TEXTE LONG mais incroyablement vrai et prophétique datant de 2004 , et pas une seule ride !!!
je n'ai pas pu envoyer tout l'article, mais si vous voulez lire UN SEUL article sur l'Algérie, c'est incontestablement celui la !
si quelqu'un a un lien direct à proposer pour les lecteurs, ca serait sympa
voilà j'ai trouvé le lien, c'est dans algeria -watch
https://algeria-watch.org/?p=40023
un texte fiction écrit par Lahouari Addi avant les élections de 2004 qui décrit un peu ce qui se passe dans les arcanes du pouvoir a l’époque, bcp d'acteur d'aujourd'hui y sont :
Quel cauchemar !
Lahouari Addi, avril 2004
Elle est triste cette campagne électorale où les candidats, triés sur le volet par les services pour donner une apparence de démocratie à un régime autoritaire en perdition, font des discours creux pour éviter les problèmes réels du pays, ceux auxquels sont confrontés les citoyens et ceux qui empêchent le pays de se doter d’un Etat de droit. Tous les candidats font comme si les dés n’étaient pas pipés, acceptant de jouer aux lièvres, même Louiza Hanoune, dont les débuts en politique étaient si prometteurs, sombrant dans un nationalisme stérile, donnant une véritable bouée de sauvetage à ceux qui ont provoqué le naufrage du pays. Je n’ai pas voulu écrire un énième papier décrivant un régime qui n’a pas fondamentalement changé et ne veut pas changer même s’il cherche à tromper l’opinion. Refusant d’écrire consciemment sur ces élections, une partie de mon cerveau a produit un rêve – en réalité un cauchemar – que je livre au lecteur.
Il y a deux jours, j’ai fait un cauchemar qui m’a réveillé tout en sueur. J’ai rêvé que je remontais à pied le Boulevard Mâata, à Oran, puis après avoir dépassé la rue de Tlemcen, au niveau du Tir au Pistolet, très encombré par la circulation automobile, j’ai été arrêté par un individu à la barbe hirsute, mi-fou mi-devin et qui me dit : « Tu es journaliste, je te reconnais. Les journalistes ont des lunettes et n’ont pas de voitures. Paye moi un café et je te raconterai des choses sur la politique en Algérie qui vont t’étonner. Les journalistes croient tout savoir et ils ne savent rien ». Revenu de ma surprise, je lui offre volontiers un café dans le coin. Et il commence.
je n'ai pas pu envoyer tout l'article, mais si vous voulez lire UN SEUL article sur l'Algérie, c'est incontestablement celui la !
si quelqu'un a un lien direct à proposer pour les lecteurs, ca serait sympa
voilà j'ai trouvé le lien, c'est dans algeria -watch
https://algeria-watch.org/?p=40023
un texte fiction écrit par Lahouari Addi avant les élections de 2004 qui décrit un peu ce qui se passe dans les arcanes du pouvoir a l’époque, bcp d'acteur d'aujourd'hui y sont :
Quel cauchemar !
Lahouari Addi, avril 2004
Elle est triste cette campagne électorale où les candidats, triés sur le volet par les services pour donner une apparence de démocratie à un régime autoritaire en perdition, font des discours creux pour éviter les problèmes réels du pays, ceux auxquels sont confrontés les citoyens et ceux qui empêchent le pays de se doter d’un Etat de droit. Tous les candidats font comme si les dés n’étaient pas pipés, acceptant de jouer aux lièvres, même Louiza Hanoune, dont les débuts en politique étaient si prometteurs, sombrant dans un nationalisme stérile, donnant une véritable bouée de sauvetage à ceux qui ont provoqué le naufrage du pays. Je n’ai pas voulu écrire un énième papier décrivant un régime qui n’a pas fondamentalement changé et ne veut pas changer même s’il cherche à tromper l’opinion. Refusant d’écrire consciemment sur ces élections, une partie de mon cerveau a produit un rêve – en réalité un cauchemar – que je livre au lecteur.
Il y a deux jours, j’ai fait un cauchemar qui m’a réveillé tout en sueur. J’ai rêvé que je remontais à pied le Boulevard Mâata, à Oran, puis après avoir dépassé la rue de Tlemcen, au niveau du Tir au Pistolet, très encombré par la circulation automobile, j’ai été arrêté par un individu à la barbe hirsute, mi-fou mi-devin et qui me dit : « Tu es journaliste, je te reconnais. Les journalistes ont des lunettes et n’ont pas de voitures. Paye moi un café et je te raconterai des choses sur la politique en Algérie qui vont t’étonner. Les journalistes croient tout savoir et ils ne savent rien ». Revenu de ma surprise, je lui offre volontiers un café dans le coin. Et il commence.
Commentaire