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La Chine, premier fournisseur de l'Europe

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  • La Chine, premier fournisseur de l'Europe

    Pour la première fois, la Chine a dépassé les États-Unis comme fournisseur de l'Europe en 2006.

    Les produits made in China ont encore fait un bond de 21 % sur le marché européen l'année dernière. La Chine a même dépassé pour la première fois les États-Unis comme fournisseur de l'Union européenne (UE). Ses ventes ont atteint 191,5 milliards d'euros, devant celles des États-Unis qui n'ont représenté que 176,2 milliards. Les produits informatiques, la hi-fi et les télécoms ont été les trois premiers secteurs d'exportation chinoise devant l'électroménager et les vêtements.

    Conséquence, le déficit commercial de l'UE vis-à-vis de la Chine s'est encore alourdi de 20 % l'année dernière pour atteindre 128,2 milliards. La Chine est ainsi le pays vis-à-vis duquel l'Europe affiche le plus fort déficit, loin devant celui de la Russie (65 milliards).

    Ces chiffres confirment la dégradation de la situation commerciale de l'UE vis-à-vis du reste du monde. Son déficit est passé de 111,9 milliards en 2005 à 172,1 milliards l'année dernière. La hausse de 24 % des importations d'énergie y est pour beaucoup. Le prix du pétrole a atteint un record historique en 2006, dépassant les 77 dollars le baril en juillet dernier. Une aubaine pour la Russie, premier fournisseur d'hydrocarbures de l'Europe, dont les exportations ont fait un bond de 25 %. Pour les mêmes raisons le déficit vis-à-vis de la Norvège, également grand fournisseur de gaz de l'Europe, s'est alourdi à 79 milliards.

    Pressions protectionnistes menaçantes en Europe


    Cette dégradation du commerce extérieur de l'Union européenne ne semble pas sur le point d'être enrayée. En janvier, le déficit commercial de l'UE a atteint 26,2 milliards d'euros contre 9,4 milliards en décembre. Ce qui risque de compliquer les relations de l'UE avec la Chine. Bruxelles demande à Pékin une plus large ouverture de son économie aux entreprises européennes, et une croissance plus équilibrée tirée par la demande intérieure, afin de ne pas donner prise aux pressions protectionnistes menaçantes en Europe.

    Si les exportations de l'UE vers la Chine ont progressé de 23 % l'année dernière, elles restent encore faibles à 63,3 milliards d'euro. L'UE compte donc aussi sur une appréciation du yuan qui est actuellement sous-évalué. Alors qu'il ne s'est apprécié que de près de 3 % par rapport au dollar depuis sa réévaluation de juillet 2005, il s'est en même temps légèrement affaibli face à l'euro.

    Par Le Figaro
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