurs ) de l'économie et la stabilité d'un pays, mais elle y contribue INCONTESTABLEMENT

                        et dans le cas algérien, elle est juste en partie vraie, peut être même en grande partie puisque dés l'independance en 1962 (lisez l'independance confisquée de Ferhat Abass )
                        ajouter la "malédiction" du pétrole, et ça donne à coup sûr des liaisons externes ( la corruption planetaire ) des plus corrompues

                        à titre d'exemple, si un Etat tire une de ses richesse du tourisme de masse, c'est impossible qu'il n y ai pas de la corruption au niveau de toute la société et les dérives criminelles des tenants du pouvoir ( prostitution, pédophilie, drogues, trafic en tout genre, etc )

                        ça peut même sauver un pays de son sous- devellopement, exemple la THAILANDE, une chance sur 36 LOL

                        ceci dit, le succés d'un pays peut avoir des "mains étrangères" aussi
                        on a l'exemple d'Israel en premier, mais on peux deviner d'autres ( les pays du golf et leur protecteurs us )
                        Dernière modification par tizi oualou, 22 septembre 2019, 18h38.

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